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Solidarité - Page 25

  • une lutte exemplaire et victorieuse

     

     

    aéroport de Genève + grève à Swisspor

     

     

     

    Mercredi matin 13 janvier 2010 les employés du tribagage et de la piste de Swiss¬port ont repris le travail après 10 jours de grève. Ils l’ont fait la tête haute et peuvent être fiers de la bataille qu’ils ont menée car ils ont obtenu gain de cause sur une grande partie de leurs revendications.

    Après cette lutte importante, le comité de soutien organise une fête

    mercredi 10 février à partir de 20h

    à la salle du Faubourg rue des Terreaux-du-Temple 4

    repas, musique, etc.

     

     

    demir et les grèvistes.png

     


    http://www.tsr.ch/tsr/index.html ?siteSect=500000&bcid=729259#vid=11708824

    L’accord signé par le Syndicat des services publics (SSP) et l’entreprise Swissport prévoit la mise en place d’une convention collective de travail à partir du 1er janvier s’appliquant à l’ensemble du personnel de l’entreprise. La convention collective acceptée en septembre 2009 par une organisation minoritaire à la botte de l’employeur, contre l’avis du SSP majoritaire dans ce secteur, n’apportait aucune amélioration des conditions de travail et salariale à des travailleurs qui accomplissent un travail très dur.

    Dans un secteur qui ne connaît pas la crise – augmentation des activités aéroportuaires, augmentation du nombre de passagers et donc de valises à manipuler - il est scandaleux d’imposer de tels salaires et conditions de travail.

    Swissport, l’ancienne société de handling de Swissair, appartient à l’espagnol Ferrovial depuis 2005. La société de capital-investissement détient aussi des entreprises de construction et de transports, principalement en Europe, pour un total de 36,2 milliards d’euros. Swissport réalise un chiffre d’affaires de près de 2 milliards de francs dans 38 pays avec 100 000 employés. Son résultat opérationnel s’élevait à 108 millions de francs en 2008.

    Après avoir épuisé toutes les voies de la négociation et des médiations, les employés du tribagage et de la piste et leur syndicat ont décidé de se mettre en grève et d’avancer un cahier de revendications comportant notamment :

    1. une CCT forte,

    2. une augmentation salariale pour 2010,

    3. la revalorisation du travail irrégulier,

    4. la suppression des pénalités financières en cas de maladie du personnel.

    Ces dernières étant même une atteinte à un droit humain élémentaire : ne pas être pénalisé pour raison de santé. Toutes ces revendications étaient amplement justifiées en regard du travail pénible de ce personnel et des résultats de cette entreprise.

    Le résultat de la grève est que sur tous ces points une amélioration certaine a été obtenue, à savoir :

    1) une prime de 100.- CHF par mois pour tous les grévistes ;

    2) une augmentation salariale généralisée de 40.- CHF, sur les grilles de salaires et sur tous les salaires réels ;

    3) une augmentation des points « HTI » pour travail irrégulier qui passent de 2.75 CHF à 3.10 CHF (cette mesure représente une augmentation générale moyenne de 40.- CHF et d’environ 50.- CHF pour les grévistes) ;

    4) La suppression du prélèvement des 20% de salaire les 3 premiers jours de maladie, sur présentation d’un certificat médical.

    Trois mesures sur 4 touchent donc l’ensemble du personnel. Les grévistes ont gagné 190.- CHF sur les 250.- demandés. Ils ont nettement améliorer leur CCT, laquelle est désormais signée entre le seul SSP et Swissport. La leçon n’est pas nouvelle, mais force est de constater que des travailleurs et des syndicats déterminés, clairs sur les objectifs à atteindre, obtiennent à travers la lutte et la grève des résultats importants.

    Depuis de nombreuses années l’essentiel des luttes ont été défensives, l’intérêt de la lutte des employés du tribagage et de la piste est qu’elle a été offensive. Il faut le souligner et prendre exemple pour les futures batailles à mener.

    Le 2 janvier 2010 les grévistes de Swissport ont commencé leur mouvement en même temps que le personnel de Dnata, seconde entreprise d’assistance au sol à l’aéroport. Les grévistes des deux entreprises ont ainsi affirmé la nécessité d’une CCT de branche pour mettre un terme à la concurrence déloyale que se livrent leurs employeurs pour s’arracher les marchés en rognant au final sur les conditions de travail. Les grévistes de Dnata soutenus par le SIT et le SSP ont repris le travail le 2 janvier en fin de journée après avoir obtenu satisfaction de leurs revendications. La lutte commune pour qu’une CCT commune voie le jour va se poursuivre.

    Cette lutte a aussi permis de mettre en évidence des aspects scandaleux et une attitude anti démocratique de la part du Conseil d’Etat genevois.

