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paıx - Page 73

  • A Morges hier, le Président des socialistes prédit la victoire à ses troupes!

     

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    Pour plus informations : http://christianbrunier.blog.tdg.ch/archive/2011/09/04/les-socialistes-romand-e-s-mobilise-e-s-contre-la-hausse-des.html <http://christianbrunier.blog.tdg.ch/archive/2011/09/04/les-socialistes-romand-e-s-mobilise-e-s-contre-la-hausse-des.html>

     

     

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  • Droits des minorités : La Turquie fait profil bas.

    Ne nous y trompons pas. Si la Turquie envisage de restituer des biens ayant appartenus aux minorités, ce n’est pas par un brusque désir de justice mais sur injonction de la Cour européenne des Droits de l’Homme et à la demande du Congrès américain.

    La restitution ne porte que sur les confiscations effectuées après 1936. Concernant plus particulièrement les Arméniens, au lendemain du génocide, d’abord l’empire ottoman puis la république turque qui lui a succédé, ont confisqué les biens et les propriétés des victimes, déportées et massacrées.

    Atatürk avait mis en place tout un ensemble de mesures et de lois concernant les Arméniens, lesquelles sont toujours en vigueur. Celles-ci interdisaient aux réfugiés arméniens originaires de Turquie de retourner dans leur village ou leur ville d’origine.

    - La loi du 20 avril 1922 prévoit la confiscation en Cilicie de tous les biens appartenant aux personnes qui avaient ‘quitté’ la région ;


    - La loi du 25 avril 1923 étend la confiscation à tous les Arméniens, quels que soient les motifs ou la date de leur départ du pays ;

    - La loi de septembre 1923, article 2, interdit le retour des Arméniens en Cilicie et dans les provinces de l’Est (Arménie Occidentale) ;


    - La loi du 23 mai 1927 exclue de la nationalité turque tous ceux qui, lors de la guerre de l’indépendance, n’y ont pas pris part ou qui sont restés à l’étranger entre le 24 juillet 1923 (Traité de Lausanne) et la date de la promulgation de cette loi.

    Si l’on ajoute à ces lois scélérates, les obligations de la Turquie envers ses minorités non musulmanes, souvent non respectées, il est clair que le geste d’Erdogan n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan des réparations dues au peuple arménien.

    ***

    "Si la Turquie aspire à avoir ‘zéro problème avec les voisins’, comme a déclaré le ministre des Affaires étrangères, ne doit-elle pas suivre une politique similaire sur le plan intérieur ? Après des changements extraordinaires dans la dernière décennie, il y a des signes indiquant que la Turquie pourrait aller dans ce sens."

    "Dans une étape qui commence à annuler des décennies de discrimination, Ankara envisage de restituer des centaines d’écoles, d’hôpitaux, d’orphelinats et d’autres propriétés saisies aux minorités depuis 1936. Certains de ces confiscations ont été de peu d’importance, mais d’autres faisaient partie de campagnes orchestrées contre les communautés minoritaires, grecque, arménienne et juive. Beaucoup plus que l’utilité pour ces communautés, c’est le symbolisme qui est inestimable," lit-on dans l’éditorial du ‘The National’.

    Erdogan40_mediumSelon un décret publié au Journal officiel turc ce week-end, le gouvernement turc va restituer les biens confisqués depuis 1936, aux Arméniens et aux autres minorités religieuses, en réponse aux préoccupations de l’Union européenne sur le traitement des minorités dans le pays candidat à l’UE.

    La décision a été annoncée par le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan aux représentants des communautés chrétienne et juive à Istanbul dimanche soir, au diner célébrant la fin du Ramadan : "L’époque où l’un de nos citoyens était opprimé à cause de sa religion, de son origine ethnique ou de son mode de vie, est finie," a déclaré Erdogan.

    "Les mots seuls ne pourront pas guérir les blessures ethniques et religieuses de la Turquie, mais c’est un début. L’histoire de la Turquie est remplie de crimes contre les groupes minoritaires, réprimés par les gouvernements laïc par peur du sectarisme. Les litiges sur les propriétés étaient juste un chapitre qui devait être fermé, en grande partie à cause de la pression de l’UE. Mais toute discussion sur les communautés minoritaires de Turquie doit désormais impliquer les Kurdes, qui représentent près de 20% de la population. Lorsque la république a été fondée, une loi interdisait tout ce qui avait trait aux Kurdes : langue, vêtements ou culture – des méthodes absurdement répressives qui n’ont été que partiellement assouplies ces dernières années," poursuit l’article.

