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Demir SÖNMEZ - Page 478

  • Une victoire pour la liberté religieuse

    ACOR SOS Racisme communique

    Aïn el Hammam: une victoire pour la liberté religieuse

    Le 9 août 2010, à la veille du ramadan, le Ministre algérien des affaires religieuses, Abdellah Ghoullamallah, en contradiction avec l’article 36 de la Constitution algérienne qui affirme le caractère inviolable de la liberté de conscience et de la liberté d'opinion déclare: «La liberté est assurée en Algérie. Seulement cette liberté ne concerne que la politique et non la religion!» (cf. «Pas le droit à la différence en religion», El Watan, 10 août 2010).

    Le 13 août 2010, La police arrête deux ouvriers sur leur chantier. Hocine Hocini, et Salem Fellak sont accusés d’avoir rompu le jeûne, inculpés d’infraction à l’article 144 bis du Code pénal algérien. Le 18 août, un sit in spontané devant le tribunal empêche la tenue du procès. Il est reporté au 21 septembre. A l’initiative de SOS Racisme Suisse commence la mobilisation internationale qui attire l’attention de la presse et renforce la société civile. Le 21 septembre bravant un impressionnant dispositif de sécurité, des centaines de manifestant-e-s exigent l’acquittement. Le procureur demande 3 ans de prison. Le tribunal rendra le jugement le 5 octobre.


    Hocine Hocini, et Salem Fellak, les «non-jeûneurs» de Aïn el Hammam ont été relaxés

    Le tribunal a prononcé un non-lieu car «aucun article ne prévoit de poursuite» dans le cas de non respect du jeûne durant le ramadan, selon une traduction des propos en arabe du magistrat.

    Le juge a suivi la défense qui avait plaidé la relaxe lors de la comparution libre de Hocine Hocini et Salem Fellak. Le procureur avait réclamé trois ans de prison ferme.

    "Je suis heureux du verdict", a déclaré M. Hocini à l'AFP. "Dès le premier jour du procès, j'avais demandé que justice soit faite. Justice a été faite", a ajouté cet ouvrier journalier.


    A l'extérieur du tribunal, le jugement a été applaudi par des centaines de personnes.


    Cette victoire est un premier pas. D’autres procès sont attendus.
    La mobilisation se poursuit en Algérie. La solidarité internationale ne doit pas fléchir.


    Le 10 octobre, quatre chrétiens seront jugés à Larbâa-Nath-Irathen, également en Kabylie, pour création d'un lieu de culte sans autorisation. Le 8 novembre un autre procès de neuf non-jeûneurs non chrétiens est prévu dans la région d'Akbou, en petite Kabylie.

    ACOR SOS Racisme est attachée au respect des droits démocratiques et par voie de conséquence au respect de la liberté religieuse.


    La liberté de l’individu est inaliénable. L’institution de la laïcité n’oblige pas les croyants à renoncer à leur foi et fait des citoyens d’un même pays, musulmans, juifs ou chrétiens des êtres égaux.

    Au nom des principes universels des droits humains comme  au nom du droit algérien ACOR SOS Racisme demande qu’aucune charge ne puisse peser contre des citoyens-ne-s qui expriment librement leurs croyances ou leurs convictions.


    A l’heure où l’intolérance religieuse menace les musulmans en Europe
    ce verdict porte un message qui doit être entendu:
    Il n’y a pas de justice où s’impose la discrimination.
    Contre cette dernière la mobilisation est nécessaire au triomphe de la justice

     

    Apparue à l’extrême droite de l’échiquier politique, le racisme s’est élargi à un large éventail de partis. Il conditionne aujourd’hui de nombreux gouvernements. La remise en cause des politiques sociales et les intérêts économiques transnationaux affaiblissent les Etats au profit de mythes communautaires qui valorisent l'origine au détriment du débat démocratique.

    En novembre 2009, en interdisant la construction de minarets la Suisse ouvrait la voie à de nombreuses initiatives contre le port de voiles ou de niqab, contre la construction de mosquées…

    ACOR SOS Racisme est engagée en faveur d’un monde laïc, démocratique et solidaire


    Tous ensemble contre l’arbitraire, la répression, l’extrémisme religieux et le racisme!

    Il faut développer la solidarité et la mobilisation internationale!




