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Demir SÖNMEZ - Page 397

  • TaPiGé, Alors les TPG ça marche?

    Les genevoises et genevois étaient près d'une centaine cet après-midi pour dire leur mécontentement envers le nouveau réseau TPG. Les manifestant-e-s ont récolté des signatures à travers une pétition qui critique avant tout le concept de transbordement à Plainpalais et à Bel-Air et demande le retour des lignes 13 et 16. Surtout, c'est une volonté des citoyennes et citoyens d'être dorénavant associé-e-s par le biais d’associations notamment, aux nouveautés qui les concernent en premier lieu. Cette demande semble pertinente, lorsqu'on sait que les changements ont été fait par des techniciens, au nom de critères économiques qui permettent d'améliorer pour les TPG leur niveau d'exploitation, mais laisse de côté les préoccupations pourtant centrales des usagères et usagers. Augmenter l'offre à tout prix ne sert donc finalement pas les intérêts des TPG, qui devront à l'avenir faire primer le confort des usagers sur les intérêts économiques et la rentabilité. Par ailleurs, Genève doit clairement mettre l'accent sur la fluidité des transports publics. En effet, il ne suffit pas de construire une ligne de tram puis de décréter que Cornavin est désormais à 18 minutes de Bernex pour que l'efficacité suive (il faut non seulement le double de temps, mais en plus 1 tram sur deux fait marche arrière...). Dès lors il faut pour Genève une vraie politique qui mette en 1er lieu l'accent sur l'accès en voie propre des trams, la création d'une ligne qui traverse le pont du Mont-Blanc, et s'acheminer gentiment vers la fermeture de l'accès aux voitures dans l'hypercentre. La magistrate Michèle Künzler, a en effet été largement abandonnée par les autres départements. Or un changement aussi radical demandait des soutiens et une reconsidération générale de la politique de la mobilité à Genève. Espérons que la manifestation d'aujourd'hui et celles qui suivront permettront d'aller dans ce sens. ( Julien Cart -  Conseil Municipal ville de Genève )

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    A lire également : Haykel EZZEDDINE : Quand une manifestation fait un flop!

     

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  • L’arrestation de l’ex-chef de l'armée turque: une opération de dissimulation du massacre?

    L’arrestation de l’ex-chef de l'armée turque: une opération de dissimulation du massacre?


    Rien n'indique que le gouvernement Erdogan rende la justice, même en emprisonnant un ex-chef de l'armée. Le régime AKP qui a déjà pris le contrôle de l'armée a emprisonné un ancien chef d'état-major au moment où il était accusé de dissimuler le massacre de 35 kurdes tués dans le raid du 28 décembre. La guerre du pouvoir menée par le gouvernement Erdogan n'est pas une lutte pour la démocratie.

    Il n'est pas étonnant pour les kurdes de voir une telle opération quand le gouvernement est sous le feu des critiques. C'est une logique des gouvernements répressifs. L'emprisonnement de ces généraux qui devaient être jugés depuis longtemps n'est en aucun cas un avancement vers la démocratie, mais la poursuite de la guerre du pouvoir.  Le but de ces arrestations n'a jamais été de rendre la justice ou de consolider la démocratie.

    Le 5 décembre, l'ex-chef d'état-major des armées turques, le général à la retraite Ilker Basbug, a été placé en détention préventive sous l'accusation d'avoir voulu renverser le gouvernement. Le gouvernement Recep Tayyip Erdogan et son allié fort, la confrérie de Fethullah Gulen, avaient déjà pris le contrôle de l'armée, comme dans la police, les services secrets et au sein de la justice.

    Erdogan créé sa propre structure profonde

    Malgré l'arrestation de quelque 250 officiers accusés d'avoir conspiré contre les islamo-conservateurs, le pays n'est toujours pas dans la bonne direction. Aucun de ces officiers n'est jugé pour des crimes contre les kurdes, au contraire ce peuple continue d'être massacré par l'armée qui a changé de main.

