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Demir SÖNMEZ - Page 332

  • Le bus « Liberté pour OCALAN » est arrivé à Genève

    Le bus qui a pris son départ après le 20ème festival culturel qui a eu lieu à Mannheim, le 8 septembre, parcourra 69 villes centrales à travers 8 pays d’Europe. La tournée a pour but de sensibiliser et de promouvoir activement le soutien public pour la liberté du Leader Kurde, Abdullah OCALAN.

    Aujourd’hui, le bus est arrivé à Genève, où une centaine de personnes a pris part à une manifestation pour demander la liberté d’Abdullah OCALAN. Le rassemblement a été suivi de discours et danses folkloriques sur la place des Nations.  Les manifestants ont promis de travailler activement pour la campagne de signatures (LIBERTE POUR OCALAN) en faveur du leader kurde actuellement en prison en Turquie.

    Les activistes Kurdes ont également tenu une réunion au centre culturel kurde de Genève durant la soirée.

    La prochaine destination du bus sera Rome en Italie, une ville historique pour le peuple kurde dont le leader a été arrêté dans la capitale italienne le 13 novembre 1998. Demain, également à Rome, les kurdes demanderont la liberté pour OCALAN. Le combat continue!

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    Qui est Abdullah Öcalan ?

    Des millions de Kurdes considèrent Abdullah Öcalan comme leur représentant. Environ trois millions et demi d'entre eux l'ont affirmé en signant la pétition menée en ce sens en 2006. Il est leur  leader dans la lutte pour les droits culturels et démocratiques, et il est devenu le symbole de la liberté pour les Kurdes. Öcalan, qui s'oppose à la séparation et à la sécession, milite pour un Moyen-Orient démocratique avec des droits égaux pour tous les peuples : voilà les propositions qu'il fait et les perspectives qu'il propose.

    Son engagement pour la paix

    Depuis 1993, avec ses efforts infatigables pour la paix, Öcalan essaie de créer les conditions pour une solution pacifique au conflit. Enlevé illégalement et emprisonné depuis 1999, Öcalan n'a pas pour autant renoncé à son engagement pour une résolution pacifique de la question kurde et, à sa demande, la guérilla maintient la suspension de ses actions, décrétée unilatéralement malgré les attaques de l’armée turque depuis le mois d'août 2010.

    Isolation

    A maintes reprises et depuis 1999, le Conseil de l'Europe et le Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants (CPT) ont critiqué l'isolement inhumain dans lequel était maintenu Öcalan. Il était le seul prisonnier sur l’île – surveillé par 1000 soldats et totalement isolé du monde extérieur. Depuis la fin de l’année 2009 il n’y a désormais plus qu’un prisonnier isolé mais six – Öcalan ne peut que très rarement voir les 5 autres prisonniers, on l’a toujours privé de ses droits fondamentaux.

    Ainsi les conditions à Imrali restent les pires de toutes les prisons turques. Le seul responsable est le gouvernement, car les militaires n’ont plus le contrôle de la prison

    Escalade de la violence

    Le gouvernement simule les reformes démocratiques, mais les maires kurdes démocratiquement élus et des centaines de politiciens ont été emprisonnés, des députés traînés devant la justice et leur organisation politique, le Parti pour une Société Démocratique, banni; de lourdes peines sont prononcées même à l'encontre des enfants. L’utilisation de la langue kurde est toujours limitée par des interdictions.


    Il n’y a toujours aucune école publique où le kurde est enseigné. Le commandement militaire continue de bombarder à sa guise, jusque sur le territoire irakien. La soi-disant « initiative kurde » du gouvernement n'a eu presque aucun résultat. La menace d'une nouvelle escalade de la violence est imminente, provoquée par la politique irresponsable du gouvernement de l'AKP.

    Erdogan se défile pour ne pas négocier

    Le gouvernement AKP essaie, une fois de plus, de tromper la communauté internationale. Au lieu de saisir la main tendue pour la paix et de s'engager dans la voie d'une résolution de la question kurde, Erdoğan et ses ministres provoquent les Kurdes et tentent de briser leur volonté. Ils encouragent les pogroms antikurdes et donnent carte blanche à l'armée pour mener ses opérations, le tout sous couvert de la mascarade d'une « politique démocratique ». En août 2009, Abdullah Öcalan a proposé une « feuille de route pour la paix »


    contenant des propositions concrètes pour une solution pacifique. Depuis, le gouvernement essaye d’empêcher que l’opinion publique ne voie ce texte. Ceci dit il est connu que le gouvernement « dialogue » depuis longtemps avec Öcalan. Or, le prochain pas devrait suivre : des négociations sérieuses sur la résolution de conflit.

    Pourquoi sommes-nous ici ?

