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Demir SÖNMEZ - Page 471

  • RENVOI DES ETRANGERS CRIMINELS : Non à l’initiative et au contre-projet

    RENVOI DES ETRANGERS CRIMINELS : Non à l’initiative et au contre-projet

    19 octobre 2010

     

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    La liste des arguments juridiques justifiant le rejet de l’initiative est longue :

    Premièrement, le catalogue de délits systématiquement passibles d’expulsion proposé par les auteurs de l’initiative est arbitraire et sans lien avec la gravité des actes. Ainsi, l’expulsion serait certes applicable en cas de viol, mais aussi en cas de simple effraction sans même qu’il y ait eu vol. De même, l’abus de prestations sociales aurait automatiquement pour effet le renvoi de l’étranger incriminé alors que l’auteur d’un non-paiement d’impôts, de blanchiment d’argent ou d’une escroquerie n’aurait pas à craindre une expulsion.

    Deuxièmement, l’expulsion automatique indépendamment de la gravité de la faute et de la peine encourue constitue une violation grossière du principe de proportionnalité pourtant garantit par la Constitution fédérale. En automatisant l’expulsion, les dispositions proposées vont clairement à l’encontre de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’Homme et violent le principe d’individualisation de la peine.

    Troisièmement, la plupart des étrangers de Suisse ont grandi dans notre pays et le plus grand nombre d’entre eux y sont nés. Après avoir purgé leur peine, ils seraient renvoyés vers un pays qu’ils ne connaissent pas, où ils n’ont peut-être plus d’attaches familiales et sociales et dont ils ne parlent peut-être même pas la langue. Notre société ne peut se dérober devant ses responsabilités : ceux qui sont nés et ont grandi dans ce pays en font partie.

    Quatrièmement, l’initiative insinue que le renvoi d’étrangers criminels n’est actuellement pas possible. Pourtant, aujourd’hui déjà, le renvoi de criminels non résidents et la révocation des autorisations de séjour sont des mesures possibles et pratiquées. Plus de 300 criminels étrangers sont ainsi expulsés annuellement.

    Cinquièmement, l’on sait de manière claire et incontestable que depuis toujours et partout les délinquants sont des hommes jeunes sans formation générale et sans perspective d’avenir. Une statistique fondée non pas sur la nationalité mais sur la formation et le revenu montrerait que c’est la pauvreté, la carence de formation et l’exclusion sociale qui sont les caractéristiques des criminels en Suisse. C’est en combattant ces facteurs que nous aurons une société plus sûre et non pas en excluant.

    Non au contre-projet

    Quant au contre-projet, il ne réussi ni à stopper l’attaque contre les institutions, ni à combattre la stigmatisation des étrangers. Loin s’en faut ! En effet, le contre projet n’est rien d’autre qu’une transcription en termes « juridiquement corrects » de l’initiative de l’UDC. L’original et la copie assimilent de la même manière étrangers et criminalité. Ils prévoient tous deux la double peine pour les étrangers. La différence entre ces textes ? La liste des infractions impliquant l’expulsion et les catégories d’étrangers concernés. Dans le contre projet, la discrimination ne concerne plus que les extra-européens. Les accords bilatéraux sont ainsi saufs, mais au prix d’une scandaleuse introduction de la discrimination à l’égard d’une partie des étrangers dans la Constitution fédérale

    Le rappel du principe de proportionnalité dans le contre-projet n’est que purement déclamatoire et de nature esthétique. Il n’a, dans les faits, aucune portée, dès lors que la sanction, c’est-à-dire l’expulsion, est obligatoire et sans possibilité d’appréciation du juge.

    Quant à l’article constitutionnel relatif à la politique d’intégration, il n’apporte rien de concret qui puisse stimuler les communes, les cantons ou la Confédération à mettre sur pied une réelle et puissante politique d’intégration. En tout cas, il n’a rien de révolutionnaire ou de novateur qui permette d’imaginer un seul instant d’entrer en matière sur une remise en cause des principes de non-discrimination et de proportionnalité dans la Constitution fédérale elle-même.

