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  • Manifestation Internationale Anti-Chevron à Genève

    A l'occasion de la journée de mobilisation internationale pour soutenir les victimes de la compagnie Chevron, aujourd’hui (21 mai 2014) une cinquantaine de personnes se sont rassemblées sur la Place des Nations à Genève. D’autres manifestations ont eu lieu dans cinq pays sur quatre continents. Par ces actions simultanées, les manifestants entendaient dénoncer les pratiques de la société transnationale pétrolière Chevron dans le monde.

    Organisée par le Réseau suisse de solidarité de l’UDAPT (Union des affectés par les opérations pétrolières de Chevron-Texaco) en Amazonie – Equateur, CETIM et Coordination Climat-Justice sociale, les personnes suivantes ont pris la parole: Anne Mahrer, Conseillère nationale Verts, Melik Özden, Directeur du CETIM, Amanda Gavilanes, au nom du parti socialiste genevois, Gilles Godinat, au nom de la Coordination Climat-Justice sociale et solidaritéS.

     

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    Intervention de Melik Özden, Directeur du CETIM


    Aujourd'hui, nous sommes réunis ici pour exprimer notre solidarité avec les victimes de la société transnationale pétrolière Chevron. Sur quatre continents, des centaines d'organisations et mouvements sociaux se mobilisent pour s'opposer aux pratiques de cette compagnie.

    Depuis plusieurs décennies, Chevron pollue sans scrupule l'environnement et porte atteinte aux droits des peuples concernés. Condamné à 9,5 milliards de dollars pour les dommages causés en Amazonie équatoriale par des tribunaux de l'Equateur, Chevron refuse toujours de payer. Au contraire, la compagnie lance des armées d'avocats et d'experts pour invalider le jugement et intimider les victimes par des multiples procès. Le manque de coopération de la justice de l'Etat de siège de Chevron, à savoir les Etats-Unis, est un obstacle supplémentaire sur le chemin des victimes.

    Depuis plus de 20 ans, les victimes de Chevron dans l'Amazonie équatoriale tentent d'obtenir justice pour les dégâts provoqués par cette compagnie à leur milieu de vie. Pendant ce temps, non seulement l'environnement reste souillé, mais de nombreuses personnes continuent de mourir ou de vivre avec des maladies, parfois incurables, telles que multiples types de cancer et d'infections ou d'autres problèmes du système respiratoire, reproductif et circulatoire.

    Le cas de Chevron est emblématique à maints égards du comportement des sociétés transnationales, insaisissables sur le plan juridique, et nous démontre, en particulier :
        1)    les effets dévastateurs des activités des sociétés transnationales sur les populations locales et l'environnement quand elles ne sont pas encadrées par des règles contraignantes au niveau national et international ;
        2)    le chemin tortueux que les victimes doivent emprunter pour obtenir réparation ;
        3)    le système économique actuel favorise les intérêts des sociétés transnationales au détriment des droits humains, des droits du travail et de l'environnement ;
        4)    le manque de volonté politique des Etats pour poursuivre en justice et/ou exécuter une sentence d'un tribunal d'un autre pays lorsque les intérêts de « leurs sociétés transnationales » sont en jeu.

    De nos jours, les sociétés transnationales sont devenues une menace pour les droits humains et la démocratie. En effet, l'implication (directe ou indirecte) des sociétés transnationales dans les violations des droits humains n'est plus à démontrer. Quelques centaines de grandes sociétés transnationales dictent l'essentiel de l'orientation de la production et des politiques économiques et sociales qui menacent désormais non seulement l'économie réelle, mais également le fonctionnement démocratique, empêchent la jouissance des droits humains de l'écrasante majorité de l'humanité et, de plus, ont un effet néfaste sur l'environnement.

    En parallèle, les sociétés transnationales ont recours à des montages complexes pour éluder leurs responsabilités dans les violations des droits humains ou échapper à la fiscalité. Elles se barricadent également derrière la confidentialité pour refuser toute information utile sur leurs activités, même lorsqu'elles sont mises en cause dans des violations des droits humains. Or, les peuples et les citoyens réclament plus de démocratie et plus de transparence, non seulement dans la conduite des affaires publiques, mais également dans l'économie.

