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Demir SÖNMEZ - Page 454

  • J-10: On vote et on fait voter!


    J-10: On vote et on fait voter! (Lettre n° 4)
    Jeudi 3 mars, J-10 avant les  élections!

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    Si vous n'avez pas encore voté, c'est vraiment le moment de vous en préoccuper. Dimanche 13 mars un nouveau Conseil municipal (parlement) sortira des urnes, et chaque voix compte. Les écarts entre les différentes listes sont traditionnellement très faibles, donc votre voix a réellement une valeur. Votez et faites voter, de préférence la liste n° 2 (Les Socialistes) <http://www.ps-geneve.ch/elections-votations/elections-municipales-2011> .
    Je me permets de rappeler deux informations  essentielles:

    - Les étrangères et étrangers résidant à Genève depuis au moins 8 ans ont le droit de vote à  l'échelon municipal.

    - Le scrutin pour le Conseil municipal est basé sur le mode proportionnel. Ce qui compte avant tout, ce sont les suffrages de liste, qui déterminent le nombre de sièges de chaque groupe, et donc la légitimité à revendiquer des sièges à l'Exécutif. En 2007 chacun des 17 sièges socialistes pesait environ 420 bulletins de vote. Prendre la liste vierge et mettre juste un seul nom, sans indication de liste, est un acte très sympathique, que la personne concernée appréciera certainement. Toutefois, cette manière de faire a un effet tout à fait  marginal sur les résultats collectifs. Votre matériel de vote inclut des explications à ce  sujet.

    Cette semaine le sport et la jeunesse sont à l'honneur de la Newsletter, ainsi que les recommandations de vote de l'Association transports et environnement et de la chambre de l'Economie sociale et solidaire. Mais  d'abord un cri d'alerte sur la crise du logement!

    Les  Socialistes dénoncent l’apartheid social croissant sur le  logement

    Christian Levrat, président du parti socialiste  suisse, et Sandrine Salerno, maire socialiste de la Ville de Genève, ont  mené une conférence de presse lundi à Berne. Le message est simple :  le marché du logement est plus que saturé dans les villes suisses, et les  principales victimes en sont les personnes aux revenus modestes jeunes,  familles, personnes retraitées. Il en découle un véritable  apartheid social, qui est inacceptable. A Genève, le  problème est particulièrement criant, et ceci contribue à augmenter les  tensions sociales et le déséquilibre structurel de notre agglomération. A  Genève et Zurich, le taux de vacance des appartements est d’environ 0,2%  alors que, selon les spécialistes il faudrait au moins 2% pour assurer un  équilibre du marché. A Genève, a rappelé Sandrine Salerno, il se  construit chaque année 1'400 logements, alors qu’il en faudrait au moins  2'500 pour faire face à l’arrivée de quelque 4'500 nouveaux résidents.  Les Socialistes ont toujours dit que l’ouverture des frontières devait  s’accompagner de mesures fortes dans plusieurs domaines, dont les salaires  et le logement, justement. Malheureusement la droite fait la sourde oreille,  à Berne comme à Genève.
    Il est donc urgent de prendre des mesures, et le PS Suisse a publié une prise de positon complète à ce sujet, à consulter ici <http://www.sp-ps.ch/fre/Medias/Communiques/2011/Des-logements-abordables-pour-toutes-et-tous-les-propositions-du-PS> .

    Voici quelques liens médias issus de cette  conférence de presse :
    20Minutes <http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/Le-PS-veut-eviter-une-crise-du-logement-16186802>

     


    En  savoir plus <http://www.samikanaan.ch/actualites/01-03-2011/les-socialistes-denoncent-l%E2%80%99apartheid-social-croissant-sur-le-logement>


    Soirée  citoyenne : plus de 1'000 jeunes fêtent leur majorité  civique

    Lundi 28 février, a eu lieu la traditionnelle  « Soirée citoyenne », qui s’appelait encore il y a 10 ans les  « promotions civiques » : L’occasion de marquer dignement  l’accession à la majorité civique pour les jeunes citoyennes et citoyens  de notre canton.

    40 communes sont associées à cet événement qu’organise la Ville de Genève, ensemble avec l’Association des communes genevoises et  l’Etat. Manuel Tornare a donné un nouveau souffle à cette tradition et  propose, chaque année, un témoignage d’une personnalité ayant marqué  l’histoire par son engagement civique (social, humanitaire, politique…)  ainsi qu’un spectacle. De plus, il a joué un rôle de précurseur en y  incluant aussi les jeunes d’origine étrangère résidant dans le  canton.