    Une fois de plus, nous venons manifester contre le complot international qui a conduit à l'enlèvement d'Abdullah Öcalan, le 15 février 1999, il y a de cela presque 11 ans. Nous voulons la paix et une solution démocratique pour le Kurdistan et la Turquie. Nous croyons qu'Abdullah Öcalan, avec ses concepts pour une autonomie démocratique dans une république démocratique, est l'architecte et le garant d'une telle solution. La torture inhumaine et l'isolement pratiqués à son encontre doivent cesser, et il doit être reconnu comme partenaire pour une solution politique.

    C'est pourquoi, nous exigeons :

    ● La fin de la torture et de l'isolement, et la fermeture définitive de la prison d'Imrali !

    ● Reprise immédiate des négociations pour une résolution politique des conflits !


    ● Le dialogue, pas la violence : Liberté pour Abdullah Öcalan - Paix au Kurdistan !

    Paix au Kurdistan

    Initiative Internationale « Liberté pour Abdullah Öcalan – Paix au Kurdistan »

    www.freedom-for-ocalan.com
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    Maison Populaire de Genève

    www.assmp.org

  • Pétition : Soutenir les grévistes de la faim kurdes, 46 jours grève de la faim!

    Des prisonniers politiques kurdes mènent une grève de la faim 

    collective dans les prisons turques depuis maintenant 46 jours

     

    à Monsieur Thorbjørn Jagland

    Secrétaire Général du Conseil de l’Europe

    Avenue de l’Europe 67 075 Strasbourg

    PETITION

    Objet : prendre en considération le cri des Kurdes de Turquie

    Monsieur le Secrétaire Général,

    Depuis 2009, piétinant sans aucune retenue la démocratie et les libertés, le gouvernement de Turquie a emprisonné près de 9 000 Kurdes, notamment 6 députés, 31 maires, 96 journalistes, 36 avocats, 183 dirigeants du BDP ( Parti pour la Paix et la Démocratie), des syndicalistes, des défenseurs des Droits de l’Homme, des étudiants, … et près de 2 000 enfants, connus sous le nom « d’enfants lanceurs de pierres », sont actuellement en prison.


    Par ailleurs, l’armée turque a conduit des opérations militaires au-delà des frontières avec l’Irak, en violation du droit international. 41 civils ont été assassinés dans ces opérations et l’arme chimique a été utilisée.

    Pour couronner le tout, les autorités turques, qui avaient entamé des négociations avec le leader incontesté des Kurdes, monsieur Abdulah Oçalan (emprisonné depuis 1999 sur l’Ile d’Imrali), les ont interrompues et ont placé ce dernier à un isolement total sans précédent depuis le 27 juillet 2011, en violation de toutes les lois internationales.

    De telles atteintes aux Droits de l’Homme, aussi nombreuses et aussi graves de la part du gouvernement turc, sont injustifiables.

    Afin de demander leurs cessations, 900 prisonniers politiques kurdes sont en grève de la faim illimitée en Turquie depuis le 15 février 2012, au péril de leur vie.

    Pour la même raison, 15 Kurdes d’Europe ont entamé une grève de la faim illimitée à Strasbourg depuis le mars.

    Ils demandent la justice, la libération d’Abdulah Oçalan et de tous les prisonniers politiques ainsi qu’une résolution équitable et démocratique de la question kurde.

    Monsieur le Secrétaire Général, nous vous demandons d’écouter le cri de ces hommes et de ces femmes et de répondre favorablement à leurs revendications. En conséquence, il vous faut exiger du gouvernement turc qu’il cesse ses atteintes répétées aux Droits de l’homme et l’inciter à s’engager dans la voie de la négociation pacifique avec monsieur Oçalan, pour la résolution de la question kurde.

    Sans cela, la pertinence de la Turquie à être membre du Conseil de l’Europe serait posée.

    Pour notre part, nous considérons que le problème kurde n’est pas simplement celui de la Turquie, mais également celui du Conseil de l’Europe, d’autant plus que des états-membres, la France et l’Allemagne en particulier, ne se gênent pas pour vendre des armes au gouvernement turc.

    En conséquence, nous vous demandons de bien vouloir mettre à l’ordre du jour de l’Assemblée Parlementaire la résolution du problème kurde ; se refuser à le faire revient, ni plus ni moins, à cautionner l’ensemble des pratiques anti- démocratiques et attentatoires aux libertés ci-dessus évoquées.

    Soyez assuré, Monsieur le Secrétaire Général, de notre vigilance active pour le respect des Droits de

    l’Homme partout dans le monde en général, et sur le territoire relevant du champ d’action du Conseil de l’Europe en particulier.

