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Demir SÖNMEZ - Page 296

  • 21 mars 2013 : Salaire minimum de 4000 francs lors du match amical Brésil – Italie au Stade de Genève.

    Ce soir au Stade de Genève se déroulait le match amical entre le Brésil et

    l'Italie. Devant le stade des militants d’Unia ont distribué des flyers et des

    ballons pour l'initiative "salaire minimum de 4000 francs". Et pendant le

    match ils ont continué à militer.DSC_1193.jpg

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    Photos: Demir SÖNMEZ


     

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  • La flamme de Newroz pour la liberté au Kurdistan!

    Ce soir une centaine de Kurdes se sont rassemblée à la zone piétonne du Mont Blanc pour célébrer la fête de Newroz (nouvel an Kurde). Ils ont marché jusqu’à la Plaine de Plainpalais avec des banderoles et de torches. Sur la Plaine, ils ont allumé un feu en l’honneur du jour de la renaissance et de la résistance, suivi de chants et de danses. Ils ont également scandé des slogans pour Libérer Öcalan ! Liberté et vie au Kurdistan”.

    "NEWROZ et son histoire"

    « Newroz, le 21 mars, est la fête de printemps et de la renaissance. Elle est aussi devenue la fête de la résistance contre la répression dont sont victimes les Kurdes. Elle est la fête de la libération, de la tolérance, de la fraternité. »

    Newroz est le Nouvel An kurde célébré depuis environ 2620 ans (612 avant J.C.) C’est une histoire de rébellion et de liberté. Symbole du moment où les Kurdes se sont libérés du tyran Dehak, empereur assyrien. Depuis cette date là, le 21 Mars est devenu un jour sacré pour les Kurdes et aussi pour les autres peuples de la région. Depuis, chaque année, le 21 Mars, les Kurdes, les Perses, les Afghans et les autres peuples du Moyen-Orient célèbrent cette fête en dansant et en sautant autour des feux pour se souvenir de Kawa qui a libéré les peuples du Moyen-Orient de la tyrannie et de l’oppression menée par l’empire Assyrien.

    Les Kurdes appartiennent à une nation résistante qui s’est révoltée contre le tyran Dehak. L’esclavage et les génocides se trouvent assez dans l’histoire de notre peuple. C’est pourquoi les Kurdes ont toujours lutté et ils luttent toujours pour la liberté depuis des siècles.

     

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    Photos: Demir SÖNMEZ

     

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  • Semaine genevoise contre le racisme : «Voile et dévoilement. Le voile dans tous ses états»

    Ce soir le hall d'Uni Dufour  a accueillie le lancement de la semaine contre le racisme à l'occasion du vernissage d'un des événements importants de son programme : l'exposition "Voile & dévoilement, le voile dans tous ses états"

    Présence de M. Pierre Maudet, conseiller d’Etat chargé du département de la sécurité, de M. Jean-Dominique Vassalli, recteur de l’Université de Genève, de Mme Sandrine Salerno, conseillère administrative de la Ville de Genève, et de M. Nicolas Zufferey, doyen de la faculté des lettres et des présentent d’associations et des militants contre racisme.

    L'exposition «Voile et dévoilement. Le voile dans tous ses états» (photo) s'installe du 18 mars au 12 avril à Genève grâce à un partenariat entre la Ville et la faculté des lettres de l'Université et le bureau de l'intégration des étrangers. Cette exposition répond au souci de replacer dans une perspective historique et anthropologique la polémique des dernières années sur le voile porté par les femmes appartenant à certaines communautés musulmanes. Elle nous rappelle l'origine et l'évolution de ces symboles culturels et religieux qui ont structuré la culture occidentale ainsi que celle du Proche-Orient. Un parcours où divergences et ressemblances s'entrecroisent et se succèdent comme les branches d'un même arbre.

    Définition du mot "voile", selon le Larousse : Pièce d'étoffe servant à cacher le bas du visage ou à couvrir la tête des femmes dans certaines circonstances : Les femmes musulmanes portent un voile. Voile d'infirmière, de première communiante, de deuil.

    Quelles idioties n'a-t-on pas entendues et entendrons encore sur ce malheureux morceau de tissu !

    L'exposition "Voile et dévoilement" (renseignements sur http://www.unige.ch/lettres/Actu-Coll-Conf/carrousel/Voile.html) permet non pas de dire s'il est bien ou pas de porter le voile, ou de dire si l'on doit le défendre ou le condamner, l'exposition se contente d'éclairer.

    Et de nos jours, c'est ce qui manque : de l'éclairage, de l'écalairage qui renverra à ses études les cancans.

