Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Swissport va passer un hiver Chaud

    Environ 400 employés-es de la succursale genevoise de Swissport International ont participé à la manifestation de ce jour qui s’est tenue devant les locaux d’aéroport de Genève.


    À l’unanimité, les manifestants-es ont adopté les points suivants :


    1. Halte à la sous-enchère salariale à Swissport et partout ailleurs !
    2. Nous refusons la baisse de nos salaires et toute autre péjoration de nos conditions de travail !
    3. Nous voulons la suppression de tous les statuts précaires et sous-payés !
    4. Nous nous battrons contre les licenciements !
    5. Nous refusons la disparition de notre convention collective de travail !
    6. Nous défendrons nos délégués-es syndicaux-les contre toute pression et menace !
    7. Nous exigeons le respect des droits fondamentaux chez Swissport : le droit d’expression, de manifestation, de grève et de se syndiquer.
    8. Nous faisons appel à nos collègues de Dnata pour construire une solidarité forte et durable pour l’assistance au sol à l’aéroport de Genève.
    9. Notre lutte ne fait que commencer. On ira jusqu’au bout ! 

     

    DSC_0528.jpg

    DSC_0537.jpg

    DSC_0545.jpg

    DSC_0547.jpg

    DSC_0561.jpg

    DSC_0564.jpg

    DSC_0576.jpg

    DSC_0581.jpg

    DSC_0601.jpg

    DSC_0647.jpg

    DSC_0659.jpg

    DSC_0665.jpg

    DSC_0669.jpg

    DSC_0683.jpg

    DSC_0687.jpg

    DSC_0707.jpg

    DSC_0711.jpg

    DSC_0714.jpg

    DSC_0719.jpg

    DSC_0725.jpg

    DSC_0735.jpg

    DSC_0744.jpg

    DSC_0750.jpg

    DSC_0752.jpg

    DSC_0755.jpg

    DSC_0760.jpg

    DSC_0763.jpg

    DSC_0765.jpg

    DSC_0778.jpg

    DSC_0788.jpg

    DSC_0798.jpg

    DSC_0816.jpg

    www.photographygeneva.com

  • XVIème Cérémonie de l’Appel Spirituel de Genève

    DSC_0215.jpg

    DSC_0231.jpg

    DSC_0239.jpg

    DSC_0243.jpg

    DSC_0245.jpg

    DSC_0252.jpg

    DSC_0261.jpg

    DSC_0269.jpg

    DSC_0274.jpg

    DSC_0279.jpg

    DSC_0283.jpg

    DSC_0287.jpg

    DSC_0291.jpg

    DSC_0306.jpg

    L’AUTRE, EN CET INSTANT
     
    Où commence la barbarie ?

    Elle commence quand je dis : « Je suis ici chez moi ».  
    Des mots anodins, patelins, qui déclencheront un mécanisme infernal : Si je suis ici chez moi, c’est donc que l’autre n’est pas chez lui. Disons : pas tout-à-fait. Pas de la même manière. 
    Mon « chez moi » méritera d’être défendu. Son intégrité sera un absolu. 
    J’éliminerai l’intrus pour notre bien. Je l’expulserai parce que tel sera mon devoir. La preuve est dans les Textes. En chassant l’étranger, je ne ferai que leur obéir, l’âme en paix. 
    Et pourtant…

    L’important, disait Nietzsche, n’est pas d’aimer son prochain. C’est là quelque chose de facile et de naturel, qui ne mérite aucun compliment. L’important est d’aimer son lointain, de s’engager pour lui où qu’il se trouve, en fraternité, si ainsi nous dicte de le faire notre éthique et notre cœur.