    • L’aéroport est une régie publique autonome, placée sous la tutelle de l’Etat, qui se doit de veiller aux conditions de travail ; dans ce cas d’espèce sur le domaine à l’AIG. Or M. Longchamp, président du Conseil d’Etat, a donc violé la législation suisse : l’Etat est obligé de demander aux fournisseurs des marchés publics et des mandats de prestations de respecter les conditions usuelles locales de la branche. Dans ce conflit il a interdit de définir justement ces conditions usuelles à travers une CCT commune des entreprises « ground handling » ! » Il a même été jusqu’à menacer d’appeler une troisième entreprise pour intensifier la concurrence.

    • Comme chef de l’AIG, M. Longchamp – aux multiples casquettes - est aussi responsable d’avoir envoyé du personnel d’un établissement public financé par l’Etat auprès d’une entreprise privé pour tenter de briser la grève. Il a utilisé des moyens d’Etat pour soutenir unilatéralement la position d’un employeur.

    • Le Conseil d’Etat a également ordonné que la police agresse violemment les grévistes et leur interdise l’accès à leur lieu de travail.

    • Le Conseil d’Etat a même envoyé un haut fonctionnaire tenir des propos injurieux, publiquement, contre les travailleurs en grève, contre des militant-e-s syndicalistes et contre le SSP. Cette attitude est inquiétante car elle révèle clairement que les autorités politiques n’hésitent plus à se placer dans le camp de ceux qui veulent empêcher toute expression sociale et réprimer toute contestation.

    Une bataille reste donc à mener par tous les syndicats et partis politiques de gauche afin de justement rétribuer le travail et juguler la recherche effrénée du profit.

    Comité de soutien aux travailleuses et travailleurs de l’aéroport de

    Cointrin - Genève

    La Communauté genevoise d’action syndicale (CGAS) et tous les syndicats du canton

    Cartel intersyndical du personnel de l’Etat et du secteur subventionné

    Les Communistes

    Le Parti du Travail

    Les Socialistes

    solidaritéS

    Gauche anticapitaliste

    NPA Nouveau parti anticapitaliste

    Association Maison Populaire de Genève

    Les Verts

    Mouvement pour le socialisme

     

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  • Murad AKINCILAR, DEPUIS LE 30 SEPT.2009 EMPRISONNE EN TURQUIE

    Plateau de Champel

    Plateau de Champel

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    Parc Alfred-Bertrand
    Parc Alfred-Bertrand

    Parc Alfred-Bertrand

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    Sue St-Léger / Bastion
    Sue St-Léger / Bastion

    Sue St-Léger / Bastion

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    Plaine de Palais / Avenue du Mail
    Plaine de Palais / Avenue du Mail

    Plaine de Palais / Avenue du Mail

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    Parc la Grange
    Parc la Grange

    Parc la Grange

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    Bois de Bâti
    Bois de Bâti

    Bois de Bâti

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    Rue de Grand-Bureau / parc Acacias
    Rue de Grand-Bureau / parc Acacias

    Rue de Grand-Bureau / parc Acacias

    Place du Petit-saconnex

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    Parc Geisendorf/ Rue de Lyon
    Parc Geisendorf/ Rue de Lyon

    Parc Geisendorf/ Rue de Lyon

    Place des Nations


     


    Pour la libération du syndicaliste et militant des droits démocratiques Murad Akincilar

    Genève, le 13 janvier 2010

    Au nom du Comité de soutien pour la libération du syndicaliste genevois Murad Akincilar, détenu en Turquie depuis le 30 septembre 2009, nous sollicitons votre soutien dans la campagne pour sa libération.

    Nous avons l’honneur de vous adresser un appel international pour la libération de Monsieur Murad Akincilar. Le mercredi 30 septembre 2009, Monsieur Murad Akincilar a été arrêté à Istanbul devant domicile par des agents en civil. Son épouse a été témoin de son arrestation.

    Murad Akincilar est un intellectuel, syndicaliste et militant des droits humains connu et engagé en Suisse comme ailleurs en Europe. Murad travaille à Genève auprès d’Unia, le plus grand syndicat de Suisse. Il y travaille depuis de nombreuses années comme secrétaire syndical. Citoyen de Genève, au bénéfice d’un permis d’établissement, il est retourné en juillet dans son pays natal, la Turquie, pour une visite privée.

    Murad Akincilar semble être inculpé, comme c’est presque systématiquement le cas lors d’arrestations politiques en Turquie, d’entretenir des liens avec une organisation terroriste. Le dossier d’inculpation est resté à ce jour inaccessible en vertu d’une procédure d’exception en vigueur en Turquie.

    Des larges milieux politiques et sociaux en Suisse , près de deux mille personnes, des élus dans le parlement suisse et dans les parlements cantonaux, des partis, des associations et des syndicats ainsi que de larges milieux politiques dans les parlements - européen et allemand notamment - apportent leur soutien à M. Akincilar. Les grandes organisations syndicales internationales appuient cette cause et ont déjà adressé des lettres aux autorités turques. Si vous le désirez nous pouvons vous faire parvenir un exemplaire du dossier attestant ces soutiens.

