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  • Attentat contre la paix à Ankara après l’annonce d’un cessez-le-feu par le PKK

    Les leaders du PKK avaient clairement annoncé un cessez-le feu du 15 octobre au 2 novembre pour laisser la chance au parti pro-Kurdes du HDP de gagner la paix dans les urnes, lors des élections du 1er novembre en Turquie. Mais leurs ennemis ont fait en sorte d’attiser encore la haine, ce matin à Ankara où le HDP avait organisé une manifestation pour la paix.

     

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    Les Kurdes et des Turcs membres de partis de gauche étaient en train de se rassembler aux abords de la gare. Certains dansaient. L’ambiance était joyeuse. Quand soudain, une première explosion suivie d’une seconde a semé la panique. 

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    Comment réagira le PKK après ces images terribles? En juillet, après un attentat du même genre qui avait fait 32 morts à Suruc, des ultras du mouvement rebelle avaient revendiqué l’assassinat de deux policiers connus pour leur soutien aux jihadistes afin de dénoncer la politique du gouvernement turc plus que complaisant avec Daesh. Un prétexte dont s’était aussitôt emparé Ankara pour relancer la guerre contre l’organisation kurde qui avait décrété un cessez-le-feu unilatéral fin 2012 pour tenter de trouver une solution politique à un conflit qui avait fait 40.000 morts depuis 1984.

    Source: http://lephenixkurde.tumblr.com/post/130868510067/attentat-contre-la-paix-%C3%A0-ankara-apr%C3%A8s-lannonce

  • Liberté Pour La Journaliste Belgo-Kurde Denise Bilgin et NON à L¹extradions vers la Turquie !

    LETRE OUVERTE :

    AUTORITES SUISSES,

    DEPUTES-ES DU PARLEMENT EUROPEEN,

    ORGANISATIONS INTERNATIONALES,

    DEFENSEURS DES DROITS DE L’HOMME ET MEDIAS INTERNATIONALES

    Liberté Pour La Journaliste Belo-Kurde Denise Bilgin et NON à L’extradions vers la Turquie !

     

    Signer la pétition: 

    http://www.assmp.org/spip.php?article827

     

     

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    DENISE BILGIN travaille comme journaliste depuis plusieurs années en Belgique et Allemagne pour des journaux et chaînes Kurdes. Denise a été arrêtée et emprisonnée à l’âge de 17 ans en Turquie pour son engagement humanitaire et politique à l’université. Elle a été brutalement torturée par les forces de l’ordre de ce pays durant sa garde à vue avant d’être incarcéré. Les tortures et l’emprisonnement subi ont sérieusement affecté l’état de santé de Denise et elle a attrapé l’hépatite C, qui en souffre encore.
     
    Ne pouvant plus supporter les pressions de la police politique en Turquie, elle est finalement arrivée, en 2003, en Belgique comme requérant d’asile. Le statut de réfugié lui a été reconnu, en 2005, en raison des persécutions politiques dont elle a été victime. Elle a poursuivi son activité de journalisme en Belgique et devenue citoyenne Belge.
     
    Le 14 septembre 2015, Denise Bilgin est partie en Roumanie pour une mission de journalisme et elle a été arrêté à la demande Turquie via l’interpole et placée en détention à Craiova en Roumanie suite à une demande d’extradition formulée par la Turquie., en étroite collaboration avec les autorités turques. 
     
    Sauf à considérer qu’énoncer une opinion critique est un délit, Denise Bilgin n’a jamais contrevenu à la loi. Pourtant, la Turquie s’acharne à criminaliser son engagement citoyen et exige son extradition. Le mandat d’arrêt établi par la Turquie se base essentiellement sur des fausses informations fournies par la police politique turque.
     
    La Roumanie, en tant que signataire de la Convention de Genève relative au statut des réfugiés et celle contre la torture, ne doit pas extrader Denise Bilgin.
     
