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Demir SÖNMEZ - Page 195

  • Fast-food: salaires minimums et droits syndicaux maintenant !

    Communiqué de presse

    Journée internationale d’actions des travailleurs de la restauration rapide

    Fast-food: salaires minimums et droits syndicaux maintenant !
     

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    Dans plus de 150 villes des Etats-Unis et plus de 30 pays, les syndicats de la restauration ont répondu à l’appel de l’Union internationale des travailleurs de l’alimentation (UITA) pour dénoncer les conditions de travail des employés de la restauration rapide. En Suisse, deux actions importantes ont été organisées par le syndicat Unia: à Zurich et à Genève. Les travailleurs des fast-food dénoncent les bas salaires de la branche et la stagnation de leur niveau depuis plusieurs années, tandis que les bénéfices millionnaires des multinationales du secteur augmentent sans cesse. Pour ces raisons, Unia se bat pour un salaire minimum de 22 fr. de l’heure et pour le respect du droit à l’information syndicale sur les lieux de travail. En attendant, les salariés appellent à voter OUI à l’initiative pour l’introduction d’un salaire minimum de 4000 francs le 18 mai.
     
    Dans le monde entier, les travailleurs de la restauration rapide éprouvent des difficultés à subvenir aux besoins de leur famille. Ils et elles travaillent dur et devraient pouvoir prendre leur avenir en main et régler leurs factures. Mais ils n’y parviennent pas car ils ne sont pas suffisamment rémunérés. De plus en plus de travailleurs se joignent au mouvement en faveur d’une augmentation des salaires et de l’adhésion syndicale. D’une part pour qu’ils puissent satisfaire leurs besoins essentiels et améliorer les conditions de vie de leur famille et d’autre part pour renforcer leur communauté.
    Aujourd’hui, jeudi 15 mai 2014, les travailleurs de la restauration rapide des Etats-Unis se sont mis en grève dans plus de 150 villes du pays pour dire aux géants du secteur que les bas salaires sont une entrave à la croissance économique et à la cohésion sociale. Dans tous les pays du monde, les travailleurs sous-payés veulent un salaire équitable et la prospérité pour tous. Soit les mêmes revendications que celles avancées par les travailleurs aux Etats-Unis.
    A Genève, plus d’une centaine de personnes, militants de plusieurs organisations syndicales et politiques, ont répondu à l’appel d’Unia, et se sont rassemblées symboliquement sous la statue de l’immigré dans la zone piétonne de la rue du Mont Blanc. Les représentants des travailleurs qui sont intervenus ont demandé un salaire minimum de 22 fr. de l’heure et davantage de droits syndicaux sur les lieux de travail. Par la suite, un petit cortège à «visité» les fast-food de cette rue pour transmettre une lettre de revendications aux directeurs.
     
    La bonne santé économique des multinationales de la restauration rapide permettrait déjà de payer des meilleurs salaires aux employés. Quelques exemples: McDonald’s: 7'800 employés, chiffre d’affaire de 780 millions de francs; Autogrill: 1'300 employés, chiffre d’affaires de 170 millions de francs; Burger King: 1'100 employés, chiffre d’affaires de 250 millions de francs; Starbuck’s: 700 employés, chiffre d’affaires de 170 millions de francs. Cependant, McDonald’s a dépensé en 2013 presque 50 millions de francs pour la rénovation de ses restaurants, tandis qu’’en Suisse, ses employés ont vu leurs salaires augmenter depuis le 1er janvier 2014 de seulement 7 francs brut par mois, et cela après plus de 8 ans de stagnation des salaires minimums de la branche.
     
    Autre revendication: le droit à l’information syndicale. Sur le modèle de l’accord intervenu entre Unia et Domino’s Pizza en 2013, le syndicat réclame aux sociétés de restauration rapide l’accès aux lieux de travail afin d’informer les travailleurs sur leurs droits, et la possibilité d’avoir des espaces d’affichage.
     
    Dernier point: la lutte contre la précarité. Trop de jeunes travaillent dans ces entreprises avec des contrats extrêmement précaires, très souvent sans avoir un minimum d’heures garanties, et pour de salaires bruts de 18,72 francs de l’heure. Unia demande des contrats avec un minimum d’heures de travail et des meilleurs salaires.
     
    Renseignements:
    Umberto Bandiera, responsable hôtellerie-restauration  Unia Genève

     

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  • Plus de 200 mineurs tués dans une explosion, des centaines piégés sous terre

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    Plus de 200 mineurs ont été tués mardi lors de l'une des pires catastrophes industrielles survenues en Turquie et plusieurs centaines d'autres restaient piégés sous terre malgré les efforts des secouristes.

    "201 employés sont morts", a déclaré le ministre de l'Energie Taner Yildiz, soulignant que le bilan risquait encore de s'alourdir.

