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Demir SÖNMEZ - Page 485

  • Un journaliste américain expulsé et interdit d’entrée sur le territoire turc

    Un journaliste américain expulsé et interdit d’entrée sur le territoire turc

    Le 20 août dernier, le journaliste américain Jake Hess a été expulsé de Turquie, après neuf jours de détention. Le journaliste avait été interpellé le 11 août dernier dans la province de Diyarbakir, au sud-est du pays, peuplé majoritairement de Kurdes.

    Dans sa réaction suite à l’interpellation de Jake Hess par la section anti-terroriste de la police de Diyarbakir, Reporters sans frontières avait réclamé la libération immédiate du journaliste et déclaré que son expulsion n’était en aucun cas une solution adéquate. L’organisation est indignée par la décision du ministère de l’Intérieur d’expulser le journaliste et de lui assigner une interdiction d’entrée sur le territoire turc.

    «On prétend que les articles de mon client ont placé l’Etat turc dans une situation délicate. Les autorités ont justifié l’expulsion de Jake Hess et son interdiction d’entrée sur le territoire par le fait que son nom apparaissait dans le registre des personnes accusées d’entretenir des liens avec l’Union des communautés du Kurdistan (KCK)», a déclaré Serkan Akbas, l’avocat du journaliste. Jake Hess à confirmé à Reporters sans frontières son intention de porter plainte contre le ministère de l’Intérieur afin de faire lever l’interdiction d’entrée sur le territoire, et d’avoir recours à la Cour européenne des droits de l’Homme si cela s’avère nécessaire.

    (Reporters sans frontières, 24 août 2010)

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  • Réponse aux annonces d’ISS

    Communiqué de presse 24/08/10

    Réponse aux annonces d’ISS

     

    Après avoir brandi une pétition que personne n’a encore vue à part M. Kuhn, le Directeur d’ISS Aviation, voici qu’ISS publie à grands frais sa version des faits, laquelle appelle notre réponse :

     

    « Bonnes relations avec les syndicats des autres cantons »

     

    Nous rappelons à ISS que les syndicats cantonaux et nationaux sont solidaires des grévistes, comme le témoignent encore la récente conférence de presse de l’USS ou la signature de notre appel de soutien par toutes les centrales syndicales suisses. Ce sont donc tous les syndicats de Suisse qui dénoncent le dumping salarial qu’ISS effectue à l’aéroport de Genève.

     

    « Aucune baisse de salaire »

     

    SUR LES GRILLES DE SALAIRES

     

    Nous joignons à ce document le comparatif des salaires entre la CCT dénoncée et les nouvelles conditions salariales. Pour un nettoyeur en début de carrière, la perte de salaire est de 228.10 CHF et de 1'297.75 CHF en fin de carrière.

     

    SUR LES SALAIRES REELS

     

    Si les employés ne gagnent pas moins sur l’année que ce qu’ils avaient jusqu’à présent c’est, pour bon nombre d’entre eux, parce que leur salaire n’était pas correct. ISS ne respectait pas la CCT du personnel avec salaire mensuel, qui s’appliquait à tous les employés travaillant au moins 20h par semaine, pour leur appliquer abusivement la CCT du personnel payé à l’heure (« auxiliaire ») beaucoup moins favorable (jusqu’à 7.- CHF de moins par heure, sans compter le 13ème salaire et les autres avantages sociaux de la CCT des fixes).

     

    « Anciens employés mensualisés de Swissair »

     

    Il existe effectivement 5 personnes bénéficiant encore d’avantages remontant à l’époque de Swissair. Ce sont celles qui sont allé porter une prétendue pétition au journaliste de la Tribune de Genève.

     

    Pour le reste, les employés étaient jusque-là sous la CCT d’ISS Aviation, laquelle a effectué des baisses de salaires de 15% par rapport aux salaires « Swissair » en 1993, et n’a pas suivi régulièrement le coût de la vie depuis. Dire que nous voulons mettre le personnel actuel sous les conditions de Swissair, c’est simplement se moquer du monde. Un employé d’ISS Aviation gagne aujourd’hui plus de 20% en moins qu’un employé de Swissair en 1992 !