    L’édition d’hier, dernière sous son égide, fut particulièrement  réussie. Les jeunes ont écouté avec une grande attention les témoignages  de Stéphane Hessel, ancien résistant français qui s’est rendu célèbre  à 93 ans en écrivant le livre « Indignez-vous », et Chum Mey,  un des seuls survivants du centre de torture des Khmers Rouges S 21. On a pu  aussi entendre le jeune avocat genevois Antoine Werner, qui s’engage  bénévolement aux côtés des victimes du génocide perpétrés par les Khmers Rouges, afin que ses responsables soient jugés.  Puisse ces témoignages inspirer les jeunes pour les inciter à s’engager  activement pour la démocratie et le respect de tous les droits humains sans  exception ! A l’heure où les peuples arabes sont en train de conquérir leur liberté et  de s’engager pour la démocratie, parfois au prix de leur vie, ce message  est d’autant plus d’actualité.
    La soirée s’est ensuite poursuivie sur un mode plus festif avec les excellentes prestations d’Eric Antoine, magicien de génie, et de  Yann Lambiel, humoriste, chanteur et imitateur talentueux.

    En  savoir plus <http://www.samikanaan.ch/actualites/01-03-2011/soiree-citoyenne-plus-de-1000-jeunes-fetent-leur-majorite-civique>


    Genève ville de  sport, ville en mouvement!

    Le sport représente un réel  enjeu de société, comme loisir qui rassemble au-delà des origines, des  âges, des statuts sociaux, bien sûr! Mais aussi comme outil au service de  la santé, de la cohésion sociale, de l'éducation, de la promotion de  l'égalité hommes-femmes ou de l'intégration. Le sport est également un  domaine qui génère de nombreux emplois directs et  indirects.
    Au vu des défis qui attendent le  sport genevois, des initiatives déjà engagées, et de la motivation  certaine des acteurs concernés, tous les ingrédients sont réunis pour que  la politique sportive figure dans les principaux sujets de la prochaine  législature!  

    A lire sur mon blog <http://samikanaan.blog.tdg.ch/archive/2011/02/28/geneve-ville-de-sport-ville-en-mouvement.html> !


    Promotion du hockey sur glace: pour une stratégie  cohérente et crédible

    Alors que la phase des play-off  avait commencé par une belle victoire du Genève-Servette Hockey Club en  match extérieur contre Zug (en espérant que le GHSC reprenne le  leadership!), le dossier de la Patinoire des Vernets fait l'objet de  nombreuses interventions publiques. La période électorale n'y est  certainement pas pour rien mas il est vrai que ce dossier est important et  mérite notre attention.

    Seule une approche globale et  cohérente garantira des solutions viables à long terme pour que le Genève Servette Hockey Club puisse jouer  encore longtemps dans de bonnes conditions et que le public genevois puisse  pleinement profiter de sa passion pour les sports de  glace.
    A lire sur mon blog <http://samikanaan.blog.tdg.ch/archive/2011/02/25/c66a394bbbe012b06d646b0735e3acbc.html> !


    L'ATE met les candidat-e-s sur le  grill!

    A quelques jours des élections municipales du 13  mars, selon une tradition bien établie, l'ATE-Genève donne la possibilité  à ses membres et aux citoyen-ne-s que cela intéresse de faire un choix  éclairé et de voter pour des candidat-e-s qui partagent leurs valeurs - sur  la base d'un questionnaire qui leur a été envoyé.

    La liste des candidat-e-s les plus «ATE-compatibles» est  disponible sur le site de  l'ATE <http://www.ate-ge.ch> , ainsi que l'intégralité des réponses de chacun-e. C'est  l'occasion de rappeler qu'en Ville de Genève  <http://www.ate-ge.ch/images/stories/municipales2011/geneve.pdf> deux membres du comité de l'ATE Genève  sont candidats sur la liste Socialiste, Grégoire Carasso et ... Sami  Kanaan.

    En  savoir plus <http://www.samikanaan.ch/actualites/27-02-2011/late-met-les-candidat-e-s-sur-le-grill>


    L’Economie  sociale et solidaire : une force pour Genève !