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    A travers l'histoire, les religions, la culture, la mode, la politique, le voile est un vêtement qui nous fait partie de notre patrimoine universel. Cette exposition sur le voile mais aussi sur le dévoilement interroge notre rapport au corps, à la femme, à la foi, à la pudeur avec des textes, des vidéos de témoignages et de magnifiques illustrations. Ce travail permet une réflexion commune pour mieux se comprendre et donc comprendre les autres. A voir absolument !

    Lucia Dahlab

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    Discours de Madame Sandrine Salerno lors du vernissage de l'exposition "Voile et dévoilement". 


    Mesdames, Messieurs,

    C’est un véritable plaisir pour moi que d’être présente ce soir au vernissage de l'exposition « Voile et dévoilement - le voile dans tous ses états », un événement soutenu par la Ville de Genève. Donnant le départ de la Semaine contre le racisme qui débute aujourd’hui dans tous les cantons latins, cette belle exposition retrace l’histoire du voile à travers le temps et nous interroge sur le regard subjectif que nous portons, parfois, sur les symboles identitaires, qu’ils soient religieux ou culturels. En offrant aux visiteurs et visiteuses des informations approfondies sur les aspects multiples du voilement, cette exposition replace également la polémique actuelle sur le voile dans une perspective historique et anthropologique  passionnante.  

    La Ville de Genève est évidemment très sensible à cette volonté de déconstruire les stéréotypes, qui cloisonnent les individus et nourrissent les divergences. Dans le contexte actuel, marqué par de fortes tensions économiques et sociales, cette préoccupation se fait plus forte que jamais. Car le danger de stigmatisation de l’Autre comme le risque d’attaques portées à une diversité qui représente pourtant la richesse de notre société, sont malheureusement très importants.  

    Dès lors, en tant que collectivité publique attachée à la défense des droits fondamentaux, la Ville de Genève se positionne clairement en faveur de la promotion de la diversité, qu’elle soit religieuse, de nationalité ou de langue. C’est en ce sens qu’elle a mis en place, par le biais de son service Agenda 21 – Ville durable,  une véritable politique publique en matière de prévention du racisme et de promotion de la diversité, visant une intégration réussie de l’ensemble des populations sur son territoire. Pour les autorités municipales, il est en effet primordial que Genève, ville ouverte et cosmopolite, où 46% des habitantes et des habitants sont étrangers, reste un modèle d’intégration en Suisse. Pour se faire, la Ville promeut des événements qui rassemblent plutôt qu’ils ne divisent comme des espaces propices à la discussion, aux échanges et à l'acceptation mutuelle.

    L’importance accordée à cette thématique en Ville de Genève va croissant, comme en témoignent les projets d’envergure actuellement en cours d’élaboration. Je pense notamment à la mise en place d’un projet d'éducation à la diversité, que nous développons en partenariat avec la Fondation Lilian Thuram. Ici, l’idée est d’accorder une attention particulière à l’éducation. Car éduquer, c’est apprendre à voir autrement, à remettre en question les dogmes établis et à aller au-delà des représentations qui cloisonnent les individus dans des rôles figés, selon qu’ils soient blancs ou noirs, hommes ou femmes, hétérosexuels ou homosexuels. Bien évidemment, nous souhaitons développer ce projet avec nos partenaires « naturels » que sont l'Etat (BIE) et l'Université ; nous avons d’ailleurs déjà eu l'occasion de parler ensemble de ce beau projet.

    Mesdames, Messieurs,

    La diversité est une richesse inestimable. Elle est le produit de la nature même de l’Homme, elle témoigne de l’unicité de chaque être humain. Refuser cette diversité, c'est refuser ce qu'il y a de plus humain en nous. Nous devons donc lutter, ensemble, contre toutes formes de ségrégations, contre les discours simplistes, contre les préjugés culturels ou religieux qui limitent et emprisonnent.   

    Je remercie à ce titre chaleureusement Madame Elisabeth Reichen pour son excellent travail et la qualité de l’exposition qui vous est présentée aujourd’hui. Je vous encourage également vivement toutes et tous à vous rendre aux différentes activités qui vous seront proposées durant cette Semaine contre le racisme à travers le canton et qui visent à célébrer la diversité.

    Je vous remercie pour votre attention et vous souhaite une excellente soirée. 

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    La diversité, une valeur suisse - Semaine genevoise contre le racisme

    Semaine genevoise contre le racisme du 18 au 24 mars 2013

    «La diversité, une valeur suisse». En 2013, est-il encore nécessaire d'afficher cette évidence sur les murs du canton, à l’occasion de la nouvelle édition de la Semaine contre le racisme?

