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Environ 30 personnes issues des communautés Alévis se sont rassemblées dimanche après-midi sur la Place des Nations pour dénoncer un massacre commis contre les Alaouites par DAECH et AL Nusra en Syrie.
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Le directeur général de l'ONU à Genève est honoré par la municipalité genevoise. Michael Møller recevra ce jeudi au Palais Eynard la médaille "Genève reconnaissante" de la maire Esther Alder, ont annoncé mardi la Ville de Genève et l'ONU.
Cette distinction récompense depuis 1932 des personnalités qui contribuent au rayonnement de la ville de Calvin. Les ONG Trial et l'Appel de Genève avaient été honorées l'année dernière.
Le directeur général de l'ONU est salué par le conseil administratif pour s'être attelé de manière dynamique à la revalorisation de la Genève internationale, une action soulignée dans le passé par les diplomates suisses. Il a aussi largement ouvert l'ONU au public genevois et rapproché les communautés locales et internationales.
Michael Møller a été confirmé par le secrétaire général de l'ONU en juillet 2015 comme directeur général. Il était directeur par intérim depuis novembre 2013. Avant de prendre ses fonctions, M. Møller était directeur exécutif de la Fondation Kofi Annan de 2008 à 2011.
Il totalise plus de trente années d'expérience en tant que fonctionnaire des Nations unies. Il a notamment été représentant spécial du secrétaire général pour Chypre de 2006 à 2008. Il a occupé plusieurs mandats en Iran, au Mexique, en Haïti et à Genève, où il a commencé sa carrière en 1979 auprès du Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).sda-ats
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A Genève, mobilisation pour la libération des énergies fossiles
Aujourd’hui, 10 mai 2016, environ 70 militant.e.s pour le climat et la justice sociale, réuni.e.s pour dénoncer l'implication de la place financière de Genève dans les énergies fossiles, ont décidé d'exiger des principales banques concernées qu'elles cessent leur soutien à cette industrie climaticide.
Les militant.e.s ont donc occupé temporairement, pacifiquement mais avec détermination, la place financière genevoise symbolisée par le Crédit Suisse. Après la clôture d’un rassemblement festif sur la place Bel-Air, les militant.e.s du Collectif de soutien à Breakfree2016 et d’ANV Action Non- Violente COP21 ont invité les passant.e.s à les suivre pour adresser musicalement un courrier à l’attention de la direction de la banque lui demandant de désinvestir des énergies fossiles (courrier en annexe). Une quinzaine de personnes ont pu entrer dans la banque, une cinquantaine est restée bloquée à l’extérieur par une intervention de la police. Le courrier demandait fermement au Crédit Suisse :
1. de transférer massivement leurs investissements des énergies fossiles vers les énergies renouvelables
2. de refuser tout crédit pour le charbon – et en particulier lignite - l'énergie fossile la plus polluante
La demande de dialogue des militant.e.s a été mise à mal par l’intervention de la police qui a rapidement mis fin à la prestation musicale joyeuse par la confiscation du matériel. Les militant.e.s se sont donc assis.e.s et ont été évacué par les forces de l’ordre. Devant la banque, par une mise en scène, des militant.e.s couvert.e.s de charbon ont dénoncé les dégâts des énergies fossiles sur notre planète.
L’action ayant pour ambition première de sensibiliser, tant les banques que les passant.e.s, de l’implication de la place financière genevoise dans la situation climatique a pu se terminer pacifiquement. Les militant.e.s ayant nettoyé derrière elles/eux ont rappelé que leur but est la justice climatique. Il s’agit de construire un monde où le fossile reste dans le sol et où il fait bon vivre pour chacun.e quel que soit son lieu de domicile sur notre planète.
Au terme de l’action, 4 personnes ont été contrôlées, dont le militant-rappeur d’ANV-COP21 Max Rademacher qui risque, selon la police, 3'000 CHF d’amende pour non-respect des ordres de quitter la banque. Cette action qui demande aux banques de la place genevoise, de manière non-violente et joyeuse, de respecter l’accord de Paris est pleinement légitime, en particulier si l’on considère que le gouvernement suisse l’a validé. De ce fait, cette amende sera solidairement contestée du fait de la légitimité de l’action.
