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paıx - Page 74

  • Apéro de la rentrée: Les socialistes se mobilisent pour une société pour toutes et tous, sans privilèges!

    Dans un lieu particulièrement chaleureux, l'Espace solidaire aux Pâquis, les membres du PS genevois se sont réunis pour fêter la rentrée et le début de la campagne pour les élections fédérales 2011. Après un verre de l'amitié, nous avons écouté les interventions de René Longet qui nous a rappelé l'importance de mouiller sa chemise pour faire avancer la société dans le sens où on le souhaite. Nous avons aussi pu profiter de la recette aux cinq ingrédients pour une campagne réussie donnée par Christian Brunier et Liliane Maury Pasquier a rappelé la juste place que devait occuper l'argent dans nos vies. Après cette partie "officielle" et un bon repas, les membres ont poursuivi la fête en dansant grâce au talent de Sébastien et Sylvie.



    Voilà de quoi recharger les batteries après les élections municipales et se lancer en campagne avec nos candidat-e-s Liliane Maury Pasquier, Carlo Sommaruga, Maria Roth-Bernasconi, Manuel Tornare, Valérie Boillat, Loly Bolay, Jacques Robert, Christine Serdaly-Morgan, Eric Peytremann et Françoise Joliat pour militer pour une société pour toutes et tous, sans privilèges! Comme nous le défendons dans nos initiatives sur la caisse maladie publique et le salaire minimum.

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  • Si je suis élue au Conseil national...par Mme Maria Roth-Bernasconi

    Si je suis élue au Conseil national...par Mme Maria Roth-Bernasconi


    La candidate socialiste  Maria Roth-Bernasconi répond à la question que j’ai posée aux candidats des élections du 23 octobre prochain sur le chômage et la pauvreté :


    "Que ferez-vous si vous êtes élu-e au Conseil national/Conseil des Etats contre le chômage (plus de 165’000 en juin 2011 dont plus de 12’000 à Genève) et contre la pauvreté en Suisse (10 % de la population selon Caritas Suisse) ?"

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    Réponse de Maria Roth-Bernasconi :

    Si je suis réélue au Conseil national, je continuerai d’agir contre le chômage et la pauvreté en Suisse en soutenant la régulation de l’économie, le développement de la formation pour toutes et tous et le renforcement de la sécurité sociale. Etant donné que le taux de chômage et le risque de pauvreté sont tous deux plus élevés chez les femmes, je continuerai de mettre l’accent, dans chacun de ces domaines, sur l’égalité entre femmes et hommes.

    ECONOMIE. Il nous faut réformer en profondeur un système néolibéral qui chosifie le « capital humain », l’exploite et le jette au besoin, générant ainsi l’exclusion et des inégalités croissantes. En tant que présidente de la commission de gestion du Conseil national, j’ai chapeauté l’enquête sur l’affaire UBS et la crise financière, une crise qui a prouvé la folie et l’inaptitude du système. Au lieu de voler au secours des « big » banques à grand renfort de deniers des contribuables et sans aucune contrepartie, l’Etat doit imposer de vraies règles au monde financier (taxation de la spéculation, notamment) et économique. C’est ainsi qu’en 2008, j’ai proposé d’instaurer un quota de 30% de femmes (ou d’hommes) dans les conseils d’administration des entreprises cotées en bourse et de celles dont la Confédération détient des parts. Car les études le prouvent : les femmes ont une approche plus durable du maniement financier.

    Dans le champ de l’activité économique, je me suis engagée et continuerai de le faire pour favoriser
    la réduction du temps de travail et encourager le temps partiel (sans discrimination sociale et y compris pour les hautes cadres) : une façon de partager le travail, qui doit aller de pair avec de meilleurs salaires (sauf pour les hauts managers, cf. initiative 1 :12 !). Les gains de productivité réalisés ces dernières décennies y donnent largement droit ! Je soutiens donc l’instauration d’un salaire minimum, qui concerne particulièrement les femmes : en Suisse, une femme sur 5 qui travaille à plein temps gagne à peine 3000 francs par mois. Dans le contexte de la crise actuelle, la Confédération doit aider les seules entreprises qui s’engagent à ne pas licencier et à ne pas baisser les salaires, et soutenir particulièrement des secteurs créateurs d’emplois et d’une plus-value collective (économie sociale et solidaire, Cleantech, secteur du « Care »). Je poursuivrai aussi mon action pour concrétiser, enfin, l’égalité salariale, mais aussi pour évaluer et reconnaître la valeur des tâches familiales et domestiques. Enfin, je poursuivrai mon combat contre la discrimination au travail des personnes invalides psychiques (je suis aussi présidente de l’antenne romande de Pro Mente Sana), et continuerai de soutenir tout renforcement de la protection contre le licenciement et des droits syndicaux des travailleurs et travailleuses (j’ai un passé et un avenir professionnel dans le monde syndical !).