    A regarder de plus près les chiffres et l’histoire de notre République, on serait tenté de répondre par la négative. Sur les 214 nationalités du monde, 191 sont représentées dans notre canton, où plus d'une vingtaine d'appartenances religieuses et quelques centaines de langues et de dialectes se mêlent au quotidien. La part d’étrangers résidant dans le canton a par ailleurs franchi la barre des 40% à la fin de l'année dernière. Rien de nouveau, pourtant, puisque les premiers recensements de la population cantonale indiquaient déjà une forte cohabitation interculturelle, notamment entre 1860 et 1910. Au cours de cette période déjà, près de 40% de la population genevoise était d’origine étrangère.

    Etant donné ces chiffres, est-ce prêcher des convaincus que de prôner la diver­sité? A la lecture du récent rapport sur les «Incidents racistes traités dans le cadre de consultations», coédité par la plateforme d'informations humanrights.ch et la Commission fédérale contre le racisme (CFR), rien n'est moins sûr. Il n'y a manifestement pas de relation de cause à effet entre une diversité culturelle vécue et la reconnaissance de l’altérité. Bien que le nombre d'actes racistes recensés en Suisse en 2011 ait sensiblement reculé, les expériences des centres de consultation montrent qu’il n’y a pas de raison de baisser la garde: «Ces centres estiment en effet que les cas observés ne représentent que la pointe de l’iceberg». Cette triste constatation illustre la formule d'Albert Einstein: «Il est plus facile de briser un atome qu'un préjugé.»

    Mentionnons ici l’article 15 de la nouvelle constitution genevoise: «Nul ne doit subir de discrimination du fait notamment de son origine, de sa situation sociale, de son orientation sexuelle, de ses convictions ou d’une déficience.» Ce droit fondamental ambitionne notamment de mieux protéger les victimes d’actes racistes, dont les effets sur l’intégrité physique et psychologique sont dévastateurs. Il rappelle aussi les valeurs démocratiques et républicaines qui fondent notre Etat de droit: ouverture sur le monde, respect de l'altérité et nécessité de respecter les règles communes.

    Comme le décrit si bien M. Thierry Tuot dans son rapport au premier ministre français, daté du 1er février 2013, sur la refondation des politiques d'intégration, «la grandeur est du côté de la République ouverte qui se fiche des races et des origines, qui intègre généreusement ses enfants et reconnaît ses vieux, qui aime jalousement la liberté et donne à chacun sa chance de prospérer; ici est la patrie, ici est la nation qui l'incarne, joyeuse, ouverte, et non obsédée par des périls imaginaires ou des projets liberticides et absurdes, qui méconnaissent la réalité du monde.»


    La Semaine genevoise contre le racisme se donne donc pour mission de réaffirmer, chaque année depuis 2006, ces valeurs républicaines. Evénement québécois à l’origine, il a depuis fait des émules en Europe, de Chypre à la Lituanie en passant par le Monténégro. Dans de nombreuses régions du monde, des activités auront lieu autour du 21 mars, Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale.

    Les habitant-e-s de Genève ne pourront passer à côté de cette édition 2013, notamment du fait d'une importante campagne d'affichage qui met en scène de jeunes sportifs et des employés de bureau dont le métissage explicite et confirme le slogan «La diversité, une valeur suisse». Les contextes et publics n'ont pas été laissés au hasard. Le rapport de la CFR cité plus haut insiste sur la récurrence des cas de discriminations ethniques au travail. Une étude dont les résultats n'ont pas encore été publiés démontre par ailleurs que les jeunes Suisses manifestent certaines réticences vis-à-vis de l'altérité. Par exemple, l'assertion «entendre des langues étrangères dans la rue et les transports publics est une bonne chose» ne fait pas consensus auprès des quelque 40 000 répondants.

    Concrètement, la Semaine contre le racisme met à l’agenda des habitant-e-s du canton un temps de réflexion et de fête, ensemble, autour des moyens à mettre en place pour lutter contre le racisme. Un programme diversifié attend les participant-e-s lors de cette manifestation.

    Pour plus de détails, nous vous invitons à consulter le programme complet de la Semaine contre le racisme sur son site internet officiel:

    www.semainecontreleracisme.ch

    ainsi que le site du bureau de l'intégration des étrangers:

    www.ge.ch/integration

    Nous nous réjouissons de vous retrouver en grand nombre lors de ces festivités.

    Département de la sécurité
    Bureau de l’intégration des étrangers

    https://www.ge-fao.ch/default.aspx

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    Photos: Demir SÖNMEZ

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