    Et d’indiquer que tout l’honneur en revient à M. Erdogan qui a reconnu la maltraitance historique des Kurdes, qui prône la détente avec l’Etat kurde d’Irak et a assoupli les restrictions sur les émissions en langue kurde et les règles d’éducation.

    "On a besoin de plus. Il y a eu une recrudescence de la violence entre les forces de sécurité et les groupes rebelles du PKK, provoquant des appels renouvelés pour une répression contre les partis politiques et la société civile kurdes. Des pourparlers secrets entre Ankara et le leader emprisonné du PKK Abdullah Ocalan, ont produit peu d’effets. Sur certaines promesses, M. Erdogan a fait marche arrière. Même Ocalan semble avoir réalisé que les militants du PKK ne pourront jamais représenter les 14 millions de Kurdes. Il est grand temps que le terrorisme soit traité séparément des droits des minorités. Pour les minorités historiquement marginalisées, la restauration légitime de leur propriété n’est qu’une étape. Attendons de voir ce qui vient après," conclut l’article.

    La Turquie a confisqué pour des milliards de dollars des biens appartenant à des fondations arméniennes et grecques. La Cour européenne des Droits de l’Homme a jugé que ces saisies étaient illégales.

    Certaines des propriétés saisies étaient des hôpitaux, des écoles et des cimetières. Dans le cas des propriétés qui ont été vendues à des tiers, les fondations religieuses seront payées à la valeur marchande, par le Trésor turc.

    Les experts pensent que sur les 2.000 églises de la communauté arménienne avant 1915, moins de 40 sont en activité aujourd’hui.

    La plupart des chrétiens avaient fui la Turquie lors de la Première Guerre mondiale et de la Guerre d’Indépendance qui a suivi. 1,5 millions d’Arméniens ont péri dans le premier génocide du XX siècle, et autant de Grecs furent déplacés dans le cadre d’un échange de population.

    Le traité de Lausanne de 1923 avec les puissances occidentales permet en principe aux communautés non musulmanes d’Istanbul de conserver certains droits spécifiques comme l’éducation ou la propriété.

    Le président de l’ANCA, Ken Hachikian a déclaré : "Le décret de M. Erdogan, est clairement motivé par la décision du Congrès sur la répression de la Turquie envers de sa minorité chrétienne et celle de la Cour européenne des droits de l’homme. Moins de 1% des églises et des propriétés de l’église confisquées pendant le génocide arménien et les décennies qui ont suivi, seront restituées. Quatre-vingt seize ans après le génocide perpétré contre les Arméniens, les Grecs et les Syriaques, ce décret est un écran de fumée pour échapper aux conséquences beaucoup plus large de ces actes brutaux. L’ANCA va s’assurer auprès des institutions américaines que le gouvernement turc se réconcilie effectivement avec son passé brutal, respecte la liberté religieuse des survivants des communautés chrétiennes et restitue le fruit de son crime

     

    Traduction Gérard Merdjanian - commentaires

    http://eafjd.eu/spip.php?breve2890

  • Si je suis réélue au Conseil des Etats...par Mme Liliane Maury Pasquier


    La candidate socialiste  Liliane Maury Pasquier répond à la question que j’ai posée aux candidats des élections du 23 octobre prochain sur le chômage et la pauvreté :

    "Que ferez-vous si vous êtes élu-e au Conseil national/Conseil des Etats contre le chômage (plus de 165’000 en juin 2011 dont plus de 12’000 à Genève) et contre la pauvreté en Suisse (10 % de la population selon Caritas Suisse) ?"

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    Réponse de Liliane Maury Pasquier :

    Si je suis réélue au Conseil des Etats, je poursuivrai mon action pour défendre les personnes touchées par le chômage et/ou la pauvreté et pour prévenir ces phénomènes.