    Le droit international en matière de droits humains en vigueur comporte des failles concernant les sociétés transnationales. L'adoption des normes contraignantes au niveau international est indispensable pour encadrer les activités de ces sociétés afin de compléter et de soutenir les efforts au niveau national. Une démarche dans ce sens est en cours au sein du Conseil des droits de l'homme de l'ONU. Cette démarche doit être soutenue fortement par tous les Etats, y compris occidentaux, s'ils veulent recouvrir leur souveraineté, mise à mal le pouvoir des sociétés transnationales, et respecter leurs engagements en matière de droits humains. Elle doit également être soutenue fortement par les organisations de la société civile. Certes l'adoption des normes contraignantes au niveau international ne va pas régler du jour au lendemain tous les problèmes posés par les sociétés transnationales, mais c'est un premier pas pour permettre aux victimes d'accéder à la justice et de lutter contre l'impunité des violations commises par les sociétés transnationales.

    Place des Nations (Genève), le mercredi 21 mai 2014

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    Intervention d’Anne Mahrer, Conseillère nationale Verts

    Les Verts soutiennent les 30 000 paysans et agriculteurs de l’Amazonie équatorienne luttant contre la multinationale Chevron-Texaco et s’indignent que le groupe pétrolier refuse de payer l’amende de 9,5 milliards de dollars à laquelle l’avait condamné un tribunal équatorien pour pollution aggravée et atteinte à la santé des populations amazoniennes.

    Les lobbies du gaz et du pétrole leur ont fait miroiter la richesse de leur sous-sol et l’autonomie énergétique, renforcer leur dépendance aux énergies fossiles et mis non seulement en péril un écosystème unique et fragile, mais perpétué un modèle économique basé sur le court terme et le profit immédiat qui a montré ses limites et  les dégâts sociaux et environnementaux – parfois irrémédiables -qu’il entraîne.
     
    Nous regrettons bien sûr que le gouvernement équatorien ait abandonné l’initiative Yasuni et poursuive une exploitation pétrolière et minière aux dépens de la préservation de la biodiversité et des populations autochtones de l’Amazonie. Mais nous regrettons surtout que la communauté internationale, qui s’était engagée à débourser la somme nécessaire pour que le pétrole reste dans le sous-sol, n’aie pas tenu ses engagements.

    Nous avons une responsabilité. Nous vivons et produisons comme si nous disposions de trois planètes. Nous consommons à crédit sur le dos des populations les plus pauvres et des générations futures.

    Cet empressement dans la recherche des énergies qui s’épuisent alimente le mythe de l’indépendance énergétique, conduisent les multinationales gazières et pétrolières à l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures non conventionnels, gaz de schiste, en forant tout azimut par fracturation hydrauliques (fracking) dont les dommages sont catastrophiques pour la santé des populations, l’eau, l’environnement. Nous n’en voulons pas, ni ici, ni ailleurs, et resterons mobilisés. Laissons les ressources fossiles dans notre sous-sol, exploitons les gisements d’économie d’énergie et passons sans plus attendre à la transition énergétique.

     

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  • La mort de plus de 300 mineurs à Soma n’est pas un accident mais un massacre pas négligence

    Cet après-midi 19 mai 2014, une vingtaine de personnes se sont rassemblées sur la place des Nations pour protester contre la répression exercée à l’encontre des syndicalistes et des familles de mineurs.

    Suite au rassemblement, la manifestation s’est déplacée à la rue des Morillons et les délégué-e-s du Centre du Droits de l’homme Kurde, du Centre Culturel Alévi de Genève, de la Maison Populaire de Genève et de la Communauté genevoise d'action syndicale (CGAS) ont rencontré la responsable de la sécurité et le chargé de droit du BIT.

    Les délégués ont demandé au BIT :

    • l’ envoi à Soma d'une délégation de cette institution pour faire une enquête sur les conditions dans lesquelles les mineurs travaillent,
    • d’exercer toutes les pressions nécessaires pour que la Turquie signe enfin la convention internationale n° 176 sur la sécurité et la santé dans les mines (1995).

