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Demir SÖNMEZ - Page 101

  • Action d'occupation du Crédit Suisse pour la sortie des énergies fossiles

    COMMUNIQUÉ

    A Genève, mobilisation pour la libération des énergies fossiles


    Aujourd’hui, 10 mai 2016, environ 70 militant.e.s pour le climat et la justice sociale, réuni.e.s pour dénoncer l'implication de la place financière de Genève dans les énergies fossiles, ont décidé d'exiger des principales banques concernées qu'elles cessent leur soutien à cette industrie climaticide.

    Les militant.e.s ont donc occupé temporairement, pacifiquement mais avec détermination, la place financière genevoise symbolisée par le Crédit Suisse. Après la clôture d’un rassemblement festif sur la place Bel-Air, les militant.e.s du Collectif de soutien à Breakfree2016 et d’ANV Action Non- Violente COP21 ont invité les passant.e.s à les suivre pour adresser musicalement un courrier à l’attention de la direction de la banque lui demandant de désinvestir des énergies fossiles (courrier en annexe). Une quinzaine de personnes ont pu entrer dans la banque, une cinquantaine est restée bloquée à l’extérieur par une intervention de la police. Le courrier demandait fermement au Crédit Suisse :

    1. de transférer massivement leurs investissements des énergies fossiles vers les énergies renouvelables

    2. de refuser tout crédit pour le charbon – et en particulier lignite - l'énergie fossile la plus polluante

    La demande de dialogue des militant.e.s a été mise à mal par l’intervention de la police qui a rapidement mis fin à la prestation musicale joyeuse par la confiscation du matériel. Les militant.e.s se sont donc assis.e.s et ont été évacué par les forces de l’ordre. Devant la banque, par une mise en scène, des militant.e.s couvert.e.s de charbon ont dénoncé les dégâts des énergies fossiles sur notre planète.

    L’action ayant pour ambition première de sensibiliser, tant les banques que les passant.e.s, de l’implication de la place financière genevoise dans la situation climatique a pu se terminer pacifiquement. Les militant.e.s ayant nettoyé derrière elles/eux ont rappelé que leur but est la justice climatique. Il s’agit de construire un monde où le fossile reste dans le sol et où il fait bon vivre pour chacun.e quel que soit son lieu de domicile sur notre planète.

    Au terme de l’action, 4 personnes ont été contrôlées, dont le militant-rappeur d’ANV-COP21 Max Rademacher qui risque, selon la police, 3'000 CHF d’amende pour non-respect des ordres de quitter la banque. Cette action qui demande aux banques de la place genevoise, de manière non-violente et joyeuse, de respecter l’accord de Paris est pleinement légitime, en particulier si l’on considère que le gouvernement suisse l’a validé. De ce fait, cette amende sera solidairement contestée du fait de la légitimité de l’action.


    Durant l’événement, les militant.e.s ont appelé les passant.e.s, les client.e.s particulier.e.s comme institutionnels (fonds de pension, etc.), à transférer leurs fonds ailleurs. Exemple consternant, aujourd’hui, un compte courant dans une banque comme le Crédit Agricole, à partir d’une entrée mensuelle de 1'000 CHF, émet à l’année, par ses placements, autant de CO2 que le fait de rouler quotidiennement en 4x4.

    Cette action a permis de dénoncer les banques dans leur rôle important dans l’augmentation des émissions de CO2. Pour celles présentes à Genève, leurs chiffres de soutien aux énergies fossiles sont édifiants:

    • Citigroup pour 76’457 millions de dollars de soutien aux énergies fossiles (seulement 6’576 pour le renouvelable)
    • JPMorgan Chase pour 76’394 millions de dollars de soutien aux énergies fossiles (seulement 4’394 pour le renouvelable)
    • BNP Paribas pour 56’687 millions de dollars de soutien aux énergies fossiles (seulement 6’232 pour le renouvelable)
    • Deutsche Bank pour 53’011 millions de dollars de soutien aux énergies fossiles (seulement 5’095 pour le renouvelable)
    • HSBC pour 39’340 millions de dollars de soutien aux énergies fossiles (seulement 4’875 pour le renouvelable)
    • UBS pour 38’736 millions de dollars de soutien aux énergies fossiles (seulement 2’237 pour le renouvelable)
    • Crédit Suisse pour 38’417 millions de dollars de soutien aux énergies fossiles (seulement 4’844 pour le renouvelable)
    • Société Générale pour 36’943 millions de dollars de soutien aux énergies fossiles (seulement 5’586 pour le renouvelable)
    • Crédit agricole pour 35’179 millions de dollars de soutien aux énergies fossiles (seulement 4’918 pour le renouvelable)