    L'emprisonnement de Basbug intervient au moment où le gouvernement est sous le feu des critiques pour  le massacre des civils kurdes dont 19 enfant dans les bombardement du 28 décembre contre un village kurde de la région de Sirnak. C'est un « massacre collectif » et « délibéré » pour les associations des droits de l'homme et des ONG, « un massacre planifié depuis Ankara » selon le principal parti kurde BDP.  Le silence, les tentatives de dissimulations, le refus du gouvernement de s'excuser et de rendre des comptes confirment ces jugements. Le premier ministre Recep Tayyip Erdogan et ses ministres ont accusé le BDP et les journalistes, au lieu d'ordonner une enquête transparente et approfondie.

    « Ce n'est pas un événement ordinaire. Tous ceux qui commettent des crimes, quel que soit leurs fonctions, doivent être jugés équitablement.  Mais tout cela ne peut pas être utilisé pour les intérêts politiques du pouvoir. Le pouvoir en place demande des comptes aux structures profondes d'une part, il instaure sa propre structure profonde d'autre part » a déclaré Selahattin Demirtas, le co-président du BDP.  Il a appelé les procureurs qui ont préparé le réquisitoire  à entendre aussi des villageois kurdes qui ont vu leurs villages détruits par les militaires et des familles de disparus.

    Tentative de dissimuler le massacre

    Pour Kemal Kilicdaroglu, chef du Parti républicain du peuple (CHP), les tribunaux disposant de compétences spéciales ne sont pas des tribunaux qui rendent la justice mais qui entérinent des décisions prises par l'autorité politique. Affirmant qu'il est « claire que c'est pour masquer » le massacre de 35 kurdes, il a déclaré que lorsque le gouvernement se trouve sous le feu des critiques, il mène de telles opérations pour changer la page.

    La loi n'est pas la même pour tous

    Un gouvernement qui a pu garder le silence pendant 15 heures après le massacre et qui a pu réussir aussi à faire taire les medias « mainstream » pendant ce temps ne sera pas convaincant dans ses actions « soi-disant » pour consolider la démocratie, même en arrêtant des généraux criminels.

    Un premier ministre qui a fait sa première déclaration sur le massacre 27 heures plus tard, non pas pour s'excuser ou rendre des comptes mais pour féliciter son armée, ne saura pas s'avancer vers la démocratie. Dans un pays où les tribunaux spéciaux se comportent pire que les anciennes cours militaires, on peut ne pas avoir la confiance en la justice quand le président turc Abdullah Gul dit que «la loi est la même pour tous ». Où est la loi quand on bombarde des civils innocents, exécute en pleine rue des manifestants, utilise des armes chimiques, violent les femmes, commet des crimes d'honneur ou des crimes contre l'humanité et quand on tue des enfants ?

    Vers où se dirige la Turquie ?

    Vers où s'avance-elle la Turquie ? Pour avoir une idée, il faut se rappeler de ces paroles d'Erdogan, tenues en décembre 2002 en Russie : « La question kurde n'existe pas si tu n'en pense pas ».

    Lorsqu'on enferme 96 journalistes, 500 étudiants, 36 avocats, près de 40 syndicalistes, au moins 15 défenseurs des droits de l'homme, des centaines d'élus dont 18 maires et huit députés et des centaines d'enfants et des femmes politiques, ce n'est surement pas pour la démocratie, mais peut-être pour créer une société qui ne pense pas, une société sans opposition, sans réaction, un société où des citoyens devenus adeptes et partisans, sinon pourquoi autant d'agressivités et de pratiques fascisantes contre tous ceux qui critiquent ?  Reste à savoir s'il peut réussir pour la survie de son hégémonie.  Le seul obstacle c'est l'opposition kurde, qui ne pliera jamais le genou devant ce gouvernement. Mais quand le mouvement de la liberté et de la démocratie kurde réussie à rester debout malgré le "terrorisme" d'Etat, les autres tombent...