     

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    Suite à une explosion à Soma (Turquie), environ plus de 300 mineurs ont perdu la vie. Ceci comme beaucoup d’autres évènements tragiques n’est pas un accident, mais un massacre. Puisque, trois semaines avant cette tragédie, un parlementaire turc du CHP a demandé à l’Assemblé nationale turque d’ouvrir une enquête en raison d’accidents répétés dans cette région où il y a beaucoup de mines. Les députés d’AKP, parti majoritaire au pouvoir de M. R.- T. Erdogan, ont voté massivement contre cette demande d’enquête. La Turquie détient le triste record d’être le pays le plus dangereux pour ses travailleurs par rapport à tous les autres pays Européens et il est le troisième pays du monde après l’Algérie et le Salvador.

    Cette situation tragique et inhumaine, qui nous rappelle la situation des mines en Europe de 19ème siècle, est le résultat des politiques économiques ultralibérales menés par le gouvernement islamo-conservateur depuis une dizaine d’années. La plupart des mines ont été privatisées sous ce gouvernement. Elles sont gérées par les hommes d’affaires sans scrupule et très proche du parti au pouvoir de M. Erdogan. Ces hommes d’affaires engagent souvent les entreprises en sous-traitance et un bon nombre de travailleurs ne sont même pas déclarés.

    Afin de diminuer ses besoins d’énérgies emportés comme gaz et petrol, le gouvernement actuel a autorisé l’ouverture de beaucoup d’autres mines à travers tout le pays. La sécurité des mineurs est totalement négligée et les normes élémentaires sont sacrifiées pour plus de production. Cette situation d’insécurité au travail n’existe pas seulement aux secteurs miniers et sidérurgiques mais aussi dans les secteurs du textile et de la construction.

    Au lieu de défendre les travailleurs et leurs droits, la plupart des syndicats en Turquie sont proches du gouvernement et ils sont en partie responsables de cette situation. Certains syndicalistes ont considéré la tragédie de Soma comme si c’était un accident ordinaire et ont jugé que le métier du mineur était de tout de façon un métier dangereux.

    Dans le domaine de la démocratie et les droits de l’homme, tout comme celui du travail, les lois promulguées par le parlement turc favorables aux minorités, citoyens ou aux travailleurs ne sont tout simplement pas appliquées. Par exemple en juin 2012, le Parlement turc a voté une loi sur « la santé et la sécurité au travail » qui prévoit des obligations pour les entreprises, dont celle d’évaluer leur niveau de dangerosité -les mines sont ainsi des lieux de travail dits « très dangereux »- et de déterminer les mesures devant être prises afin d’améliorer leur sécurité.

    Nous les signataires appelons l’Organisation international du travail d’intervenir auprès du gouvernement turc afin qu’il honore ses engagements internationaux et prenne les mesures nécessaires pour que les travailleurs puissent travailler dans des conditions humaines.

    Nous demandons la démission des ministres de l’énérgie et de la sécurité sociale. Nous demandons aussi que tous les responsable de cette tragédie soient jugés par des tribunaux indépendants.

    Centre du Droits de l’homme Kurde, Centre Culturel Alévi de Genève, Parti Communiste Genevois, Maison Populaire de Genève, CGAS, Comité Bolivarien de Suisse et
    Amérique Latine RÉSISTANCES !,

    Genève, le 19 mai 2014, place des Nations 

     

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  • Carton rouge pour la Roumanie!

    Journée internationale contre le massacre des chiens errants en Roumanie
    Dans le cadre d’une journée internationale d’action, qui s’est déroulée dans plus d’une soixantaine de villes en Europe,

    Environ 200 personnes à ce rassemblement, place des Nations à Genève, pour dénoncer le génocide des chiens errants perpétré en Roumanie depuis le mois de septembre 2013. Beaucoup d’associations étaient représentées (Lausanimaliste, GenèvAnimaliste, Mukitza, l’Oasis des Vétérans, Rolda, …), et de nombreuses personnes se sont déplacées pour venir nous soutenir dans cette démarche.

    Des témoignages émouvants sur la situation sur place ont été lues.

    Nous demandons à la Roumanie qu’elle cesse ce massacre des chiens et qu’elle cesse d’alimenter le réseau mafieux qui détourne l’argent destiné à la stérilisation des chiens, et qui sert aujourd’hui à rémunérer les tueurs.

    De grandes associations de protection animale, comme la fondation Brigitte Bardot ou Vier Pfoten sont dors et déjà en négociation avec l’état roumain pour faire changer la situation. Nous espérons que notre mobilisation les a aidé à convaincre les autorités roumaines.

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