    En  appuyant leurs actions sur le respect de critères éthiques, sociaux et écologiques ; en mettant l’accent sur la  personne avant le profit ; en mobilisant prioritairement les ressources  locales pour répondre aux besoins de proximité ; les structures de  l’Economie sociale et solidaire (ESS) représentent une force pour toutes  et tous les territoires dans lesquels elles sont implantées…et Genève ne fait pas  exception à la règle.

    A Genève, l’ESS est présente dans quasiment tous les secteurs de l’économie et couvre un large éventail de projets innovants  en matière d’habitat coopératif, de mobilité douce, de commerce  équitable, d’agriculture contractuelle de proximité ou encore de finances  solidaires. Selon une étude publiée en 2010 par APRES-GE <http://www.apres-ge.ch/index.php> (l’organisme faîtier de l’ESS à Genève), l’ESS représente environ  10 % des emplois à GE, soit plus de 1000 organisations et plus de 20'000  emplois (NB c’est le même % que dans la plupart des pays européens).
    L’ESS est une démarche économique fondée sur  des valeurs d’égalité, solidarité et responsabilité ; c’est donc  bien une force pour Genève et Sandrine Salerno l’a bien compris en menant  une politique très active de promotion de l’ESS !

    Les candidat-e-s au Conseil administratif de la Ville de Genève ont reçu un questionnaire d’APRES-GE concernant l’ESS. Quatre  d'entre eux ont pris le temps de répondre, dont votre serviteur et Sandrine  Salerno. Vous pouvez consulter leurs réponses <http://www.apres-ge.ch/index.php?option=com_content&task=view&id=2296&Itemid=33> . Par ailleurs APRES-GE a publié la liste des candidatures <http://www.apres-ge.ch/index.php?option=com_content&task=view&id=2295&Itemid=33> qu'elle recommande comme  faisant partie d'une des structures membres d'APRES, dont votre serviteur  (OSEO et ATE).
    En  savoir plus <http://www.samikanaan.ch/actualites/02-03-2011/l%E2%80%99economie-sociale-et-solidaire-une-force-pour-geneve>

    Discrimination des porteurs de lunettes -  suite

    Pour faire suite à mon article  <http://samikanaan.blog.tdg.ch/archive/2011/02/23/discrimination-injuste-des-porteurs-de-lunettes.html> de la semaine passée, je signale qu'une pétition  <http://www.lematin.ch/actu/suisse/petition-remboursement-lunettes-enfants-387103> a été lancée par la Fédération romande des  consommateurs-trices (FRC) <http://www.frc.ch/index.php> , afin que les lunettes soient au moins  remboursées pour les enfants jusqu'à 18 ans, pétition qu'on peut signer ici <http://www.frc.ch/petitions/?petition=3> .

    Un clin d'oeil sur  l'intégration

    Et pour terminer Le Duo d’Extrêmes  Suisses chante les vertus de l’intégration. C’est étonnant, mais  indéniable :
    http://www.cousumouche.com/xtremes/030_le_metis_du_village.htm



    Me  désabonner de ce bulletin <http://www.samikanaan.ch/newsletter/confirm/remove/d041bddb82969t1>

     

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  • Turquie : un modèle pour le monde arabe ?

    Turquie : un modèle pour le monde arabe ?


    Depuis début de l’année 2011, un vent de liberté souffle sur les pays arabes. Des pouvoirs totalitaires tombent l’un après l’autre (Tunisie, Egypte..,). La grande préoccupation de l’Occident consiste actuellement au remplacement de ces régimes archaïques. Dans ce cadre,  la Turquie, avec à sa tête le parti islamiste de Recep Tayyip Erdogan, est fréquemment donnée comme exemple ces dernières semaines. Voyons de près si le régime turc peut constituer un exemple pour le monde arabe.