    Elle reste ainsi sous la menace permanente d’une extradition vers la Turquie. Cette situation est intolérable. Nous refusons l’extradition de Denise Bilgin et exigeons que cessent les poursuites à son encontre.
     
    La situation actuelle de la Turquie est catastrophique pour les journalistes et défenseur des droits de l’homme. 
     
    Sa vie est en danger et notre liberté d’expression à tous est en jeu. Dans le premier cas, Denise Bilgin risque la torture, voire la mort. Dans le deuxième cas, il risque, comme déjà arrivés à d’autres militants, d’être condamné à tort et mis à l’isolement qui est assimilé, par les normes Internationales, aux mauvais traitements, voire à la torture.
     
    C’est pourquoi nous vous prions de bien vouloir écrire aux autorités Roumaines et aux instances onusiennes et européennes pour la libération de Denise Bilgin et Non l’extradition vers la Turquie.


    Actions : Nous vous prions de bien vouloir écrire aux instances onusiennes et aux autorités Romanie :

    MISSION PERMANENTE DE LA ROUMANIE auprès de l'Office des Nations Unies a Genève et des Organisations Internationales en Suisse

    Télécopieur:  +4122 752 2976

    Courriel:mission.romania@romaniaunog.org

    United Nations High Commissioner for Human Rights :

    urgent-action@ohchr.org

    United Nations High Commissioner for Refugees :

    1503@ohchr.org

     

    Signer la pétition: 

    http://www.assmp.org/spip.php?article827


    Genève, le 09 Octobre  2015
    Maison populaire de Genève

    info Maison Populaire de Genève
    Case postale 1141
    Téléphone: + (41) 79 256 30 11
    1211 Genève
    www.assmp.org

  • Conférence internationale pour une économie verte et inclusive

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    Discours prononcé par Mme Alder lors de l'ouverture de la Conférence de Green Cross International.


    Monsieur le président de Green Cross International,
    Vos Excellences,
    Monsieur le Directeur de Green Cross International,
    Monsieur l’ancien Conseiller administratif et vice-président de Green Cross International,
    Mesdames et Messieurs,
     
    Permettez-mois tout d’abord de vous dire que c’est un grand honneur pour la Ville de Genève d’accueillir la Conférence internationale pour une économie verte et inclusive.
     
    Au nom des autorités de la municipalité, j’ai donc l’immense plaisir de vous souhaiter la bienvenue.
     
    Je suis très impressionnée par le nombre de personnalités de premier plan qui participent à cette conférence.
     
    Et en tant que maire écologiste de Genève, je suis très heureuse aussi de vous voir réunis en si grand nombre, car c’est pour moi un signe de la ferme volonté que nous avons tous de voir la COP 21 aboutir à un résultat positif.
     
    Les enjeux de la conférence de Paris sont énormes, à la mesure des attentes qu’elle suscite.
    La COP 21 ne peut pas se permettre un échec, et nous ne pouvons pas cette fois nous contenter d’une vague déclaration d’intention des Etats comme cela a été le cas lors du Sommet de Copenhague en 2009.
     
    Non, nous avons besoin d’un accord international contraignant, applicable à tous les pays qui prendront part à la COP 21.
     
    Nous savons qu’il faut impérativement maintenir le réchauffement climatique en-dessous de 2 degrés Celsius d’ici à la fin du siècle, car il en va de la survie de nos sociétés.
     
    Il est réjouissant de constater que dans la perspective de la COP 21, de nombreux Etats ont communiqué des objectifs ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
     
    La Suisse a été le premier Etat à le faire au mois de février.
     
    Le Conseil fédéral vise une baisse des émissions de 50% d’ici à 2030 par rapport à 1990, dont 30% en Suisse.
     
    Et comme une partie des émissions est produite par les pays dont nous importons les biens, les 20% restants devront être réduits par le biais de projets à l’étranger.
     