    « Nous ne reculerons pas. Nous avons payé le prix jusqu'aujourd'hui. Ce n'est pas le jour de la peur et de prendre du recul. Aucune armée n'est plus forte que la force du peuple. Nous ne perdrons pas ! » dit le BDP.  (Egalement publié sur l'ActuKurde)

     

    http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-azadi/070112/l-arrestation-de-l-ex-chef-de-larmee-turque-une-operation-de-dissimula

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  • Stop au bain de sang commis par le pouvoir militaro-islamiste en Turquie !

    Stop au bain de sang commis par le pouvoir militaro-islamiste en Turquie!

    images.jpegC’en est assez.

    Assez des manipulations et des machinations du pouvoir militaro-islamiste qui, tout en donnant des leçons de démocratie aux pays arabes, continue sans cesse de massacrer les enfants des civilisations plus anciennes de la Mésopotamie !


    Après les Arméniens et les Assyriens il y a un siècle, Ankara continue aujourd’hui la persécution des Kurde
    s.

    Trente-cinq villageois kurdes ont été tués mercredi soir à la frontière turco-irakienne par l’armée turque lors de raids aériens à Ulude
    re.

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    "Ils nous ont délibérément massacrés. Pourquoi tout ce sang a été versé ? Ils doivent nous répondre" : les larmes aux yeux, Kitan Encu, qui a perdu onze parents durant les bombardements près de son village kurde orchestré par l’armée aérienne turque, ne cache pas sa révolte.

    Selahattin Demirtas, co-président du BDP, principale formation pro-kurde de Turquie, a dénoncé un “carnage”, assurant que l’ensemble des victimes étaient des civils.

    C’en est assez.

    Il ne s’agit pas d’une simple bavure. C’est un nouvel épisode des opérations meurtrières déclenchées par le chef islamiste Tayyip Erdogan et par ses généraux qui siègent au Conseil de la sûreté nationale.

    Sous ce nouveau régime militaro-islamiste, des milliers de dirigeants kurdes, des centaines de journalistes et juristes vont célébrer le nouvel an derrière les barreaux simplement pour avoir revendiqué les droits et les libertés du peuple kurde ainsi que des minorités nationales et religieuses d’Anatolie à l’instar des pays européens dont la Belgique.

    Les intellectuels, écrivains, éditeurs brillants du pays croupissent actuellement dans les prisons turques.

    En guise de contrecarrer un projet de loi relatif à la pénalisation du négationnisme en France, tous les partis politiques turcs confirment leur opposition honteuse à la reconnaissance du génocide des Arméniens perpét
    ué en 1915.

    La plupart des médias écrits et audio-visuels turcs, sous le contrôle du régime, continuent d’accuser les opposants de haute trahison à la patrie et à la suprématie turco-islamique tout en ignorant les violations des droits de l’Homme.

    C’en est assez.

    Ses crimes de longue date n’empêchent pas le pouvoir militaro-islamiste de donner des leçons de démocratie à la Syrie en la sommant d’engager des réformes démocratiques et à mettre fin à la répression.

    Assez de l’hypocrisie des dirigeants des puissances occidentales qui se taisent devant les crimes odieux commis sans cesse par l’armée, la police et la justice de leur allié stratégique et géopolitique qu’ils imposent comme un modèle sur mesure aux millions d’opprimés du Moyen-Orient de l’Afrique du nord.

    Quant aux médias occidentaux, ils passent sous silence les crimes perpétuels de ce pouvoir assoiffé de sang ou en parlent dans quelques lignes comme de simples faits divers.

    C’en est assez.

    Il faut mettre fin à cette mascarade et réagir tout de suite face aux crimes commis par le pouvoir militaro-islamiste.

    En tant qu’organisations issues de l’émigration politique et en provenance de Turquie, nous appelons les dirigeants et médias belges et européens à ne plus rester complices d’Ankara et à prendre des positions fermes dans toutes les instances gouvernementales et parlementaires contre les atrocités et violations des droits de l’Homme commis dans ce pays candidat à l’Union européenne.

    L’Association des Arméniens Démocrates de Belgique

    L’Institut Assyrien de Belgique

    L’Institut Kurde de Bruxelles

    La Fondation Info-Türk

    collectif1971@scarlet.be