    Un Etat bâti sur des génocides

    Les fondateurs de la Turquie dite « moderne » ont bâti ce pays sur le génocide des peuples et de leurs cultures. Leurs successeurs ont poursuivi la même sale besogne. En voici quelques exemples :


    · Le génocide des Arméniens et des Assyro-Chaldéens (1915-1917) : 1,5 million d’Arméniens ont été massacrés par l’armée turque entre 1915 et 1917

    · Le massacre des Kurdes, Alévis et Kizilbachs de Koçkiri (1919-1921)

    · L’expulsion brutale de 1.2 million Grecs (1923-1924)

    · Le massacre des Kurdes et des Assyriens après la révolte de Sheikh Said (1925-1928)

    · Les massacres des Kurdes, Alévis et Kizilbachs de Dersim : 40’000 morts et 12’000 personnes déplacées (1935-1938)

    · Les lois iniques et les déportations d’Arméniens, de Juifs, de Grecs (1942)

    · Les pogroms d’Istanbul et d’Izmir contre les Grecs, les Arméniens et les Juifs (1955)

    · La guerre contre les Kurdes de 1984 à ce jour, plus de 40’000 Kurdes ont été tués.

    · La destruction de 3848 villages kurdes et les déplacements forcés de trois à quatre millions de paysans kurdes entre 1989 et 1998. Le but des auteurs de ces crimes contre l’humanité était de « turquiser » les terres de ces peuples, en exterminant d’abord les non-musulmans, puis les musulmans non-turcs et/ou, à défaut, de les assimiler.

    Actuellement, on ne compte que 76.000 Arméniens, 15’000 Grecs et 2’000 Assyriens vivant en Turquie. Quant aux Kurdes, s’ils constituent le plus grand peuple du monde sans Etat (plus de 20 millions en Turquie), ils sont toujours opprimés et menacés dans leur existence.

    En effet, la politique d
    ’assimilation des Kurdes, par les gouvernements successifs turcs, a rencontré de fortes résistances. Aucune solution, autre que militaire, n’a jamais été réellement mise en œuvre pour sortir de l’impasse : la guérilla du PKK  s’exerce depuis 1984 et la lutte antiterroriste a déjà coûté 250 milliards d’euros et 42 000 vies humaines, 4 000 villages brûlés, des millions de déplacés et une obsession sécuritaire qui maintient la société turque dans un état de «

    terreur ». Et le PKK n’est que le vingt-neuvième mouvement d’insurrection lancé contre la Turquie en moins d’un siècle… Le gouvernement d’Erdogan ne fait pas exception à la règle. Pourtant, ce dernier avait lancé en grande pompe, en 2009, une démarche (y compris auprès du PKK) pour chercher une solution à la question kurde. Peu de temps après, les autorités turques ont lancé une opération de grande envergure pour incarcérer près de deux mille dirigeants, élus (y compris des maires) du parti pour une société démocratique (DTP, pro-kurde) et des organisations de la société civile telles que l’Association des droits de l’homme. Le discours tenu par M. Erdogan, à la veille des élections législatives (prévues en juin 2011), est guère différent que le parti d’Action nationale (fasciste) turc.

    Violations des droits de l’homme

    Le bilan des violations massives des droits de l’homme est effrayant en Turquie :

    · Durant les 20 dernières années, 20 000 (vingt-mille) opposant-e-s ont été victimes d’exécutions sommaires et extrajudiciaires, plus de 1200 autres de disparitions forcées. 428 enfants ont été tués par les forces de l’ordre turques et/ou par l’explosion des mines anti-personnelles.

    · Durant ces 8 dernières années (règne du parti de M. Erdogan : de 2002 à fin 2010) :

    · 8 710 personnes ont été torturées ;

    · 87 513 personnes ont été placées en garde à vue, dont 11 034 ont été inculpées et incarcérées ;

    · 232 partis et associations ont été interdits ou ont fait l’objet d’une procédure d’interdiction ;

    · 627 organisations, parti politiques, agences de presse et associations culturelles dont les sièges ont été perquisitionnés ou saccagés ;

    · 671 publications interdites ou censurées ;

    · 200 journalistes ont été incarcérés ;

    · 2 498 personnes poursuivies en raison de leurs opinions ont été condamnées à un total de 6155 années de prison et 108 milliards TL d’amende ;

    · 980 étudiants ont été interdits de cours de 1 semaine à 1 an et 104 autres ont été expulsés pour avoir revendiqué l’enseignement dans leur langue maternelle.

    · Selon les chiffres officiels, les prisons turques comptent actuellement 6217 prisonniers politiques et 2113 enfants.