    Au final, voter 2 x NON le 28 novembre prochain c’est :

    • refuser la discrimination à l’égard des étrangers • refuser la double peine pour tout ou une partie des étrangers

    Mais aussi :

    • défendre l’Etat de droit dans l’intérêt de chacun • refuser l’affaiblissement du principe constitutionnel de la proportionnalité • refuser une constitution qui multiplie les dispositions discriminatoires

    enfin

    • réaffirmer la nécessité de dire aux sorciers xénophobes : « ça suffit ! »

    Carlo Sommaruga, Conseiller national

    http://www.carlosommaruga.ch/spip.php?article371

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  • Debout pour le journalisme en 2010!

    Sans oublier la situation en Turquie, les journalistes européens sont debout pour le journalisme

     

     

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    Aujourd'hui, la Fédération européenne des journalistes (FEJ) et ses membres, les syndicats et les associations de journalistes à travers l'Europe, profitent de la journée « Debout pour le journalisme » pour raviver l'esprit de mission et de solidarité dans le travail des journalistes.

    "Chaque 5 novembre, les journalistes participent à cette journée « Debout pour le journalisme» partout en Europe. Ils rejettent la pression commerciale, l'ingérence politique et les attaques sur les droits de travail ", a déclaré le Président de la FEJ, Arne König. "Les journalistes prennent position pour défendre des principes clés - les droits d'auteurs, l'indépendance rédactionnelle, le droit à des conditions de travail décentes et le droit à l'organisation syndicale. Tous ces éléments sont primordiaux pour gagner la confiance du public dans le journalisme en tant que force pour la démocratie. "

    La campagne « Debout pour le journalisme » a été lancée en 2007 pour défendre l'éthique du journalisme, des emplois décents et les droits syndicaux. Le 5 novembre, les journalistes à travers l'Europe rappellent les défis qu'ils rencontrent dans leur travail quotidien à travers des débats, des manifestations ou d'autres actions collectives.

    A Bruxelles, la journée a été utilisée pour lancer une campagne de solidarité avec le Syndicat turc des journalistes (TGS), dont les membres sont constamment confrontés à un climat de peur et d'intimidation. La FEJ a remis une lettre de protestation à M. Selim Kuneralp, le représentant permanent de la Turquie auprès de l'Union européenne et a demandé que son gouvernement libère les 50 journalistes actuellement détenus dans les prisons turques.

     

    La FEJ et ses membres déclarent que le 5 novembre 2010 est le moment de relancer les engagements pour la liberté des médias, le journalisme indépendant, et les valeurs de service public et  pour appeler à une plus large reconnaissance du journalisme comme un bien public. Sans de meilleures conditions de travail et sans le  respect des droits professionnels, la démocratie européenne ne pourra pas prospérer et ceci est particulièrement vrai en Europe centrale et orientale, où les syndicats de journalistes et leurs membres luttent pour surmonter l'ingérence politique dans les médias, l'absence d'emplois décents et de dialogue social sur leur lieu de travail.

     

    "Si l'avenir doit être aussi brillant que les journalistes le veulent, nous devons forcer les gouvernements à respecter nos droits fondamentaux, à commencer par la protection des sources, et nous devons obliger les employeurs à mettre fin aux coupes arbitraires dont sont victimes les rédactions, qui font du journalisme une profession frappée par la précarité » a déclaré Aidan White, Secrétaire général de la FEJ. "Nous devons aussi porter notre message aux citoyens et à tous les niveaux de la société civile. Le journalisme est une force de progrès social. Il représente une force positive, au service de tous. "

     

    Debout pour le journalisme: http://europe.ifj.org/fr/pages/5-novembre-2007-debout-pour-la-defense-du-journalisme-stand-up-for-journalism

     

    Campagne Turquie: http://www.ifj.org/en/pages/turkey-campaign-set-journalists-free

     

     

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    La FEJ représente plus de 260.000 journalistes dans 30 pays.
Pour plus

     

    d'informations, veuillez contacter la FEJ à 32 2 235.2200

     

    http://europe.ifj.org/fr/articles/sans-oublier-la-situation-en-turquie-les-journalistes-europeens-sont-debout-pour-le-journalisme

     

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  • 24 heures pour sauver Sakineh

     

    24 heures pour sauver Sakineh

     

     

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    Savez-vous que l'Iran pourrait exécuter Sakineh Ashtiani aujourd'hui?

     

    Je viens d'envoyer un message urgent aux alliés de l'Iran et aux principaux pays influents à l'ONU les appelant à intervenir pour sauver la vie de Sakineh.