    La Chine et les Etats-Unis, les deux plus grands Etats pollueurs de la planète, se sont aussi engagés à réduire leurs émissions de manière conséquente.
     
    L’annonce faite en juin par le G7 en faveur d’une économie décarbonisée est également réjouissante.
     
    En outre, les campagnes de désinvestissement de l’industrie des énergies fossiles s’étendent grâce à l’action du mouvement 350.org et de son fondateur Bill McKibben.
     
    Depuis 2012, ce sont environ 440 fondations philanthropiques, institutions religieuses, collectivités publiques, fonds de pension et institutions académiques du monde entier qui se sont engagés à ne plus soutenir les énergies fossiles.
     
    Il est en effet absurde de prétendre baisser les émissions de gaz à effets de serre sans toucher à la production des énergies fossiles, et c’est là sans doute le talon d’Achille de la COP 21, qui va se concentrer uniquement sur la réduction des émissions.
     
    Plus que jamais, il est nécessaire de renoncer au pétrole, au charbon et au gaz au profit des énergies renouvelables.
     
    Malgré les efforts consentis par de nombreux Etats, notamment dans le cadre du Protocole de Kyoto, les émissions de CO2 ne cessent d’augmenter.
     
    L’organisation Climate Action Tracker a calculé que les propositions faites par les Etats dans le cadre de la COP 21 mettent la planète sur la voie d’une augmentation de 3 degrés Celsius d’ici à 2100.
     
    Et si les Etats devaient continuer la politique qu’ils mènent actuellement, la hausse de température atteindra 4 degrés d’ici la fin du siècle.
     
    Les scientifiques nous ont prévenus : si nous ne réussissons pas à limiter rapidement les émissions de gaz à effet de serre, le seuil fatidique des 2 degrés sera dépassé avant 2050, avec des conséquences très négatives pour le monde entier.
     
    Même si des signaux plutôt pessimistes nous parviennent à moins de deux mois de la Conférence de Paris, je le répète : la COP 21 n’a pas droit à l’échec.
     
    Je suis certaine que vos réflexions contribueront positivement au résultat de cette conférence, et je tiens à saluer l’initiative de Green Cross International et son engagement en faveur du climat.
     
    Je crois personnellement beaucoup à la mobilisation des acteurs non-étatiques et de la société civile dans la lutte contre les changements climatiques.
     
    Au début du mois de juillet, j’ai participé au Sommet mondial Climat et Territoires organisé à Lyon en vue de la COP 21, qui réunissait justement des acteurs non-étatiques.
     
    J’ai eu l’occasion de rencontrer de nombreux maires du monde entier, des représentants de la société civile et des responsables de collectivités locales et d’ONG.
     
    J’ai été impressionnée par l’énergie positive qui émanait des participants et par leur forte mobilisation.
     
    Ce Sommet a permis de démontrer le pouvoir d’action des collectivités locales.
     
    D’innombrables initiatives et innovations intéressantes ont été présentées, et chacune peut avoir un impact sur le développement durable.
     
    A la mi-septembre, Genève a accueilli pour la première fois un Festival du mouvement écologiste Alternatiba durant tout un week-end.
    Ce Festival a démontré l’impressionnante capacité de la société civile à se mobiliser en faveur du climat.
     
    Quant aux villes, du fait que plus de la moitié de la population mondiale vit en zone urbaine, elles ont un rôle de premier plan à jouer.
     
    Les villes sont en effet responsables directement et indirectement de plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre découlant de la consommation d’énergie.
     
    Elles sont donc des acteurs centraux de la transition énergétique et de la mise en œuvre des objectifs climatiques.
     
    Comme vous le savez certainement, la Ville de Genève est très engagée sur le front du développement durable.
     
    Les engagements de la ville liés à la politique énergétique et climatique s’appuient sur une action entamée depuis les premières crises pétrolières des années 1970.
     