    Actuellement, au vu des engagements insuffisants des différents Etats, l'accord de la Conférence climatique de Paris (COP 21) ne permettra pas de limiter l'augmentation moyenne de la température du globe en dessous de 1,5° ou 2°C, comme préconisé par les scientifiques du GIEC, mais tendent plutôt vers un réchauffement de 3° à 4°C.

    Pour cela, il faudrait que plus de 80% des réserves de combustibles déjà connues restent sous terre, ce à quoi ni nos gouvernements ni les industries pétrolières, gazières et charbonnières ne veulent s'engager. C'est à nous, citoyen.ne.s, face à l’urgence de la situation, d’exiger l’application de l’accord de Paris !

    Un des moyens est d'assécher le financement des énergies fossiles en faisant pression sur les banques, les assurances, les fonds de pension, etc. pour qu'ils cessent de financer ces activités...L'action de ce jour n'est qu'un début !

    Notre moyen est la désobéissance civile climatique : durant le mois de mai 2016, une vague mondiale d’actions de masse cible les projets fossiles les plus dangereux de la planète afin d’arrêter l’extraction du charbon, du pétrole et du gaz et d’accélérer une transition juste vers une énergie 100% renouvelable. Déjà commencées au Pays de Galles, aux Philippines, en Nouvelle Zélande ou en Australie, les actions se poursuivent au Canada, aux Etats-Unis, au Brésil, au Nigéria, en Afrique du Sud, en Turquie, en Indonésie, et dès vendredi, près de nous en Allemagne.

    Du 13 au 16 mai les militant.e.s européen.ne.s convergeront vers les mines de charbon de Lusace (près de Berlin) pour bloquer l'extraction du charbon lignite dans le cadre de l'opération ENDE GELÄNDE 2016.


    C’est le début d’une vague de fonds qui a pour objectif de rappeler que les énergies fossiles appartiennent au passé. Nous visons un avenir renouvelable et une justice climatique !

    Information relayée par le collectif de soutien à Breakfree2016
    www.breakfree2016.org

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    <Pour voir la suite des photos >

    http://www.photographygeneva.com/gallery/action-mondiale-pour-la-sortie-des-energies-fossiles/

     

    ©Photography Geneva by Demir SÖNMEZ

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  • 101ème anniversaire du génocide arménien

    Dimanche, à l’occasion de 101ème anniversaire du génocide arménien, deux commémorations ont été célébrées à Genève. Alors que la communauté arménienne de Genève se recueillait à l’église arménienne de Troinex avec environ 200 personnes, l’Assemblée nationale d’Arménie occidentale réunissait une centaine de manifestants sur la Place des Nations. Cette dernière a également dénoncé la poursuite des politiques génocidaires et des massacres de nos jours, autant en Syrie qu’en Arménie orientale, à l’égard des Yézidi, Chrétiens d’Orient, Kurdes, Alévis et arméniens.

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    Excellences,

    Mesdames et Messieurs les élus,

    Mesdames et Messieurs les représentants des peuples autochtones,

    Mesdames et Messieurs les Présidents d’association,

    Mesdames et Messieurs, chers amis, chers compatriotes

    De 1894 à 1923, trois gouvernements successifs turcs ont programmé l’anéantissement du peuple arménien en Arménie Occidentale dans le but de s’approprier illicitement les terres, territoires, ressources, biens, meubles et immeubles, savoirs faire, expressions culturelles et propriétés intellectuelles, ainsi que sa souveraineté et son indépendance pourtant reconnu par les Principales Puissances Alliées.

    De 1923 à nos jours, les gouvernements se succédant, la question arménienne reste entière et la dette de la Turquie en direction de l’Arménie Occidentale relativement aux conséquences du génocide perpétré contre le peuple arménien s’élève à la valeur phénoménale de 12,5 trillons d’euros.