    Laïcité en Turquie

    Selon les données du Ministère des affaires religieuses (Diyanet Isleri Baskanligi), ce dernier gère 82000 mosquées et emploie 94207 fonctionnaires. Rattaché au Cabinet du Premier Ministre, son budget s’élève à 2,7 milliards Livres turques [1]. Ce qui équivaut aux budgets cumulés de huit ministères. A titre de comparaison, la Turquie compte 67000 écoles publiques et 1200 hôpitaux.

    Contrairement à la pluralité de son titre, les activités du Ministère des affaires religieuses sont destinées exclusivement aux musulmans sunnites. Les minorités religieuses, reconnues pourtant par le traité de Lausanne (Chrétiens et Juifs), ne bénéficient pas du budget dudit ministère. Il en est de même pour les Alévis qui constituent pourtant près de 20 % de la population de la Turquie. Pire, les biens (immobiliers) des minorités religieuses non musulmanes, confisqués il y a plusieurs décennies, ne sont toujours pas restitués. La politique poursuivie est de forcer les minorités religieuses à se convertir au sunnisme.

    De plus, ce ministère, au travers de sa fondation (Türkiye Diyanet Isleri Vakfi) créée en 1976, occupe une place importante dans l’économie turque avec un millier de filiales et des trillions de capitaux. Il est actif dans les domaines suivants : construction, publications, alimentation, assurances, textile, enseignement, chimie et finances.

    Dette extérieure, chômage et pauvreté

    L’économie turque est encore et toujours sous le coup des politiques néolibérales dictées par des institutions financières internationales (FMI et Banque mondiale). La dette extérieure de la Turquie s’élève actuellement à 254 milliards de dollars américains dont 124 milliards ont été contractés par le gouvernement d’Edogan ces huit dernières années.

    Suite à l’application des politiques néolibérales, pratiquement toutes les entreprises étatiques ont été privatisées et des centaines de milliers de personnes ont été licenciées. Selon les chiffres officiels de 2009, il y a trois millions de chômeurs en Turquie. Ce chiffre ne comprend pas les sans -emplois dans les zones rurales et les bidonvilles (estimés également à trois millions) ainsi que les femmes au foyer (12 millions). Ainsi, la Turquie compte 23 millions d’actifs (y compris à temps partiel) sur une population de 73 millions.

    Toujours selon les chiffres officiels, plus de 12 millions de personnes (18,8 % de la population) vivent au-dessous du seuil de la pauvreté. Selon une recherche du syndicat DISK, un salaire mensuel de trois mille livres turques  est nécessaire pour un ménage de quatre personnes. Or, le salaire minimum fixé par le gouvernement turc au début de cette année est de 796.50 livres turques.

    Relations Turquie - Israël

    Outre ses relations économiques, la Turquie entretient une collaboration étroite avec Israël sur le plan militaire. Elle est basée sur l’Accord de coopération en matière de défense, signé en 1994. Dans ce cadre, la Turquie a récemment conclu avec Israël l’achat d’armement et la modernisation de sa flotte d’avions de combat pour un montant de 2,5 milliards de dollars américains. En plus de ces achats, Israël utilise l’espace aérien turc et la base aérienne de Konya pour la formation de ses soldats.


    Conclusion

    Membre de l’OCDE, de l’OSCE, du Conseil de l’Europe et du G20, la Turquie « moderne » est un allié stratégique de l’Occident. De plus, elle est membre de l’OTAN, possédant  la deuxième plus grande armée (en effectif) de ce pacte militaire impérialiste. A ce titre, elle joue le rôle de gendarme pour les intérêts occidentaux.

    Avec la Turquie et Israël, l’Egypte constitue une pièce maitresse de la politique occidentale dans la région. En effet, depuis l’accord de paix entre Israël et l’Egypte en 1979, ce dernier a reçu (depuis cette date) des Etats-Unis 64 milliards de dollars d’aide dont 40 pour l’équipement militaire. La perte du contrôle de ce pays pour l’Occident aura des conséquences désastreuses. C’est ce qui explique certainement l’éloge occidentale à Erdogan (qualifié pourtant d’inculte dans des câbles diplomatiques américains rendus publics par Wikileaks).

    Ironie du sort, l’Occident propose comme modèle aux anciennes colonies de l’Empire ottoman un régime qui rêve de mener une politique néo-ottomane dans la région.

    La tentative d’imposer le modèle turc aux peuples arabes signifie que ces derniers sont condamnés à vivre sous la répression, dans la pauvreté et le chômage. Cela signifie également que les peuples arabes n’ont pas le droit à vivre dans la démocratie et jouir des libertés fondamentales.