    FORMATION. Le manque de formation est la principale cause de chômage et de précarité. Dans le contexte de la révision de la loi sur l’assurance-chômage, qui réduit les prestations accordées aux jeunes de moins de 25 ans, j’ai demandé au Conseil fédéral s’il prévoyait de prendre des mesures pour augmenter le taux de diplômé-e-s du secondaire II, notamment pour encourager la formation des jeunes femmes issues de la migration. Je suis précédemment intervenue en faveur de la promotion de l’apprentissage pour les personnes migrantes, et pour encourager la réflexion sur l’accès des femmes à la formation continue. Je continuerai d’agir pour une école qui offre une vraie égalité des chances (je me suis ainsi opposée au soi-disant « libre » choix entre école privée et publique, et préside l’association Education et accueil pour le développement de l’encadrement parascolaire), pour la promotion de l’apprentissage pour toutes et tous (j’ai été responsable romande du Projet 16+ pour des places d’apprentissage) et pour que de vraies perspectives de formation continue soient offertes aussi aux personnes peu qualifiées. Par exemple, grâce à la création d’un fonds national prenant en charge les coûts de formation et la perte de salaire en cas de formation au long cours, finançable par le déplafonnement des cotisations salariales dans l’assurance-chômage.

    POLITIQUE SOCIALE. Je me suis engagée et continuerai de le faire pour l’harmonisation cantonale des prestations sociales. Partout en Suisse, l’aide sociale devrait être non remboursable –comme à Genève- pour les personnes en fin de droit, et des alternatives à l’aide sociale devraient être prévues. La coordination entre les différents intervenants étatiques et les autres acteurs de la lutte contre la pauvreté devrait être améliorée. Je soutiens aussi la création d’une caisse publique d’assurance-maladie pour des primes plus justes et plus supportables, et donc une augmentation du pouvoir d’achat. Je lutte et lutterai encore pour maintenir une solide assurance invalidité, pour une AVS forte, flexible et sociale sans relèvement de l’âge de la retraite. Et je continuerai de soutenir toutes les mesures de politique familiale qui permettent de lutter contre la pauvreté des femmes et des familles en favorisant la conciliation des vies familiale et professionnelle (développement de l’accueil extrafamilial, des congés parentaux etc.), en leur accordant une aide financière (renforcement des allocations familiales, prestations complémentaires pour familles au niveau fédéral, législation fédérale sur l’avance et le recouvrement des pensions alimentaires pour les familles monoparentales) et en améliorant les conditions cadre (logements abordables, service public fort, fiscalité équitable et plus favorable aux familles).

     

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    Maria Roth-Bernasconi, conseillère nationale

     

     

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  • Recep Tayyip Erdoğan reste fidèle aux méthodes sinistres de ses prédécesseurs: massacres des civiles kurdes

    Communiqué de presse

    Recep Tayyip Erdoğan reste fidèle aux méthodes sinistres de ses prédécesseurs: massacres des civiles kurdes



    Malgré aux apparences, la Turquie vit en ce moment une des pages la plus noire de son histoire: les violations massives des droits de l’homme, les pratiques anti-démocratiques dont la censure des médias et l’incarcération de dizaines de journalistes, la répression menée à l’égard du peuple kurde à tous les niveaux, y compris l’emprisonnement des enfants par centaines, accusés d’être membre et/ou d’avoir créé (sic) une organisation terroriste.

    Le Premier ministre turc, M. Recep Tayyip Erdoğan, a déclaré la guerre totale à l’égard de toute personne qui ne pense pas comme lui. Pour ce faire, il a commencé à mettre au pas les médias d’opposition avec des censures, amendes très elévées, arrestations et condamnations des journalistes et dirigeants de ces dernières.

    Actuellement, 57 journalistes dont 11 rédacteurs en chef ou directeurs de publication sont incarcérés. Ainsi, la Turquie tient le triste record du monde dans l’incarcération des journalistes. Aujourd’hui, seules les médias qui se font la porte parole du gouvernement ne sont pas inquiétées en Turquie.

    Les prisons turques sont devenues une cimetière. Selon les données officielles, en 2010, 161 détenus sont décédés en raison de manque de soins et 38 autres se seraient suicidés. A l’heure actuelle, 385 prisonniers malades, dont l’état de santé de 122 d’entre eux nécessite un traitement urgent, attendent toujours d’être soignés. Faut-il le rappeler, on compte près de 7’000 prisonniers politiques dans les géoles turques et des milliers d’arrestations arbitraires chaque année (plus de 7’000 en 2010) qui indiquent le degré des politiques anti-démocratiques et répressives du gouvernement turc.