    "Nous entrons dans une phase plus critique. Au fur et à mesure que le temps s'écoule, nous nous approchons à grands pas d'une issue très défavorable", a averti le ministre.

    787 employés se trouvaient dans la mine de charbon de la province de Manisa (ouest) quand une explosion et un incendie sont survenus mardi après-midi, a précisé le ministre.

    "Le bilan des morts, qui est déjà très élevé, arrive à un point très inquiétant. S'il y a eu négligence, nous ne fermerons pas les yeux. Nous prendrons toutes les mesures nécessaires, dont des mesures administratives et légales", a-t-il ajouté.

    80 personnes ont été blessées, dont quatre grièvement.

    "Nous craignons que ce nombre puisse encore grimper car ceux qui sont venus apporter leur aide pourraient rejoindre les blessés et être affectés par les fumées", a expliqué le ministre.

    Au coeur de la nuit, des norias de secouristes extirpaient au compte-goutte des blessés, la plupart souffrant de graves difficultés respiratoires, devant des centaines de collègues et de membres de leurs familles en quête de nouvelles d'un proche, prisonnier du sous-sol.

    De nombreux gendarmes et policiers en armes étaient déployés autour du site pour faciliter les allées et venues incessantes de dizaines d'ambulances entre le site de la catastrophe et l'hôpital de Soma, ville où est située la mine.

    "J'attends des nouvelles de mon fils depuis le début de l'après-midi", a déclaré à l'AFP une femme d'une cinquantaine d'année perchée sur des palettes de bois, Sena Isbiler. "Je n'ai aucune nouvelle, il n'est toujours pas ressorti".

    "Il y a déjà eu des petits incidents ici, mais là, c'est la première fois qu'on voit un tel accident, aussi grave que ça", a confié un mineur Coskun, encore sous le choc.

    - Prisonniers -

    Un grand nombre de mineurs est parvenu à s'échapper des galeries après l'explosion mais une autre partie d'entre eux restait inaccessible, coincée dans une poche isolée, a indiqué à l'AFP un cadre de la mine ayant requis l'anonymat.

    "Notre priorité est d'atteindre nos employés sous terre", a dit à la presse le ministre Yildiz, qui s'est rendu sur place.

    "Quatre équipes de sauveteurs travaillent dans la mine. Le feu crée des problèmes mais de l'oxygène est injecté dans les puits qui n'ont pas été touchés", a-t-il ajouté.

    Selon les premiers témoignages, l'explosion a eu lieu vers 12h30 GMT, apparemment provoquée par un transformateur électrique, et a provoqué un effondrement bloquant les mineurs dans les galeries.

    Dans un communiqué, la compagnie minière Soma Komur a estimé que l'effondrement était "un accident tragique". "Malheureusement, certains de nos employés ont perdu la vie dans cet accident", a-t-elle souligné.

    "L'accident est survenu malgré un maximum de mesures de sécurité et des inspections mais nous avons réussi à intervenir rapidement", a assuré l'entreprise.

    Le ministère turc du Travail et de la Sécurité sociale a indiqué que la mine avait été inspectée la dernière fois le 17 mars et qu'elle appliquait les normes en vigueur.

    "Il n'y aucune sécurité dans cette mine. Les syndicats ne sont que des pantins et la direction ne pense qu'à l'argent", a toutefois affirmé à l'AFP un mineur, Oktay Berrin.

    "Il y a des gens qui sont en train de mourir là-dedans, des blessés, et tout ça pour des histoires de pognon", a renchéri un de ses collègues très en colère, Turgut Sidal.

    S'exprimant devant la presse à Ankara, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a exprimé ses "plus sincères condoléances" aux familles des victimes.

    "Certains des mineurs ont été sauvés et j'espère que nous serons capables de sauver les autres", a-t-il ajouté.

    Le spécialiste de l'industrie minière, Vedat Didari, de l'Université Bulent Ecevit de Zonguldak, a indiqué à l'AFP que le risque principal tenait au manque d'oxygène. "Si les ventilateurs sont en panne, les mineurs peuvent mourir en une heure", a-t-il dit.

    Les explosions dans les mines sont fréquentes en Turquie en particulier dans celles du secteur privé où, souvent, les consignes de sécurité ne sont pas respectées.

    L'accident le plus grave est survenu en 1992 quand 263 mineurs ont été tués dans une explosion de gaz dans la mine de Zonguldak.

    Le district de Soma, qui compte environ 100.000 habitants, est un des principaux centres pour l'extraction de la lignite, principale activité de la région. 
    (AFP, 14 mai 2014)


    L'insupportable attente des familles des mineurs de Soma 

    Il fait nuit depuis belle lurette mais ils ne savent toujours rien. Alors ils sont encore des centaines à se presser devant les urgences de l'hôpital de Soma (ouest), en quête d'un signe de leurs proches, portés disparus dans l'explosion de la mine.