    On peut continuer de vivre heureux à Genève, Paris ou New-York en pensant à autre chose qu’à ce qui se passe au Proche-Orient, en Chine, en Amérique latine et partout ailleurs où l’on touche aux droits d’autrui, à son respect et à sa dignité. L’important n’est donc pas de s’insurger pour défendre son pré-carré mais celui de l’autre. Pas même celui du voisin mais celui du lointain. De celui qui nous est vraiment étranger.
    A propos d’étranger… Hugues de Saint Victor, un moine saxon du XIIème siècle, a eu ce mot, repris par Erich Auerbach dans Mimésis, puis par Edward Saïd dans Exil. Ils ont tous deux adhéré à la pensée du moine, Auerbach le Juif et Saïd l’Arabe. Le moine dit ceci :

    Si un homme, dans son pays, se sent à l’aise, cet homme est un naïf. Si un homme, dans son pays et partout ailleurs, se sent à l’aise, cet homme est fort. Mais si un homme, dans son pays et partout ailleurs, se sent étranger, cet homme est parfait.

    Comment devenir cet homme ?

    Il faudrait que l’étranger ne me soit plus étranger. 
    Je n’ai pour cela que les arts. C’est-à-dire la spiritualité.
    Le théâtre, le cinéma, la peinture, le ballet. Et la lecture. Les arts, qui m’aident  à m’approcher de l’autre, et donc de moi, en rendant ce cheminement moins douloureux. En me permettant de dire : Ce personnage, sur l’écran, sur scène, dans le livre, cet être humain si faillible dans lequel je me reconnais, ce n’est pas moi. Et voilà que je peux m’en approcher sans trop de casse. Etrange paradoxe. Jeanne Hersch me disait sans cesse : si vous vous occupez de condition humaine et que vous butez sur un paradoxe, c’est que vous êtes sur la bonne voie. Nous y sommes en plein. 
    Il y a la lecture. Et puis il y a l’écriture, bien sûr, l’écriture qui me force à la pointe de l’épée, à me mettre à la place de l’autre, car sinon il n’y a pas de roman. Qui me force à penser avec lui. A vivre sa vie. A l’écouter. Surtout à l’écouter. A ne pas le juger. A le comprendre, lui et sa misère qui me rappelle tant la mienne. 

    Comment comprendre l’autre ? Comment s’en approcher ? 

    En s’en éloignant, juste ce qu’il faut.  Etrange paradoxe, à nouveau. On le voit, impossible de parler d’art sans parler de spiritualité.

    Dans son roman Les Frères Karamazov, Dostoïevsky a inséré un récit très court, une soixantaine de pages détachées du reste, sorte d’histoire dans l’histoire, intitulée Le Grand inquisiteur.  Il y raconte le retour du Christ sur terre, à la fin du XVème siècle dans une Séville à feu et à sang, prise par les vertiges de l’inquisition.  Très vite, le Christ y accomplit des miracles. A peine reconnu, on le jette en prison. Le Grand inquisiteur vient le voir, et dans une scène hallucinante de beauté tragique, lui fait un réquisitoire d’une violence inouïe. Comment a-t-il pu refuser les propositions du malin lorsqu’il était seul avec lui dans le désert ? Il aurait eu les hommes à ses pieds ! Et les hommes n’auraient demandé que cela ! Ils n’en veulent pas, de leur libre arbitre, dit le Grand inquisiteur. Le Christ aimait les hommes et mettait en eux sa confiance, quelle erreur ! Et le grand inquisiteur a pour lui ces mots terribles, parlant des hommes : 

    En les estimant moins, tu aurais rendu leur fardeau plus léger. 
      
    Peut-être. Mais tel ne fut pas le choix du Christ. Il avait décidé d’aimer les hommes. Il avait décidé, aussi, comme les Evangiles le démontrent à chaque mot, de le faire en toute lucidité. De confier à Pierre, qui allait le trahir, la charge de construire sa maison. Il aimait Pierre, et son amour était d’une lucidité aveuglante. 
    Il savait aimer.
     