    Genève a fait à ce moment le choix de la sobriété énergétique et de l’action sur ses consommations d’énergie.
     
    Divers programmes ont été engagés entre 1980 et 2000 avec comme principaux résultats la stabilisation des consommations d’électricité et la réduction de près de 40% de la consommation d’eau potable et de plus de 40% de la consommation de chauffage du patrimoine immobilier.
     
    Il y a moins de 10 ans, Genève a décidé de se désengager des énergies fossiles en adoptant une stratégie « 100% renouvelable ».
     
    Cela signifie notamment que la municipalité s’efforce de rendre ses 800 bâtiments 100% renouvelables et performants sur le plan énergétique en améliorant l’isolation et en mettant en œuvre des technologies utilisant les énergies renouvelables.
     
    Aujourd’hui, 80% des rénovations ou constructions que projette la Ville répondent aux exigences du 100% renouvelable.
     
    En 2010, la Ville de Genève a franchi une étape supplémentaire en signant les Engagements d’Aalborg, qui couvrent l’ensemble des thématiques du développement durable, de la gouvernance à la bonne gestion des ressources naturelles et financières, de la solidarité sociale à la lutte en faveur du climat.
     
    C’est sur la base de ces Engagements qu’elle a élaboré un Programme stratégique de développement durable qui a fait l’objet d’un large processus de consultation de la société civile.
    Elle a adopté à ce moment un nouvel objectif « zéro émission de CO2 en 2050 ».
     
    De plus, la Ville de Genève a rejoint en 2010 la Convention européenne des Maires qui s’engage à dépasser les objectifs climatiques et énergétiques de l’Union européenne d’ici 2020.
     
    Ces objectifs consistent à diminuer de 20% la consommation d’énergie, à couvrir plus de 20% des besoins énergétiques par des énergies renouvelables, et à réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre.
     
    La Ville de Genève est très fière d’avoir pu, dès 2012, diminuer ses émissions de CO2 de plus de 20%.
     
    J’ajoute que la promotion d’une économie inclusive, c’est-à-dire d’une économie de proximité, qui se veut responsable, sociale et solidaire, fait partie des objectifs de développement durable de la Ville de Genève.
     
    Plusieurs activités sont développées dans ce cadre-là par un service de la Ville, le Service Agenda 21-Ville durable.
      
    Ce service est notamment chargé de soutenir l’Economie sociale et solidaire, qui est un secteur économique privé à but non lucratif ou à lucrativité limitée, distinct de l'économie publique et de l'économie privée à but lucratif.
     
    L’Economie sociale et solidaire base son action sur le respect de critères éthiques, sociaux et écologiques, en mettant l’accent sur la personne avant le profit.

    La Chambre genevoise de l’Economie sociale et solidaire compte plus de 270 entreprises et organisations.
     
    Pour la seule ville de Genève, l’économie sociale et solidaire représente environ 18'000 emplois, correspondant à près de 14'000 équivalents plein-temps.
     
    Mesdames et Messieurs,

    Nous sommes tous conscients que la résolution du problème du changement climatique n’ira pas sans une profonde transformation de nos manières de vivre, de produire et de consommer.
     
    Il est urgent de trouver un modèle de croissance qui garantisse le respect de l’environnement.
     
    Nous avons aujourd’hui les moyens de combattre le changement climatique.
     
    Ce qui nous manque, c’est une vision et une volonté communes, une volonté politique de faire prévaloir le bien commun sur certains intérêts économiques et financiers qui dégradent délibérément  l’environnement.
     
    Nous avons besoin d’ « une nouvelle solidarité universelle », comme le dit le pape François dans son encyclique sur la crise écologique.
     
    Ce n’est pas un rêve romantique et naïf, mais la seule possibilité d’affronter le plus grand défi de notre temps.
     
    Je vous remercie pour votre attention et je vous souhaite beaucoup de plaisir dans vos réflexions durant ces deux jours.

     

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