    En réponse à la restitution de la souveraineté d’Etat de l’Arménie Occidentale et à la reconnaissance du génocide des Arméniens en application du droit international, la Turquie appuyée par d’autres Etats poursuit cette entreprise de destruction à un niveau international voire planétaire, contrairement aux engagements des traités de paix et des sentences juridiques et arbitrales correspondantes.

    Bref, nous sommes au devant d’un désastre humanitaire à l’échelle de la planète, les appels à l’extermination des Arméniens se répètent au Moyen Orient, en Arménie Occidentale et la semaine dernière en Europe, comme en Suède, largement diffusé par les réseaux sociaux.

    Dans le Djezireh et sur l’ensemble de la Syrie, nous constatons la destruction de toute civilisation chrétienne.

    En Irak, nous sommes face au génocide des Yezidis et des Chrétiens d’Orient,

    En Arménie Occidentale, les populations civiles kurdes, alévis et arméniennes font l’objet de bombardements, de meurtres et de déplacement,

    Dans le Haut-Karabagh, les agresseurs coupent les oreilles des vieillards avant de les tuer.

    Faut-il continuer ce portrait lamentable de la barbarie ?

    Quand bien même le Parlement européen a condamné en février le génocide des Arméniens et des Chrétiens d’Orient,

    Quand bien même, le Congrès des Etats-Unis a adopté en mars une résolution condamnant le génocide des Arméniens et des Chrétiens d’Orient,

    Le monde dit civilisé reste dans un silence pesant et incompréhensible,

    Les instances internationales ne prononçant aucune sanction réelle et efficace vis-à-vis des Etats qui ont déclenché cette machine infernale.

    L’histoire serait donc sur le point de se répéter ? Dans tous les cas, on en distingue les prémices.

    C’est pourquoi, devant cette adversité, notre unité doit être sans faille,

    C’est pourquoi, aujourd’hui, commémorer les victimes du génocide perpétré contre le Peuple arménien est un acte de résistance,

    C’est pourquoi, nous devons ensemble faire face à cette barbarie qui touche réellement toutes nos sociétés.

    Nous appelons donc les élus, les missions diplomatiques, les Etats soucieux de restaurer la paix et la sérénité d’appliquer le droit international en direction de l’occupation meurtrière de l’Arménie Occidentale et de faire de telle sorte que les bourreaux d’hier comme les criminels d’aujourd’hui fassent l’objet de poursuite pénale.

    Vive l’Arménie Occidentale libre,

    Arménag APRAHAMIAN

    Président du Conseil National d’Arménie Occidentale

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  • La Journée internationale de la Terre nourricière

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    Allocution d’Esther Alder à l’occasion de la partie officielle de la Journée internationale de la Terre nourricière, Plaine de Plainpalais, 22 avril 2016

    Monsieur le Directeur du Programme des Nations Unies à Genève pour l’environnement,

    Monsieur le Vice-Président du Conseil administratif,

    Mesdames et Messieurs les Conseillères et Conseillers municipaux,

    Monsieur le Directeur de la Transition énergétique aux Services industriels de Genève,

    Monsieur Pierre Rabhi,

    Mesdames et Messieurs,

    Je suis très heureuse d’être parmi vous aujourd’hui et de vous transmettre les salutations des autorités de la Ville de Genève.

    J’ai le plaisir et l’honneur de saluer la présence de Monsieur Pierre Rabhi, philosophe, essayiste, agriculteur et fondateur du Mouvement Colibris.

    Il s’exprimera tout à l’heure et donnera une conférence ce soir au Théâtre du Léman.

    Comme vous le savez, nous célébrons aujourd’hui la Journée internationale de la Terre nourricière.

    Cette Journée, proclamée par l’Assemblée générale de l’ONU en 2009, a cette année un relief particulier.

     

    En effet, l’Accord de Paris sur le climat, adopté en décembre à la suite de la COP21, est signé aujourd’hui 22 avril à New York par plus de 150 pays, dont la Suisse.

    Le symbole est fort et encourageant.