    Concernant l’état de santé de Murad Akincilar, nous sommes extrêmement inquiets. Murad a été opéré des deux yeux au mois d’octobre après s’être plaint durant plusieurs jours de perte de la vue sans que les autorités de détention ne s’en préoccupent. Il serait en train de récupérer sa capacité visuelle de l’œil gauche, mais aucunement de l’œil droit - qui pour l’heure n’a pas de vision - vraisemblablement à cause de la brutalité des spots et du stress violent lors des heures d’interrogatoire ainsi qu’à cause du retard de l’intervention chirurgicale.

    Nous exigeons la libération immédiate et inconditionnelle de Monsieur Murad Akincilar.

    Nous vous serions extrêmement reconnaissants de bien vouloir intervenir auprès du gouvernement turc, pour demander la libération de notre collègue syndicaliste et militant des droits démocratiques.

    En vous remerciant d’avance pour votre soutien, en vous priant d’avoir l’obligeance de nous tenir au courant de vos démarches et de nous faire savoir si vous acceptez que nous en fassions état auprès des médias, nous vous adressons nos cordiaux messages.

    Pour le comité de soutien : Jamshid Pouranpir, Unia, chemin du Surinam 5,

    1203 Genève, Suisse

    Tél : +41 79 827 86 27, jamshid.pouranpir@unia.ch

     

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  • Appel l'initiative de Lutte Contre La Peine de Mort ..



    A la presse et l'opinion publique.



    Nous, petit groupement militant contre la peine de mort, invitons toute la presse à notre manifestation.

    Notre but :

    1. Critiquer la peine de mort en interpellant les gouvernements par la pression de l'opinion publique.

    2. Montrer une forme de solidarité avec celles et ceux qui sont confrontés à la peine de mort. Ils ne sont pas seuls, nous sommes avec eux.


    Notre manifestation aura lieu le 12 janvier 2010 entre 14h00 et 16h00

    devant le bâtiment des Nations Unies, Palais Wilson

    à Genève.


    L'initiative de Lutte Contre La Peine de Mort


    A la presse et à l'opinion public.


    Chers amis,

    Notre coeur voudrait pouvoir se passer de l'explication qui suit et nous souhaiterions que le thème de la peine de mort ne soit plus à l'ordre du jour dans la presse. Mais, malheureusement, la peine de mort existe bel et bien et nous nous devons d'élever nos voix contre cet acte inhumain. Nous sommes quelques personnes à être très touchées par la violence de ces actes et nous sommes déterminés à nous battre afin d'exprimer notre totale désapprobation de toute peine de mort, violence et torture.

    La punition allant jusqu'à la mort reflète une mentalité barbare instituée dans le but d'établir une forme de domination par la force. Certains Etats veulent garantir leur supériorité et la continuité de leur pouvoir en bafouant sans scrupule les droits fondamentaux des citoyens.

    Dans plusieurs régimes dictatoriaux, certaines personnes sont menacées et emprisonnées parce qu'elles osent émettre des critiques sur la manière de diriger. Très souvent, les condamnés à mort n'ont fait aucun crime et n'ont droit à aucune assistance judiciaire.  La peine de mort doit être exclue y compris pour les criminels. Nous proclamons que la liberté de pensée doit être respectée en tant que droit fondamental.

    Aujourd'hui, l'Iran met l'ensemble de la population sous son joug de violence et de sévérité. Les gens sont menacés de mort s'ils ne suivent pas la ligne du gouvernement. Les prisons sont bondées ; des démocrates, intellectuels et étudiants, révoltés contre le système, forment la grande majorité de la population carcérale. Des exécutions quotidiennes ont lieu dans les prisons. Des jeunes de moins de dix-huit ans sont punis de peine de mort et leurs bourreaux attendent le jour de leur dix-huit ans pour passer à l'acte. Juste avant nouvel-an, un enfant et quatre Kurdes ont été tués par des barbares. Zeynep Celaliyan, jeune femme courageuse qui n'hésite pas à s'insurger contre les persécutions mise en place par le gouvernement, ainsi que quatorze jeunes Kurdes attendent la mort en ce moment.

    Et nous ? Allons-nous rester silencieux et détourner le regard face à tant d'injustices et d'horreur ? Ne rien dire nous rend coupable !

    L'être humain a droit à la vie. La peine de mort qui est en vigueur aux Etats-Unis, en Iran, en Chine et dans quatre-vingt-six autres pays du monde doit être abolie et si des crimes doivent être punis, se sont ceux des tyrans qui exécutent et donne la mort en se prenant pour Dieu.

    Le 10 décembre 1948, La Déclaration Universelles des Droits de l'Homme a été signée. L'article 5 dit ceci :

    « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. »



    Nous appelons donc chaque pays à faire son devoir. Le droit à la vie est un droit sacré.



    L'initiative de Lutte Contre La Peine de Mort


    kurd.vicdani.red.insiyatifi@gmail.com

     

    www.assmp.org