     

    « Aucune violation des conventions collectives »

     

    ISS s’appuie sur un récent jugement des Prud’hommes, contre lequel nous avons fait recours, pour affirmer qu’ils n’ont pas violé les CCT en payant comme « auxiliaires » des employés travaillant comme des « fixes ». Ce discours d’ISS est en contradiction totale avec un autre de ses discours, selon lequel les exigences « démesurées » du SSP coûteraient des sommes faramineuses. Le SSP demandant uniquement le maintien et le respect des CCT dénoncées, si ISS et les Prud’hommes ont raison, à savoir que ISS respectait jusque-là les CCT, alors nos exigences ne coûtent pas un centime !

     

    En déclarant que le respect des CCT leur coûterait cher, ISS avoue simplement les avoir sciemment violées ! Et ce depuis des années. Qui a menti ? ISS en ne respectant pas les CCT ou le SSP en le dénonçant ?

     

    « Des salaires au-dessus de la CCT du nettoyage »

     

    C’est normal que les salaires soient différents, puisqu’il s’agit de travaux également très différents : Le travail à ISS Aviation se fait comme travail d’équipes, 7 jours sur 7, 365 jours sur 365, jour et nuit. Le nettoyage d’entretien se fait normalement durant quelques heures par jour, soit la matinée avant l’ouverture des bureaux, soit entre 18 et 20 heures.Le travail à ISS Aviation se fait sur le tarmac où il y a des conditions extérieures difficiles, sous un bruit énorme et entouré des vapeurs de kérosène, l’été souvent sous une chaleur écrasante, mais aussi sous la pluie, en hiver dans le froid extrême. Le travail ne se limite pas au nettoyage. ISS Aviation est aussi responsable du transport d’équipages (on pourrait donc aussi bien comparer le travail avec celui effectué par les TPG), d’alimentation d’eau fraîche et de vider les réservoirs d’eaux polluées. En été, les odeurs sont suffocantes, en hiver il peut y avoir de la glace qui bloque le robinet et, quelque fois durant le travail, les travailleurs sont souillés par des excréments.

     

    Le travail à ISS Aviation est à comparer aux travaux faits par d’autres entreprises sur le tarmac. D’ailleurs, toutes ces entreprises œuvrant sur le tarmac sont soumises à la même législation de protection de santé, justement parce que les conditions cadres sont les mêmes (OLT 2, art. 51 en lien avec art. 26a). Tandis que le travail de nettoyage de bureau est souvent un travail secondaire qui est fait après une journée de travail chez un autre employeur, le travail à ISS Aviation ne permet guère de le combiner avec un autre emploi. Il faut pouvoir vivre avec ce revenu.

    Conclusion : En aucun cas on pourrait comparer le travail effectué par le personnel d’ISS Aviation avec le nettoyage d’entretien. On pourrait aussi bien comparer avec le transport de personnes (p.ex. TPG). La CCT du nettoyage ne peut pas faire référence pour ISS Aviation.

     

    « ISS Aviation n’est pas en grève »

     

    Ah non ? Alors comment se fait-il qu’il faille une quarantaine de personnes pour remplacer les grévistes ? Comment se fait-il que les nettoyages à fond des avions (« A Check ») aient été transférés à Zürich ? Comment se fait-il que Gate Gourmet doivent encore intervenir régulièrement pour vider les poubelles d’easyJet, en lieu et place d’ISS ?

     

    « Seuls 44 employés ont voté et ils ont refusé de faire grève »

     

    ISS a déjà attaqué le SSP sur ce point au Tribunal de la CRCT. Le SSP s’est offert de fournir au Tribunal la liste des votants et le résultat de leurs votes, comme gage formel du résulat qui a été en faveur de la grève. Ni le Tribunal ni ISS n’ont cru bon alors de faire exécuter ce contrôle du vote. Déclarer aujourd’hui encore que le résultat était contre la grève est un mensonge pur et simple, qui témoigne de la malhonnêteté crasse de cette entreprise.

     

    « Choqués, 2 représentant du SSP ont renoncé à leur fonction syndicale »

     

    La vérité est toute autre. Suite à la grève de janvier et au fait que des délégués syndicaux n’avaient pas osé la faire, le SSP s’est doté d’un règlement qui exclue de leur rôle de délégués, ceux qui ne suivent pas un mouvement voté par le personnel. Ça a été le cas aussi à ISS pour des délégués qui ont eu peur de faire grève. Ils demeurent membres du SSP mais ne sont plus habilités à le représenter officiellement face à l’employeur. Vous retrouverez ce règlement sur notre site :

     

    « 14 grévistes menacent 135 emplois »

     

    Tous les chiffres publics d’ISS indiquent une croissance énorme des profits et bénéfices. A titre d’exemple et pour l’Europe occidentale, entre le premier trimestre 2009 et le premier trimestre 2010, la marge opérationnelle (rapport entre le résultat d’exploitation – soldes des entrées et des charges – et le chiffre d’affaires) est passé de 4.1% à 4.6%, c’est-à-dire 1.6 milliard de CHF.