    Si la Turquie constitue vraiment un modèle, pourquoi l’Union européenne la laisse-t-elle poireauter à sa porte depuis 1987 ?

    A l’instar d’autres peuples, les peuples arabes aspirent à la liberté et la démocratie. Ils n’ont pas besoin de modèle ; ils sauront trouver le régime qui leur convient pourvu qu’on les laisse  en paix.

    Maison Populaire de Genève

    Demir SÖNMEZ

    Genève, le 27 févr. 11
    [1]  1 US dollar vaut 1,5 Livre turc.

    Maison populaire de Genève
    Case postale 1141 CH-1211 Genève 1
    BCGE ccp 12-1-2 compte 5021.30.88 – Clearing : 788  
    www.assmp.org <
    http://www.assmp.org>  
    assmp@assmp.org <mailto:assmp@assmp.org>

  • L'Alternative rose-verte-rouge pour maintenir la majorité au Conseil Municipal

     

    Sylvain Thévoz (Candidat Socialiste)

    " Socialistes, Verts, Ensemble à Gauche, nous voulons continuer de faire de Genève une ville de l'Alternative où les inégalités sont combattues, les différences fécondées, et la qualité de vie développée."

     

    Alfonso Gomez Cruz (Candidat Les Vert)

    La gauche n'est jamais arrivée au pouvoir que rassemblée: "L'union est un combat !", lançait Etienne Fajon dans les années 1970 !

    Parfois c’est aussi la fête et la bonne humeur !

     

    Tobia Schnebli (Candidat Ensemble à Gauche)

    Même avec ses moyens financiers réduits, Ensemble à Gauche est une composante essentielle de la majorité de l'Alternative en Ville de Genève.

    En unissant ses forces dans une seule liste, Ensemble à Gauche donne toutes les chances à l'Alternative rose-verte-rouge de maintenir la majorité au Conseil Municipal.


    Un bon résultat d'Ensemble à Gauche est essentiel non seulement pour barrer la route à la droite néo-libérale, populiste et défendant les milieux fortunés, mais aussi pour défendre fermement les intérêts de la population pour une ville solidaire, écologique, conviviale et populaire.

     

    Julien Cart (Candidat Les Vert)

    L'Alternative : unité et solidarité pour maintenir la majorité !

    En ce dimanche 27 février, deux semaines jour pour jour avant l'élection au Conseil Municipal en Ville de Genève, les candidat-e-s de l'Alternative, qui regroupent les Verts, les Socialistes et Ensemble à Gauche, se retrouvent pour une photo de campagne afin de marquer leur unité pour garder la majorité de gauche.

    Dans un canton où la droite est majoritaire, la Ville de Genève apparaît encore un bastion imprenable pour une droite trop divisée pour espérer renverser la majorité. La menace vient avant tout des formations extrêmistes, comme l'UDC et le MCG, qui basent leur campagne sur la peur et le rejet, et qui pourraient remettre en question l'hégémonie du camp rose-vert-rouge. C'est donc fort-e-s de leur unité et de leur volonté de coopérer lors d'une législature qui s'annonce tout aussi passionnante et difficile que la précédente, que les candidat-e-s se se sont réuni-e-s, avant de jeter leur dernières forces dans la bataille.

    S'il demeure quelques incertitudes et quelques méfiances des un-e-s et des autres quant aux scénarios pour l'élection des candidat-e-s au Conseil administratif, une chose est certaine : la volonté populaire sera la grande révélatrice des nouvelles forces en présence, et décidera pour beaucoup les stratégies qui devront permettre, on l'espère, à l'Alternative de maintenir ses 4 sièges à l'exécutif de la Ville. Il faudra alors, au soir des élections du 13 mars, que l'Alternative se montre aussi unie que lors de cet après-midi au bord de l'Arve. En effet, un échec dans la reconduction de cette majorité serait très mal vécu au sein de chaque formation. Unité, solidarité et coopération, voilà qui doit être le maître mot du combat de chacun-e au sein de l'Alternative, afin de pouvoir fêter de belles victoires lors des prochains scrutins électoraux !

    Julien Cart

    co-président Jeunes Vert-e-s Genève

    candidat Ville de Genève, Les Verts, liste no3

     

     

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