     

    Découvrez plus d'informations ci-dessous et envoyez un message à votre tour:


    http://www.avaaz.org/fr/24h_to_save_sakineh/98.php?CLICKTF

     

    Chers amis,


    Aujourd'hui, l'Iran pourrait exécuter Sakineh Ashtiani.


    Notre mobilisation mondiale a stoppé la terrible sentence de lapidation en juillet dernier. A présent, nous avons 24 heures pour lui sauver la vie.


    Les alliés de l'Iran et les principaux membres de l'ONU sont notre meilleur espoir -- ils pourraient persuader l'Iran de renoncer à une exécution très suivie et au coût politique important. Cliquez ci-dessous pour leur envoyer un appel urgent à l'action et faites suivre le message à tous -- cela ne vous prendra que 3 minutes et nous sommes sa dernière chance:

     

    http://www.avaaz.org/fr/24h_to_save_sakineh/98.php?CLICKTF

     

    Le cas d'adultère impliquant Sakineh est une affaire honteuse et tragique reposant sur de nombreuses violations des droits humains. Elle a d'abord été condamnée à la lapidation. Mais le gouvernement iranien a révoqué cette sentence après la mobilisation mondiale lancée par ses enfants et dénonçant une farce de procès -- Sakineh ne parlait pas la langue utilisée par le tribunal, et les actes d'adultère dont on l'a accusée seraient survenus après la mort de son mari.

     

    Puis son avocat a été contraint à l'exil, et l'accusation a imaginé de nouvelles poursuites pour lesquelles elle serait exécutée: le meurtre de son mari. Bien qu'il s'agisse d'une double poursuite, puisqu'elle croupie déjà en prison pour complicité présumée dans ce crime, Sakineh a été torturée, a "avoué" lors d'une confession mise en scène à la télévision nationale, et a finalement été reconnue coupable. Depuis, le régime a arrêté deux journalistes allemands, ainsi que son avocat et son fils, qui a mené avec courage la campagne internationale pour sauver sa mère. Ils sont tous emprisonnés et le fils et l'avocat de Sakineh ont eux aussi été torturés et n'ont accès à aucun avocat.

     

    A présent, les militants iraniens des droits humains affirment que Téhéran vient de donner l'ordre d'exécuter immédiatement la peine de mort visant Sakineh. Elle figure sur la liste des exécutions et les prochaines ont lieu demain.

     

    Notre campagne tenace a conduit l'Iran à renoncer à la mise à mort de Sakineh par lapidation et a attiré l'attention des dirigeants des pays ayant une influence sur l'Iran, comme la Turquie et le Brésil. Nous devons aujourd'hui faire entendre nos voix au plus vite pour empêcher son exécution et tout traitement inhumain, et pour la libérer ainsi que son fils, son avocat et les journalistes allemands emprisonnés. Envoyez un message et diffusez cet appel urgent à vos amis et vos proches:

     

    http://www.avaaz.org/fr/24h_to_save_sakineh/98.php?CLICKTF

     

    Un gigantesque appel de l'opinion publique a l'autorité morale nécessaire pour empêcher les crimes les plus odieux. Utilisons ces 24 heures pour envoyer un message clair -- le monde est attentif et nous unissons nos voix aujourd'hui pour sauver la vie de Sakineh et dénoncer partout l'injustice dans le monde.

     

    Avec espoir et détermination,

     

    Alice, Stephanie, Pascal, Giulia, Benjamin et toute l'équipe d'Avaaz

     

    Sources:

     

    Sakineh pourrait être exécutée en Iran mercredi, NouvelObs:

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20101102.OBS2195/sakineh-pourrait-etre-executee-en-iran-mercredi.html

     

    Communiqué du Comité international contre la lapidation (en anglais):

    http://stopstonningnow.com/wpress/4194

     

    Iran: les comités de soutien à Sakineh redoutent une exécution imminente, AFP:

    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gLkSHuZ8nmtuGN-FF63qMt4YEDMw?docId=CNG.9a39f47e52f9072d76bbc16bfadabde8.501

     

    Iran : Sakineh pourrait être exécutée mercredi, Le Parisien:

    http://www.leparisien.fr/international/iran-sakineh-pourrait-etre-executee-mercredi-02-11-2010-1133070.php

     

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