    · CHÔMAGE

    Au cours de cette législature, je me suis engagée pour une assurance-chômage solide, qui offre aux personnes perdant leur emploi une vraie protection sociale et qui leur ouvre un vrai chemin vers la réinsertion. Au sein de la commission de la sécurité sociale, j’ai tenté de modifier la nouvelle Loi sur l’assurance-chômage, en prônant une hausse des recettes plutôt que des coupes aveugles sur le dos des personnes les plus touchées par le chômage. Je continuerai, entre autres, de m’engager pour le déplafonnement des cotisations à l’assurance-chômage. A l’heure actuelle, en effet, la part  de salaire au-dessus de 126'000 francs est exemptée de cotisation ! Sans ce plafond, l’assurance aurait 600 millions de recettes en plus. Un chiffre qui correspond aux économies faites sur le dos des personnes au chômage dans la dernière révision…

    Le partage du travail (notamment grâce à une diminution du temps de travail, comme celle demandée par l’initiative « six semaines de vacances pour tous », que j’ai soutenue aux Etats), la création d’emplois (dans laquelle l’Etat a un rôle actif à jouer, par exemple en soutenant le développement des technologies vertes) et l’amélioration de la protection des salarié-e-s (notamment des femmes enceintes) font aussi partie de mes combats. Par ailleurs, en tant que membre de la commission de la formation, je travaille et continuerai de travailler pour que la formation soit dotée d’assez de moyens et se donne pour objectif de réaliser l’égalité des chances, comme je l’ai fait dans le cadre de la loi sur l’aide aux hautes écoles.


    · PAUVRETE

    Je soutiendrai la revendication d’une augmentation des salaires bas et moyens, l’exigence d’un salaire minimum et celle d’une certaine équité salariale (grâce, notamment, à l’initiative 1 :12). J’ai eu l’occasion d’interpeller le Conseil fédéral sur la situation des indépendant-e-s non médecins : leurs tarifs immobiles depuis 15 ans ne suffisent souvent plus à leur garantir un revenu suffisant.


    Pour soutenir le pouvoir d’achat, il faut bien sûr freiner la hausse des primes d’assurance-maladie et des autres formes de participation financière des assuré-e-s. C’est dans ce sens que je travaille à la commission de la santé. Je suis intervenue à plusieurs reprises au Conseil des Etats pour que les réserves excessives des assureurs-maladie soient entièrement redistribuées aux assuré-e-s de cantons comme Genève. La situation n’étant pas réglée de façon satisfaisante, il faudra revenir à la charge. J’ai aussi demandé la fixation d’un seuil maximal pour les réserves des caisses et davantage de transparence dans leur comptabilité. Je soutiendrai bien sûr l’initiative populaire pour la transparence de l’assurance-maladie et celle pour la caisse publique, qui permettent toutes deux d’affecter les primes aux prestations de l’assurance de base avec, à la clé, des primes plus justes et plus supportables. Je suis aussi intervenue, et j’interviendrai encore pour que les primes d’assurance-maladie des familles soient allégées.

    A la commission de la sécurité sociale, j’ai œuvré pour que les allocations familiales soient octroyées à tous les enfants qui y ont droit, donc aussi aux enfants d’indépendant-e-s. J’ai aussi demandé qu’elles soient toujours versées aux personnes qui vivent avec l’enfant, dans l’intérêt bien compris des familles monoparentales. Je soutiendrai toute proposition de renforcement de ces allocations et d’augmentation de leur montant minimal. Sans oublier les prestations complémentaires pour familles dans le besoin et toute autre mesure en faveur d’une vraie politique familiale.

    Comme le chômage, les risques de l’existence (l’âge, le handicap, la maladie) ne doivent pas entraîner, comme une double peine, la précarité. C’est pourquoi je me suis battue et me battrai encore :

    -      pour une retraite flexible et sociale, et pour que des moyens d’existence suffisants soient assurés aux couples dont l’un-e des partenaires vit en EMS ;

    -      contre le démantèlement de l’AI (dont le second volet de la 6ème révision reste à traiter) ;

    -      pour qu’un congé rémunéré d’une durée suffisante soit accordé aux parents d’enfants gravement malades ou de nouveau-nés hospitalisés.


    Liliane Maury Pasquier, conseillère aux Etats

     

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    Liliane Maury Pasquier, conseillère aux Etats

    http://www.maurypasquier.ch/index.php

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