    Toujours en 2010, 6 personnes ont été tuées sous la torture en garde à vue et 1349 personnes se sont plaintes d’avoir été torturées ou subis des mauvais traitements dans des lieux de détention.

    L’aide humanitaire à la Somalie, des bombes pour les villages Kurdes

    Le Premier Ministre turc s’est récemment rendu à Mogadischo, accompagnées de quelques vedettes de showbizz et d’un groupe de journalistes turcs, pour apporter de l’aide humanitaire aux affamés du corne de l’Afrique.

    Au même moment, les chasseurs turcs, en concertation avec l’armée iranienne, bombardaient les villages kurdes en Irak faisant 7 victimes parmi les civiles, dont 4 enfants et 1 femme, et détruisant totalement 126 villages.

     

     

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    Famille kurde irakienne décimée lors des bombardements de l’armée turque


    Il semblerait que le Premier Ministre turc n’a pas digéré la victoire électorale du parti BDP (pro-kurde) qui a obtenu 36 sièges au parlement turc lors des élections législatives du 12 juin 2011. Et ce, malgré une répresion féroce contre les élus, cadres et dirigeants de ce parti (1600 d’entre eux ont été incarcérés avant les élections avec des accusations fallacieuses) et une loi électorale défavorable aux minorités. D’ailleurs, 6 d’entre eux, élus au parlement lors des élections précitées, n’ont toujours pas été libérés. De plus, le gouvernement turc a fait annulé l’élection d’un des parlementaires kurdes emprisonnés (M. Hatip Dicle) en le remplaçant par un membre du parti de M. Erdogan, AKP. Ces exemples indiquent que les autorités turques, malgré leur discours officiel, n’ont aucune volonté politique de reconnaître les droits fondamentaux de ce peuple. Seule solution envisagée pour elles reste, comme depuis près d’un siècle, l’option militaire et le terrorisme d’Etat à l’égard du peuple kurde.

    Pourtant, le PKK a proclamé depuis 1993 plusieurs fois un cessez-le-feu unilatéral. La réponse des autorités turques a été toujours l’intensification des opérations militaires non seulement contre les guérilleros du PKK mais aussi à l’égard des civiles kurdes. Il convient à cet égard de souligner le double langage du gouvernement turc qui, d’un côté, mène depuis plus d’une année des pourparles avec le leader du PKK, M. Abdullah Öcalan, et de l’autre, qualifie officiellement le PKK de groupe terroriste. D’ailleurs, M. Öcalan a déclaré récemment qu’il avait proposé à M. Erdogan de réunir dans un endroit sécurisé tous les guérilleros kurdes. Selon lui, une semaine suffirait à régler la question kurde en Turquie, mais M. Erdogan resterait silencieux à ses appels. M. Öcalan accuse le Premier Ministre turc d’être contre la paix et la solution démocratique alors qu’il déclare avoir accordé au gouvernement turc toutes les facilités pour une solution pacifique.

    L’attitude du gouvernement turc actuel accrédite les propos de M. Öcalan. En effet, toutes les demandes du peuple kurde et de ses dirigeants en faveur de la paix, de la fraternité et d’une cohabitation avec le peuple turc reçoivent comme réponse de la part des autorités turques la guerre, la destruction, les massacres et la négation des droits élémentaires du peuple kurde.

    Pourtant, il est clair qu’en un siècle de guerre, de négation, de destruction et de massacres, l’Etat turc n’a réussi ni éliminé ni assimilé complètement le peuple kurde. Durant ces 28 dernières années, l’armée turque a mené 26 opérations au nord de l’Irak pour massacrer et intimider les Kurdes. La dernière opération lancée le 17 août dernier, en concertation avec les autorités iraniennes, a le même but et se veut une menace contre l’unité d’un peuple écartelé entre la Turquie, l’Iran, l’Irak et la Syrie.

    L’Histoire nous enseigne qu’aucune armée, aussi puissante soit-elle, ne peut vaincre ni arrêter un peuple soif de liberté qui lutte pour ses droits fondamentaux.

    La question est de savoir si les Etats-Unis et l’Union européenne continuerons à fermer les yeux sur les violations graves des droits de l’homme voire des crimes contre l’humanité commis par leur allié turc à l’égard du peuple kurde, comme ils l’ont fait avec certains dirigeants arabes ces dernières décennies, ou tireront des leçons de leurs erreurs ?


    Genève, le 25 août 2011

    Maison Populaire de Genève

    Demir SÖNMEZ

    www.assmp.org

     

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