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Demir SÖNMEZ - Page 273

  • Solidarité avec les Musulmanes et les Musulmans de Birmanie

    Aujourd'hui, samedi 6 juillet 2013, le Collectif Jasmin et le Collectif Halte au massacre en Birmanie ont organisé un rassemblement sur la place des Nations à Genève en solidarité avec les Musulmanes et les Musulmans de Birmanie victimes d'une campagne de nettoyage ethnique depuis 2012.

    Dans ce qui peut être assimilé à une énième version de Sabra et Chatila, les autorités de l'Etat laissent faire et pire participent à la répression terrifiante menée par des moines bouddhistes qui n'hésitent pas à tuer hommes, femmes et enfants.
     
    Comme face à la répression que subit le peuple syrien depuis plus de deux ans, la communauté internationale n'offre que silence qui tue et médias qui regardent ailleurs.

    Le Collectif Jasmin a invité des moines bouddhistes à se joindre à cette action pour rappeler qu'il ne fallait pas confondre le Bouddhisme et ceux qui se réclament de lui pour le salir. Les Musulmanes et les Musulmans subissent systématiquement cet amalgame "Islam=musulmans=islamistes=terroristes" pour ne pas tomber dans ce raccourci injuste quand il s'agit d'une autre religion.

    L'Islam et le Bouddhisme sont des religions pacifiques et pleines d'amour qui sont déshonorées par quelques ignorants qui ne représentent qu'eux-mêmes.


    Le Collectif Jasmin appelle donc la communauté internationale à faire cesser ces massacres et demande aux représentants les plus illustres de la religion bouddhiste de peser de toute leur autorité en condamnant, haut et fort, sans réserve ni délai, les crimes contre l'humanité commis par des moines en Birmanie.
    Shady Ammane (Fondateur du Collectif Jasmin)

     

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    Photos: Demir SÖNMEZ

     

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  • L'amour des abeilles avec des fleurs

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    DSC_2857.jpgPhotos: Demir SÖNMEZ

     

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  • LE GOUVERNEMENT TURC CONTINUE À MASSACRER SES PROPRES CITOYENS

    Cette après midi sur la place des nations la communauté Kurde, turc et alévi se sont rassemblé pour la commémoration de la 20ème année du massacre à Sivas, une jeune kurd tué par balle et des dizaines de blessé pour avoir manifesté sur l’agrandissement d’une gendarmerie et pour soutenir la révolution populaire de la Turquie, M. Roger Deneys, M. Malik ÖZDEN ( Députes socialiste ), M. Pierre Vanek M. Olivier Baud et Gazi SAHIN (Solidarités) M. Laurent Jimaja (Les Verts) Anis Mansouri ( Associations des Tunisiennes et des Tunisiens en Suisse) soutienne cette manifestation.

    Cet évènement a été organisé par Maison Populaire de Genève, et soutiens par  Association culturelle kurde (ACK),,Fédération des Travailleurs Immigres de Suisse (IGIF), Centre Kurde des Droit de l'Homme.

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    DE SIVAS À LICE, EN PASSANT PAR ROBOSKI ET TAKSIM, LE GOUVERNEMENT TURC CONTINUE À MASSACRER SES PROPRES CITOYENS

    Le parti AKP et son leader M. Tayyip Erdogan, Premier Ministre de la Turquie, sont au pouvoir depuis 2002. Durant cette période, plusieurs massacres ont été commis par les forces de l'ordre contre la population civile avec la bénédiction du gouvernement de M. Erdogan. Pire, ce dernier revendique même des massacres commis sous les gouvernements précédents. Voici un rappel non exhaustif.
     
    2 juillet 1993: 37 personnes périssent dans l'incendie de l'hôtel Madimak de Sivas déclenché par une manifestation d'extrémistes aux allures de pogrom anti-alévis. 20 ans plus tard, les alévis sont massivement quittés la ville, ceux qui restent sont victimes de discriminations. De plus, le gouvernement d'Erdogan a adopté la modification législative nécessaire pour la libération des auteurs de ce crime.
     
    28 décembre 2011: Les avions de guerre ont bombardé le village de Roboski, sur la frontière avec le Kurdistan irakien, tuant 34 kurdes dont 19 mineurs. Ils faisaient tous le commerce transfrontalier sous surveillances des autorités turques.
     
    28 juin 2013: Medeni Yıldırım, un jeune de 18 ans, a été tué par balle et dix autres personnes ont été grièvement blessées à Lice (prononcer Lidjè, Kurdistan turc), au cours d’une manifestation où la population protestait contre l’agrandissement d’une gendarmerie. Les gaz n’ont pas suffi pour disperser les manifestants, les militaires ont fait feu sur la foule.

    De 29 mai 2013 à ce jour:
    Des manifestations pacifiques ont lieu un peu partout en Turquie pour protester contre la répression sauvage d'un groupe qui s'opposait à la destruction d'un parc public à Taksim (Istanbul) mais aussi contre les méthodes autoritaires de M. Erdogan. Environ 2,5 millions de personnes participent aux manifestations au niveau national. M. Erdogan déclare avant l'intervention policière contre les manifestants pacifiques qu'il qualifie de « terroristes »: « nous parlerons dans la langue qu'ils comprennent. » Résultat: quatre morts, trois manifestants et un policier, et près de 8.000 blessés, dont 60 graves. Après la répression violente, M. Erdogan déclare lors d'une cérémonie de remise de diplôme à l'école de police d'Ankara: « La police turque a écrit une épopée héroïque (...) nos forces de police ont passé avec succès un test de démocratie. »
     
    Quant au peuple kurde, il ne veut plus être le dindon de la farce. Le gouvernement d'AKP a promis la paix et le recouvrement de leurs droits fondamentaux en échange du retrait de la guérilla kurde. Cette dernière s'est retirée hors des frontières de la Turquie alors que le gouvernement turc s'est immédiatement mis à l'intensification de la militarisation du Kurdistan turc en lançant la construction de 125 postes militaires supplémentaires. C'est pourquoi le peuple kurde déclare: « nous ne voulons plus nous battre avec des méthodes du passé, mais nous ne voulons pas non plus vivre dans l’esclavage! »
     
    Aujourd'hui, les Kurdes, les Turcs, les Arméniens, les Laz, les Circassiens, les Alévis, les Sunnites, les Chrétiens, les jeunes, les ouvriers, les paysans, les fonctionnaires, les médecins, les avocats, les syndicalistes, les étudiants, les personnes âgées... bref tous les peuples et citoyens qui composent la Turquie disent non au gouvernement d'AKP. Ils veulent le respect des principes élémentaires de la démocratie, des droits humains et des droits des minorités ethniques religieuses. Ils veulent être libre  et vivre dans la dignité dans leur pays.

    Maison Populaire de Genève, Association culturelle kurde (ACK).Fédération des Travailleurs Immigres de Suisse (IGIF), Centre Kurde des Droit de l'Homme.

     

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    Photos: Demir SÖNMEZ

     

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