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Demir SÖNMEZ - Page 298

  • Liberté pour les prisonniers politiques Sahraouis !

    Aujourd’hui sur la place des Nations, le Bureau International pour le Respect des Droits de l’Homme au Sahara Occidental (Birdhso) et le Comité suisse de soutien au peuple sahraoui ont organisé un rassemblement pour exiger la libération des prisonniers politiques sahraouis. Le 17 février, un tribunal militaire marocain condamnait 25 civils sahraouis, militants et défenseurs des droits humains, à des peines extrêmement lourdes allant de la perpétuité à 30 ans, 25 ans et 20 ans de réclusion sans preuve de leur culpabilité lors de la destruction du camp de Gdeim Izik en novembre 2010.. Deux présumés coupables ont été condamnés au temps de leur préventive ayant duré plus de deux ans. Le Haut Commissariat pour les Droits de l’Homme a exprimé sa préoccupation devant ce simulacre de procès tout comme le rapporteur spécial contre la torture. Son illégalité, la torture et les mauvais traitements subis par les prisonniers ont également été dénoncés par de nombreuses ONG, des députés de différents pays, et par des associations marocaines.

    Lors du rassemblement, de nombreuses prises de parole ont eu lieu dont celle du Maire de Genève, Rémy Pagani, au nom du Conseil administratif de la Ville de Genève, celle de Roger Deneys, candidat socialiste au Conseil d’Etat, de la Ligue suisse des Droits de l’Homme avec Doris Leueunberger avocate et observatrice de plusieurs procès à El Ayoun, capitale du Sahara Occidental occupé de Gianfranco Fattorini du Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les peuples. Jean Ziegler et le magistrat espagnol Balthasar Garzon sont venus saluer les manifestants. Christian Viret, président du Birdhso et El Ghali Djimi, Mohamed Salem Lakhal, Mustapha Machdoufi et Abdoullay Judda défenseur-e-s sahraoui-e-s des droits humains présent-e-s à Genève pour la Commission des Droits de l’Homme ont fait le procès du procès et n’ont pas manqué de souligné son aspect inique et politique. Le rassemblement s’est terminé par la lecture des noms des 25 condamnés et de leur peine.

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    Photos: Demir SÖNMEZ

     

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  • Les Tamouls et les iraniens ont manifesté sur place des Nations!

    Aujourd’hui il y a eu près de deux cents manifestants composés principalement d'iraniens et de tamouls. Ces derniers se sont rassemblés sur place des Nations. Les opposant-e-s iranien-ne-s continuent leur sit-in depuis maintenant 683 jours pour soutenir les résidents des Camps d'Achraf Liberty en leur quête de liberté et de démocratie, et afin d' empêcher d'autres assassinats dans ces camps et condamner le régime iranien actuel. 

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    Les manifestants tamouls appellent les autorités suisses. Ils demandent au Conseil fédéral : La suspension immédiate de tout renvoi de requérant-e-s tamoul-e-s vers le Sri Lanka. L’ouverture d’une enquête sur le sort des personnes renvoyées de Suisse vers le Sri Lanka depuis la fin du conflit armé en 2009.

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    Signez cette pétition

    Contre le renvoi des requérant-e-s d’asile tamoul-e-s par les autorités suisses vers le Sri Lanka

    http://www.change.org/fr/pétitions/contre-le-renvoi-des-requérant-e-s-d-asile-tamoul-e-s-par-les-autorités-suisses-vers-le-sri-lanka

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    Photos: Demir SÖNMEZ

     

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  • FUKUSHIMA, DEUX ANS DÉJÀ, PLUS JAMAIS ÇA !


    Aujourd’hui à midi devant le consulat du Japon une cinquantaine de militant-e-s antinucléaires se sont rassemblés à l'appel de ContrAtom, de Sortir du Nucléaire et de Greenpeace pour appuyer la remise à celui-ci d’une lettre à l’intention du gouvernement nippon soutenant l’exigence légitime des antinucléaires japonais de NE PAS REDÉMARRER LES RÉACTEURS ATOMIQUES DE LEUR PAYS. Rémy Pagani, Maire de la Ville de Genève a soutenu cette manifestation et pris la parole pour rappeler l'engagement constitutionnel antinucléaire des collectivités publiques genevoises.

    Pour ContrAtom, Pierre Vanek a quant à lui rappelé que le 11 mars 2011 plusieurs réacteurs de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima-Daïchi explosaient sous les coups d’un tremblement de terre suivit d’une raz-de-marée… Et que DEUX ANS APRÈS, la situation n’était toujours pas maîtrisée: la centrale de Fukushima continuant en effet d’émettre une très forte radioactivité, l’effondrement de la piscine de combustibles fortement radioactifs du réacteur N°4 est à la merci du prochain séisme. On ne sait rien de la contamination du Pacifique, de son extension, des conséquences sur la chaîne alimentaire.
     
    DEUX ANS APRÈS, a-t-il rappelé aussi, les populations vivent toujours sur des territoires radioactifs. Les mesures de décontamination y sont dérisoires. Les effets de la radioactivité sont minimisés, voire niés. Les autorités essaient de transférer la responsabilité de la gestion impossible des conséquences sanitaires sur les victimes qui doivent apprendre à vivre sous l’emprise de la radioactivité.
     
    DEUX ANS APRÈS, a-t-il rajouté également, le nombre de travailleurs envoyés se faire irradier sur place semble relever du secret-défense, un secret gardé par un système de sous-traitance en cascade. Les robots ne marchent guère mieux qu’il y a 26 ans à Tchernobyl, par contre les clans mafieux de Yakusas ont remplacé la nomenklatura de l’ex-URSS pour recruter des «volontaires» à sacrifier.
     
    DEUX ANS APRÈS, a-t-il encore souligné, des élu-e-s opposés aux politiques de «gestion» de la catastrophe sont contraints au silence ou à la démission et les opposants antinucléaires japonais sont en butte à une répression et à des pressions inacceptables visant à museler leur opposition à cette technologie mortelle.
     
    Enfin, DEUX ANS APRÈS, la catastrophe continue dans un silence médiatique qui englobe aussi la région de Tchernobyl, touchée il y a 26 ans. Loin des chiffres de l’OMS (50 morts et 4000 cancers de la thyroïde), l’Académie des Sciences de New York estime le nombre de décès en 20 ans à près d’un million. Le sarcophage fuit et doit être réparé. Malgré les évacuations, la situation sanitaire reste déplorable: augmentation des cancers, maladies du cœur et des vaisseaux, maladies du foie, des reins, de la thyroïde, altérations du système immunitaire, mutations génétiques... Personne ne sait, ni ne peut «bien gérer» une catastrophe nucléaire! Ainsi, à défaut de maîtriser la technique, on vise à contraindre la population, on lui ment et on l’intimide. Le nucléaire conduit à une gestion antidémocratique voire totalitaire pour imposer de vivre «normalement» en territoire contaminé.
     
    Il n’y a donc qu’une revendication raisonnable dans ce domaine, a-t-il conclu:
     
    ARRÊTONS DÉFINITIVEMENT LE NUCLÉAIRE TOUT DE SUITE, AVANT ET PAS APRÈS LA PROCHAINE CATASTROPHE  au JAPON comme en FRANCE et en SUISSE,  comme partout ailleurs !

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    Photos: Demir SÖNMEZ

     

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