     

    Pour signer cette pétition :

     

    http://www.petitions24.net/soutenir_les_grevistes_de_la_faim_kurdes

     

  • Le PS et le CdH hésitent à condamner la répression des journalistes en Turquie


    Le Soir vient de publier un article qui met en évidence de nouvelles concessions de certains partis politiques belges au lobby turc. Selon le député Jean-Claude Defossé (Ecolo), le PS et le CdH 
    qui veulent absolument éviter de froisser leur électorat turc ont retardé l'examen d'une résolution après les élections communales


    Le gouvernement turc a jeté en prison ces dernières années plus de journalistes que la Chine, l’Iran ou l’Erythrée, qui ne sont pourtant pas de grands amis de la liberté de presse. Selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), qui a publié un rapport à ce sujet lundi, au moins 76 journalistes sont actuellement sous les verrous en Turquie, dont 61 en raison de leurs écrits ou de leurs enquêtes.

    Selon le CPJ, plus de trois quarts des journalistes emprisonnés le sont sans jugement, les autorités soutenant que la plupart des détenus le sont pour de graves délits comme l’appartenance à une organisation terroriste armée, et que leur activité n’a rien à voir avec le journalisme.

    « Le gouvernement du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a mis en œuvre une des plus vastes opérations de répression de la liberté de presse de l’histoire récente », estime le CPJ. Cette situation n’est pas neuve, mais elle semble plutôt s’aggraver.

    « Il y a presque un an, Philippe Leruth, vice-président de la Fédération européenne des journalistes, a lancé une campagne en faveur de la libération des journalistes turcs emprisonnés, raconte Jean-Claude Defossé, député bruxellois Ecolo et député au Parlement de la fédération Wallonie-Bruxelles. J’ai alors proposé une résolution condamnant la répression dont sont victimes de nombreux journalistes en Turquie. J’étais sûr que cela allait passer sans problème : erreur ! Richard Miller du MR a en effet soutenu cette proposition, mais cela a été plus compliqué avec le PS et le CDH. Les élus socialistes ont d’ailleurs amendé le texte en proposant une résolution sur la liberté de presse dans le monde, ce qui ne voulait à mon avis plus dire grand-chose… J’ai finalement réussi à ressortir ma proposition en juin, mais le PS et le CDH ont dit qu’il fallait auditionner des experts. Cela ne me semblait pas indispensable tant il y a sur ce sujet de rapports d’organisations de premier plan comme Amnesty International, Human Rights Watch ou le Haut-commissariat de l’ONU sur les droits de l’homme. J’ai l’impression qu’il s’agissait surtout de retarder l’examen de cette proposition… après les élections communales. Certains partis veulent absolument éviter de froisser leur électorat turc à Bruxelles… L’audition a finalement eu lieu ce mardi après-midi et les experts consultés ont été implacables. La proposition sera mise au vote le 27 novembre. J’espère qu’il n’y aura pas d’autres manœuvres dilatoires… »

    Le député MR de la Fédération Wallonie-Bruxelles Richard Miller, qui avait cosigné la proposition de Jean-Claude Defossé, s’est rendu avec d’autres élus MR en Turquie en septembre dernier. « Nous avons à trois reprises évoqué la répression des journalistes face à des responsables, de l’AKP, le parti du président Erdogan, dont l’actuel président du Parlement, Cemil Çiçek, explique Richard Miller. Nous n’avons reçu aucune réponse : nous avions l’impression chaque fois de parler à un mur ! Le seul avec lequel un dialogue a été possible, était un représentant de l’opposition, qui m’a parlé d’une centaine de journalistes en prison ».

    Par ailleurs, un accord de coopération a été conclu avant l’été entre la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Turquie qui prévoit notamment un échange d’informations et de journalistes entre les deux entités. L’AJP (Association des journalistes professionnels) et la FEJ estiment qu’il est « inconcevable de mettre ce volet de l’accord en œuvre sans exiger la libération immédiate des journalistes actuellement détenus en Turquie ».

    Interrogé à ce propos, la porte-parole de Rudy Demotte, ministre-président PS de la Fédération Wallonie-Bruxelles, indique qu’il accorde « beaucoup d’attention à la liberté de presse mais qu’il préfère avoir une vision plus globale, soulignant qu’il y a aussi des problèmes en Russie, au Kazakhstan, en Ukraine, en Iran ou en Chine ». Et renvoie à une réponse faite en avril dernier par Rudy Demotte à une question de Jean-Claude Defossé : « Nous ne fermons pas les yeux sur ce qui se passe actuellement en Turquie. Cela ne signifie pas pour autant qu’il faille stopper toute coopération avec le pays partenaire. Bien au contraire, l’isolation du pays ne permettrait pas de faire évoluer la situation ».

    Du côté des Affaires étrangères et du ministre Didier Reynders, « on traite cette question dans le cadre de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, précise Michel Malherbe, le porte-parole. Le ministre a rencontré la semaine dernière le président turc, le Premier ministre et son homologue, et il a évoqué l’élargissement de l’UE qui se base sur une série de critères. Nous endossons par ailleurs le récent rapport d’évaluation européen sur l’adhésion de la Turquie, qui est très critique notamment sur la liberté d’expression ». (Le Soir, Véronique Kiesel, 24 octobre 2012)