    En engageant tous les Etats à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre afin de contenir le réchauffement mondial en dessous de 2°C, l’Accord de Paris sur le climat a inauguré une nouvelle ère de la politique internationale contre le réchauffement climatique.

    Il est réjouissant de constater qu’une prise de conscience mondiale a eu lieu.

    La grande question est maintenant de savoir si les Etats vont tenir leurs engagements.

    Nous avons les moyens de construire un avenir meilleur pour la planète et ses habitants, mais nous ne pouvons plus attendre car nous sommes engagés dans une course contre la montre.

    Il faut agir vite et fort pour éviter la catastrophe que les scientifiques nous annoncent.

    Il faut agir bien sûr au niveau global, mais aussi et surtout au niveau local.

    Les villes abritent aujourd’hui la moitié des habitants de la planète et produisent les deux tiers des émissions de gaz à effet de serre.

    Elles portent donc une lourde responsabilité dans le réchauffement climatique.

    Mais elles représentent aussi 50% de la solution climatique mondiale.

    Les élus locaux sont proches du terrain, en contact avec la population et conscients des problèmes environnementaux, parfois davantage que les chefs d’Etat.

    Ils sont donc en mesure de développer des actions très concrètes sur leurs territoires.

    Les collectivités locales n’ont d’ailleurs pas attendu la COP21 pour mettre en œuvre de nombreuses initiatives qui portent déjà leurs fruits.

    En marge de la Conférence de Paris sur le climat, un Sommet des élus locaux a eu lieu dans la capitale française en décembre.

    J’y ai participé et j’ai pu constater à quel point les villes sont impliquées dans la recherche de solutions.

    Les maires et élus locaux du monde entier ont d’ailleurs contribué à l’issue positive de la COP 21.

    Ils ont adopté une Déclaration politique commune, dans laquelle ils se sont engagés à promouvoir et dépasser les objectifs de l’Accord de Paris.

    Ils se sont aussi engagés à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 3,7 gigatonnes par an d’ici 2030 dans les zones urbaines et à soutenir la transition vers une énergie 100% renouvelable.

    La Ville de Genève est déjà bien engagée dans cette transition, et mon collègue Guillaume Barazzone va vous en dire davantage à ce sujet tout à l’heure.

    La société civile est également très engagée dans la lutte contre le réchauffement climatique.

    Au cours de mon année de mairie, j’ai eu l’occasion de rencontrer de nombreux acteurs non-étatiques de la lutte contre le réchauffement climatique, notamment des représentants de la société civile, des responsables d’ONG et de collectivités locales.

    J’ai été impressionnée par leur énergie positive et leur forte mobilisation.

    Cette Journée internationale de la Terre nourricière est donc l’occasion de donner plus de visibilité à la mobilisation des villes et de la société civile en faveur de notre planète.

    Elle est aussi l’occasion de réfléchir à nos manières de produire et de consommer.

    La lutte contre les changements climatiques nécessite en effet une profonde transformation de nos modes de vie.

    Les animations prévues dans le cadre de cette fête de la Terre sont là pour le souligner.

    Nous avons voulu donner un large écho aux expériences de partage, de proximité et de participation, cela dans la ligne de mon année de mairie.

    Pour organiser cette fête de la Terre, nous avons mis de nombreux partenariats en place.

    Je suis particulièrement heureuse du partenariat que nous avons mis en place avec l’ONU.

    Il témoigne d’une volonté commune de tisser des liens entre les communautés locales et internationales.

    Le pavoisement du Pont du Mont-Blanc aux couleurs de la Journée de la Terre est un des fruits symboliques de ce partenariat.

    Je tiens également à saluer chaleureusement tous nos autres partenaires, à savoir le Département de l’instruction publique, de la culture et du sport, la Fondation Eduki, l’Union maraîchère de Genève, le CARE, le collectif Gratiferia Genève et les Services industriels de Genève.

    Je salue également les services de la Ville de Genève qui se sont mobilisés pour cette fête, le Service Voirie-Ville Propre le Service des Espaces verts, le Service des écoles et institutions pour l’enfance et le Service de la petite enfance de la Ville de Genève.

    Je vous remercie pour votre attention et je vous souhaite maintenant une magnifique fête !

     

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