     

    De plus l’argent dépensé par ISS contre la grève (surcoût de personnel Adecco, paiement de 3 Protectas pour surveiller les grévistes, paiement de salaire-hôtel-transport du personnel zürichois, annonces dans la presse, paiement d’un cabinet externe de communication, perte de prestation au profit de Zürich ou Gate Gourmet, etc.) est bien plus important que le coût d’application des CCT. Avec ce que ISS a déjà payé dans cette grève, ils auraient pu financer les CCT pour longtemps.

     

    www.sspta.ch

    Signez votre soutien en ligne: www.ssp-greve.ch

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  • Lettre ouverte aux camarades socialistes de Ville de Genève

    Lettre ouverte aux camarades socialistes de Ville de Genève

    Election du candidat socialiste pour le Conseil administratif de la

     

    Ville de Genève


    Le 1er septembre prochain, la section de la Ville de Genève du Parti socialiste élira son deuxième candidat pour les élections du Conseil administratif qui auront lieu en 2011.


    D’emblée, je tiens à souligner que, quelque soit la décision l’Assemblée générale de la section de la Ville, je la respecterai et je militerai pour que les candidats de notre parti triomphent l’année prochaine, comme cela a été le cas il y a quatre ans. Cependant, j’aimerais bien que les camarades socialistes de la Ville tiennent comptent des éléments suivants lorsqu’ils feront leur choix le 1er septembre.
    En ville de Genève nous avons besoin :



    · d’un rassembleur qui mobilise autant au sein du parti socialiste qu’au-delà ;

    · d’un camarade engagé qui poursuivra la lutte pour élever le niveau de vie sociale, économique et culturelle à Genève ;

    · d’un homme politique qui promeut et défend les droits humains et la paix ;

     

    · d’un homme politique qui défend les droits des peuples opprimés ;

    · d’un homme politique qui défend et protège les droits des travailleurs ;

    · d’un homme politique qui travaillera pour une Genève plus belle et plus moderne ;

    · d’un homme politique qui défendra le mieux la ligne du parti ;

    · d’un homme politique qui n’oublie jamais qu’il est membre d’un parti et qui participe activement à toutes ses activités ;

     

    · d’un homme politique qui sait écouter et accueille avec respect aussi bien les encouragements que les critiques.



    Vous aurez compris. Il s’agit de Jean-Charles RIELLE et c’est pourquoi je soutiens fermement sa candidature.

     

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    Depuis une vingtaine d’années, je milite pour les droits de l’homme et participe aux luttes politiques, sociales, culturels et économiques à Genève. Mon expérience oriente mon choix sur Jean-Charles, car j’écoute et entends, en différentes langues, la voix du peuple et de la rue de Genève. N’ayant aucun calcul personnel, j’exprime librement ma pensée, comme je l’ai faite lors des élections cantonales l’an dernier.


    Il est de notoriété publique que la plupart de nos élus ne participe pas aux activités du parti, sauf lors des campagnes électorales. D’être élu n’implique pas de se compter comme des fonctionnaires, ni tourner le dos au parti. Nos élus ne doivent pas voir le parti comme un tremplin.


    J’aimerais bien que vous lisiez ces lignes deux fois : avant et après les élections. Les élections municipales du printemps prochain seront très dures et rien ne sera comme avant. J’espère m’avoir trompé et que notre parti triomphera, en faisant élire ses deux candidats au Conseil administratif.


    Pour terminer, je vous livre la réponse d’un paysan de 80 ans à une journaliste qui lui demande pourquoi il continue à lutter: “ces latifiundios [propriétaires terriens] sont très méprisants à notre égard. Ils ne nous considèrent pas comme un être humain; ils ne nous saluent même pas quant ils nous croisent. C’est révoltant. C’est pourquoi je participe à la résistence des paysans...”


    Demir SÖNMEZ


    Maison Populaire de Genève


    www.assmp.org

     

    Genève le, 22 Août 2010



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