    Premiers participant-es à l’appel lancé par ACOR SOS Racisme - Suisse :
    Europe solidaire - Olivier Rabache – France ; POP : Parti ouvrier populaire – Suisse ;
    J'aimerais que les religions restent dans la sphère privée mais... Philippe Crêteur ;
    solidaritéS – Suisse ;
    Les Jeunes Verts – Genève ;
    Mouvement Alternatif pour les Libertes Individuelles (Maroc) ;
    Fondation de l'Entre-Connaissance-Genève" - Hafid Ouardiri ;
    NPA Nouveau parti anticapitaliste - Section du Vaucluse ;
    Collectif TAKRIZ Tunisie ;
    NPA 74 (Chablais, Faucigny, Annecy) ;
    Jeunesses socialistes genevoises ;
    Fédération nationale de la libre pensée – France ;
    Maroc forum citoyen - Ahmed Benani (Suisse) ;
    L'Alternative Révolutionnaire Socialiste Combat ;
    France- Wassyla Tamzali, Essayiste ; -
    Luc Recordon, Conseiller aux Etats du Canton de Vaud ; -
    Jacques Neirynck, Professeur honoraire EPFL, Conseiller national PDC
    Maison Populaire de Genève


    Acor SOS Racisme Suisse remercie les milliers de personnes (près de 15 000) des quatre coins du monde, qui se rejoint à cet appel, participé à sa diffusion et contribué à animer les innombrables débats qui ont nourri cette mobilisation.

    Mardi 5 octobre 2010
    ACOR SOS Racisme
    Pour information: Karl Grünberg
    079 771 68 47


  • STOP NESPRESSURE !

    SOLIDARITÉ AVEC LES TRAVAILLEURS INDONESIENS.


    Les associations, syndicats et mouvements sont cordialement invités à participer à cette action qui aura lieu:

    Le jeudi 7 octobre 2010, dès 12h,

    Embargo jusqu’à cette date à la Boutique NESPRESSO,

    Place des Florentins 1,

    1204 Genève


    Nestlé, la plus grande entreprise alimentaire du monde, polit et vend un profil d’«entreprise socialement responsable» dans ses publications sur papier glacé et lors de présentations et réunions consacrées à la responsabilité sociale du Groupe (RSE), au point que, même aux Nations Unies, Nestlé parraine désormais certaines manifestations. L’entreprise que connaissent les travailleurs et travailleuses de Nestlé et leurs syndicats du monde entier, est pourtant bien différente : c’est une société qui, dans son impitoyable quête de profit, n’hésite pas, si elle en a la moindre occasion, à violer les droits syndicaux consacrés dans les normes internationales et les conventions de l'Organisation du travail (OIT) des Nations Unies.

    Un nombre croissant de travailleurs de Nestlé, la plus grande entreprise alimentaire du  Monde, subissent une pression grandissante de la part de la direction, qui cherche à leur

    faire abandonner leurs droits – acquis de haute lutte – sur leur lieu de travail, ou se les voient carrément niés. Les membres du syndicat sont discriminés et harcelés. La direction de Nestlé résiste aux négociations et refuse la reconnaissance du syndicat partout et chaque fois qu'elle peut le faire impunément. Regardez derrière l'étiquette, le lieu de travail – et vous découvrirez la « Nespression »!

    La direction de Nestlé Indonésie refuse de révéler l'échelle salariale aux travailleurs, arguant que c'est un secret et que les salaires sont fixés selon le marché. Les salaires sont imposés, sans aucune explication. Les travailleurs de Nescafé Panjang (Indonésie) reçoivent leurs augmentations de salaires individuelles dans une enveloppe neutre. Ils n'ont aucun moyen de savoir qui reçoit combien – ou pourquoi ? Ils savent seulement qu'il y a une extrême disparité dans ce qui est payé à chaque travailleur.

    Mais est-ce le marché ou la direction qui décide de ce qui va dans ces enveloppes neutres? La législation des Droits humains internationaux, y compris les Conventions de l'OIT (Nations Unies), établissent clairement le droit de tous les travailleurs de négocier collectivement les salaires et les conditions de travail par le biais de leur syndicat. Pour ce faire, ils ont besoin des informations adéquates – et il n'y a pas d'informations plus adéquates que celles sur la structure des salaires et comment elle est fixée! En retenant les informations et en refusant de négocier les salaires, l'entreprise cherche à marginaliser le syndicat sur le lieu de travail.

    La fabrique de Nestlé à Panjang exporte 75% de son Nescafé. Mais lorsque l'on en vient aux droits syndicaux tels que le droit à la négociation des salaires, la direction de Nestlé Indonésie refuse d'appliquer les standards internationaux. Le refus de négocier de Nestlé fait l'objet d'une plainte du syndicat international UITA auprès de l'OCDE pour de sérieuses violations des Principes directeurs pour les entreprises multinationales, qui obligent les entreprises à adhérer aux Conventions internationales sur les droits syndicaux. Nestlé clame être en totale conformité avec ces Principes!