    Dans le fracas des sirènes, une ambulance vient de déposer un nouveau blessé. Les yeux se lèvent, les cous se tendent, dans l'espoir de reconnaître un visage, un vêtement, un nom sur un casque.

    Mais, à peine descendu par des infirmiers sous les flashes des journalistes, le brancard est prestement roulé dans le couloir du bâtiment. Sans avoir lâché le moindre indice.

    Coincée derrière une double rangée de barrières et de policiers, Zulfer Yildirim se renfrogne. Pas de nouvelles de son mari. "J'attends", lâche-t-elle sous son voile. "Ce matin, Gunduz est parti au travail comme d'habitude. Nous avons été mis au courant vers 17h00, il est maintenant 3 heures du matin et toujours rien".

    Autour d'elle, la foule est compacte, silencieuse, enfermée dans ses craintes, ses espoirs. Il y a là des frères et des soeurs, des femmes et des enfants, des collègues aussi. Encore sous le choc de l'annonce de l'explosion qui a détruit en début d'après-midi un des puits de la mine de charbon de la compagnie Soma Komur. La catastrophe a coûté la vie à plus de 200 mineurs, selon un bilan encore provisoire. Et plus de 200 de leurs collègues étaient encore ensevelis au coeur de la nuit, à plus de 2 km sous terre.

    Pour leurs proches, l'attente est longue, trop longue, insupportable.

    "Je ne sais pas où est mon oncle", se désespère Rabia Karakiliç. "Regardez l'heure qu'il est ! On ne l'a toujours pas retrouvé", ajoute la jeune femme. "On a eu de l'espoir mais c'est vraiment difficile de ne pas savoir où il est".

    - Espoirs -

    Deux employés de l'hôpital sortent du bâtiment. Mégaphone en main, ils égrènent lentement plusieurs dizaines de noms à l'adresse du public. Des patients traités dans leur service. Deux femmes sortent des rangs, de l'espoir plein les yeux.

    "Nous ne recevons ici que les cas les moins graves", confie un médecin sous couvert de l'anonymat. "La plupart souffrent d'asphyxie et de problèmes respiratoires", ajoute-t-il, refusant de donner tout chiffre précis. A quelques kilomètres de là, une morgue de fortune accueille ceux qui ne s'en sont pas sortis.

    Soudain, des cris. Une des barrières s'ouvre pour laisser passer un brancard. Pas un mineur cette fois, mais une femme entre deux âges qui vient de perdre connaissance.

    Très vite, la foule replonge dans le silence. Tous confient qu'ils ne quitteront pas leur salle d'attente improvisé avant de connaître le sort de "leur" disparu.

    "Nous, on attend notre oncle, Kubilay Deos", lance Umut Demirören. "On espère qu'il s'en sortira, si Dieu le veut, on attend une bonne nouvelle, on souhaite ça à tout le monde, pas simplement à notre famille".

    Si la colère gronde déjà autour du puits détruit, à quelques kilomètres de là, il n'est pas encore l'heure ici de mettre en cause le manque de mesures de sécurité ou la "course au profit" dénoncée par certains mineurs.

    "C'est la première fois que ça arrive ici", concède Arun Unzar, un collègue des victimes. "On avait déjà perdu un ami une fois, mais là, c'est énorme (...) ils disent que c'est un transformateur qui a explosé mais on ne sait pas si c'est vrai".

    "Toutes les victimes sont nos amis, c'est pour ça qu'on les attend ici", poursuit Arun, au bord des larmes. "Nous sommes une famille et aujourd'hui, cette famille est triste et désolée. Nous n'avons que peu de nouvelles, et quand elles arrivent, elles sont très mauvaises". 
    (AFP, 14 mai 2014)

  • La Ville de Genève Bouge avec Alder et Barazzone

    Esther Alder, Conseillère administrative, et de Guillaume Barazzone, Conseiller administratif Innoveront le nouveau parcours «  Proxitraining » au parc de Beaulieu.

    Le parcours de Beaulieu, composé de sept postes aménagés sur une longueur de 900 mètres, offre à la population la possibilité de pratiquer en libre accès une activité sportive en plein air. Le parcours « proxitraining » vient compléter le réseau des équipements sportifs de proximité déjà installés dans plusieurs parcs de la ville, notamment à Trembley, Châteaubriant et Vermont. Le Service des espaces verts de la Ville a collaboré étroitement à la mise en place de ces installations. D'autres installations seront inaugurées en juin dans le parc Geisendorf, aux Franchises et sur les voies couvertes de Saint-Jean.

     

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