Durant l’événement, les militant.e.s ont appelé les passant.e.s, les client.e.s particulier.e.s comme institutionnels (fonds de pension, etc.), à transférer leurs fonds ailleurs. Exemple consternant, aujourd’hui, un compte courant dans une banque comme le Crédit Agricole, à partir d’une entrée mensuelle de 1'000 CHF, émet à l’année, par ses placements, autant de CO2 que le fait de rouler quotidiennement en 4x4.
Cette action a permis de dénoncer les banques dans leur rôle important dans l’augmentation des émissions de CO2. Pour celles présentes à Genève, leurs chiffres de soutien aux énergies fossiles sont édifiants:
Citigroup pour 76’457 millions de dollars de soutien aux énergies fossiles (seulement 6’576 pour le renouvelable)
JPMorgan Chase pour 76’394 millions de dollars de soutien aux énergies fossiles (seulement 4’394 pour le renouvelable)
BNP Paribas pour 56’687 millions de dollars de soutien aux énergies fossiles (seulement 6’232 pour le renouvelable)
Deutsche Bank pour 53’011 millions de dollars de soutien aux énergies fossiles (seulement 5’095 pour le renouvelable)
HSBC pour 39’340 millions de dollars de soutien aux énergies fossiles (seulement 4’875 pour le renouvelable)
UBS pour 38’736 millions de dollars de soutien aux énergies fossiles (seulement 2’237 pour le renouvelable)
Crédit Suisse pour 38’417 millions de dollars de soutien aux énergies fossiles (seulement 4’844 pour le renouvelable)
Société Générale pour 36’943 millions de dollars de soutien aux énergies fossiles (seulement 5’586 pour le renouvelable)
Crédit agricole pour 35’179 millions de dollars de soutien aux énergies fossiles (seulement 4’918 pour le renouvelable)
Actuellement, au vu des engagements insuffisants des différents Etats, l'accord de la Conférence climatique de Paris (COP 21) ne permettra pas de limiter l'augmentation moyenne de la température du globe en dessous de 1,5° ou 2°C, comme préconisé par les scientifiques du GIEC, mais tendent plutôt vers un réchauffement de 3° à 4°C.
Pour cela, il faudrait que plus de 80% des réserves de combustibles déjà connues restent sous terre, ce à quoi ni nos gouvernements ni les industries pétrolières, gazières et charbonnières ne veulent s'engager. C'est à nous, citoyen.ne.s, face à l’urgence de la situation, d’exiger l’application de l’accord de Paris !
Un des moyens est d'assécher le financement des énergies fossiles en faisant pression sur les banques, les assurances, les fonds de pension, etc. pour qu'ils cessent de financer ces activités...L'action de ce jour n'est qu'un début !
Notre moyen est la désobéissance civile climatique : durant le mois de mai 2016, une vague mondiale d’actions de masse cible les projets fossiles les plus dangereux de la planète afin d’arrêter l’extraction du charbon, du pétrole et du gaz et d’accélérer une transition juste vers une énergie 100% renouvelable. Déjà commencées au Pays de Galles, aux Philippines, en Nouvelle Zélande ou en Australie, les actions se poursuivent au Canada, aux Etats-Unis, au Brésil, au Nigéria, en Afrique du Sud, en Turquie, en Indonésie, et dès vendredi, près de nous en Allemagne.
Du 13 au 16 mai les militant.e.s européen.ne.s convergeront vers les mines de charbon de Lusace (près de Berlin) pour bloquer l'extraction du charbon lignite dans le cadre de l'opération ENDE GELÄNDE 2016.
C’est le début d’une vague de fonds qui a pour objectif de rappeler que les énergies fossiles appartiennent au passé. Nous visons un avenir renouvelable et une justice climatique !
Information relayée par le collectif de soutien à Breakfree2016 www.breakfree2016.org
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