    UNIA Genève est solidaire avec les collègues du syndicat indonésien SBNIP en demandant à la Direction du group Nestlé :

    • Des négociations de bonne foi immédiates pour une nouvelle convention collective incluant la négociation des salaires
    • De pleines négociations maintenant! La direction doit cesser d'éluder le processus de négociation en utilisant le Tribunal du travail pour dicter les conditions d'emploi
    • L'inclusion de l'échelle salariale dans la convention collective
    • Le respect total des droits sur le lieu de travail pour les membres et responsables du syndicat


    Afin de soutenir ces salariés, UNIA Genève organise une action pour réclamer le respect des droits des travailleurs.

    SOLIDARITÉ AVEC LES TRAVAILLEURS INDONESIENS.


    Les associations, syndicats et mouvements sont cordialement invités à participer à cette action qui aura lieu:

    Le jeudi 7 octobre 2010, dès 12h,

    Embargo jusqu’à cette date à la Boutique NESPRESSO,

    Place des Florentins 1,

    1204 Genève

    Dans l'attente de vous rencontrer à cette occasion, nous vous présentons, Madame, Monsieur, nos meilleures salutations.

    Info & Contact :

    Unia Genève 5, chemin Surinam 1203 Genève / Tél : 022 949 12 00 Fax : 022 949 12 20 / Email: umberto.bandiera@unia.ch <mailto:umberto.bandiera@unia.ch>        

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  • Une cathédrale historique arménienne profanée par les Loups Gris

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    Plusieurs centaines de nationalistes turcs ont organisé vendredi une prière musulmane dans une ancienne cathédrale arménienne de l'est de la Turquie, une initiative qui risque de tendre davantage les relations entre Ankara et Erevan, ont rapporté les chaînes de télévision. Les autorités régionales et le gouvernement d'Ankara ont donné leur feu-vert à l'organisation de cette prière.

    La prière collective, encadrée par des policiers, a été organisée par le Parti de l'action nationaliste (MHP) dans la cathédrale Sainte Vierge d'Ani, la capitale en ruine d'un royaume médiéval arménien situé près de Kars, non loin de la frontière avec l'Arménie.

    Le chef de ce parti, le troisième en nombre au Parlement turc, Devlet Bahçeli, a assisté au service religieux dans ce bâtiment datant du début du XIe siècle, très endommagé par le temps.

    Un énorme drapeau turc flottait sur l'édifice.

    Il s'agissait effectivement de la profanation d'un lieu historique du peuple arménien. 

    Jean Eckian d'Armenews écrit: "
    C’est dans un désordre total, sous les cris de "Allah Akbar" et les signes des "Loups gris", qu’un long cortège s’est dirigé, aujourd’hui, vers la cathédrale historique du peuple arménien, avec à sa tête le président du parti d’opposition en Turquie du "Mouvement Nationaliste" Devlet Bahceli. La mise en scène théâtrale fait penser plus à une injure envers les Arméniens et un satisfecit de la "chose accomplie", plutôt qu’à un recueillement pacifique. Il est vrai que cette mascarade n’avait pour seul objet de protester contre la lithurgie Divine du 19 septembre à l’église Sainte-Croix d’Aghtamar à Van. Hier, les autorités turques ont officiellement autorisé Bahceli et les membres de son parti à "prier" dans les ruines d’Ani.Sur la gauche et à la droite de l’entrée de la cathédrale, sont inscrits en caractères arabes, les mots Mahomet et Allah . Plusieurs chaînes de télévision ont couvert l’événement, dont celles de l’Azerbaïdjan. Une honte qui n’aurait jamais dû être autorisée."

     

    La Cathédrale Ani de la Sainte Vierge est l’œuvre de l’architecte arménien Trdat. Sa construction a commencé en 989 après JC, par ordre du roi arménien Smbat II (977-89), et a été achevé en 1001 quand les Turcs Seldjoukides envahirent Ani. Convertie en mosquée, et par la suite rebaptisé Fethiye Camii (Mosquée de la Conquête). En 1124, elle a été restituée à leurs propriétaires chrétiens. Cependant, en 1319, un tremblement de terre a provoqué l’effondrement de son dôme, qui pourrait avoir causé la fin de son utilisation formelle. (AFP-Armenews, 1 oct 2010)

     

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    http://www.info-turk.be/386.htm#Une

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