    Oui, aimer est une chose, savoir aimer en est une autre. Il ne suffit pas de dire à un être cher : Je t’aime, je t’aime, en poussant des soupirs, pour être assuré de tout faire juste. 
    Un mot nous est souvent servi, dans le propos de nous donner bonne conscience. Il est de St Augustin. « Ama et quod vis fac. Aime et fais ce qu’il te plaît ». En d’autres termes, dès lors que tu aimes, tu as ta boussole. Tu feras juste. 
    Cette citation est fréquente, mais elle est inexacte. Il s’agit d’une re-traduction du français au latin, la langue dans laquelle St Augustin a écrit. Car l’un des mots n’est pas le sien. Pour « aimer », il utilise un autre verbe, diligere. Qui veut dire : Etre attentif. La citation exacte est : « Dilige et quod vis fac ».  Dilige, c’est à dire : aime, mais avec retenue. Aime sans accaparer.

    C’est ainsi que je voudrais aimer. Je n’y arrive presque jamais. Lorsque par miracle c’est le cas, l’autre m’est un peu moins étranger. 
    Et moi, je suis un peu moins barbare. 

    Je vous remercie.

    DSC_0326.jpg

    DSC_0350.jpg

    DSC_0356.jpg

    DSC_0378.jpg

    DSC_0379.jpg

    DSC_0387.jpg

    DSC_0392.jpg

    Lu par le Rabbin Garaï :Le Coran : Sourate La Lumière « An Nûr », versets 35, 36


    Dieu est la lumière des Cieux et de la Terre, et le symbole de Sa lumière serait un foyer où se trouverait une lampe qui elle-même serait nichée dans un récipient de cristal ayant l’éclat d’un astre brillant qui tirerait sa luminosité d’un arbre béni, un olivier qui n’est ni de l’Orient ni de l’Occident et dont l’huile jetterait sa clarté d’elle-même, sans avoir été touchée par aucune étincelle, donnant ainsi lumière sur lumière.
     
    Dieu guide vers Sa lumière qui Il veut et propose des paraboles aux gens, car Sa science n’a point de limite.
     
    C’est cette lumière qui éclaire les temples que Dieu a permis d’élever afin que Son Nom y soit invoqué et glorifié, matin et soir.

    DSC_0395.jpg

    DSC_0398.jpg

    Lu par Hafid Ouardiri :La Bible, Genèse et Psaumes 


    Au début de la Création de Dieu, lorsque la terre était béance et néant, l'obscurité sur la face du gouffre, alors le souffle de Dieu couvait la surface de l'eau. Dieu a dit: qu'il y ait lumière et il y eut lumière. Et Dieu vit la lumière qui était bien et Dieu a séparé entre la lumière et l'obscurité Et Dieu a appelé la lumière jour et l'ombre Il a appelé nuit, et il y eut soir et il y eut matin, jour un. (Genèse 1.2-59)
     
    Eternel, comme au commencement, envoie ta lumière et ta vérité, elles seules me mèneront, elles me feront venir vers la montagne de ta sainteté et vers tes demeures. (Psaume 43.3)
    alors
    La voie des justes sera comme la lumière du matin dont l'éclat ira croissant jusqu'en plein jour. (Proverbes 4.18)
    et tous 
    viendront devant Dieu, dans la lumière de la vie. (Psaume 56.16)

    DSC_0399.jpg

    DSC_0416.jpg

    DSC_0421.jpg

    DSC_0426.jpg

    DSC_0446.jpg

    DSC_0449.jpg

    DSC_0455.jpg

    DSC_0456.jpg

    DSC_0457.jpg

    DSC_0460.jpg

    DSC_0462.jpg

    DSC_0467.jpg

    DSC_0470.jpg

    DSC_0478.jpg

    DSC_0480.jpg

    DSC_0481.jpg

    DSC_0483.jpg

    DSC_0487.jpg

    DSC_0489.jpg

    DSC_0444.jpgwww.photographygeneva.com