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Manifestons de soutien à la Révolution Bolivarienne !
Samedi 31 mai 2014 à 14h00 ambassade USA Sulgeneckstrasse Berne
Depuis plusieurs mois déjà, l'opposition vénézuélienne -soutenue par l'administration étasunienne et les oligopoles médiatiques, aveuglément suivis par les médias traditionnels suisses- utilise des moyens extrêmement violents pour renverser le président élu, Nicolás Maduro. Il est en fonction depuis un an et doit affronter une situation de coup d’état permanent qui s’est muée en une véritable guerre de basse intensité ! Ces manifestations orchestrées par l'oligarchie n'ont pas suscité l’adhésion populaire et perdent chaque jour du terrain, y compris dans les rangs des opposants... Mais, des groupuscules de fanatiques et de mercenaires étrangers ne songent pas à s’arrêter; ils ne réfléchissent pas et veulent à tout prix instaurer un climat de terreur... Leurs dirigeants, Leopoldo López, María Corina Machado, Henrique Capriles, meneurs du coup d'état de 2002, font à nouveau preuve d'un total mépris envers le pays, ses habitants, ses institutions et sa Constitution.
Ces éléments violents, cagoulés ont déjà incendié une centaine de véhicules de transport en commun et frigorifiques. Ils ont également détruit des bâtiments publics, des stations de Métro, des locaux de 15 universités publiques, des installations électriques et téléphoniques. Ils ouvrent le feu contre la population. Ils posent des barrages routiers sur le territoire des communes gérées par des maires de l’opposition en empêchant les riverains de circuler, allant jusqu’à les séquestrer dans leur propre lieu d’habitation. Ils les intoxiquent en mettant le feu aux ordures ménagères. Ils sont responsable de la destruction de plus de 6000 arbres et de divers panneaux de signalisation. Et pour finir, ils s'emploient à verser du gasoil dans les canalisations d’eau potable ! Ces terroristes qui sont présentés par les médias comme de « jeunes étudiants » utilisent des armes à feu munies de lunettes à visée laser; ils sont gantés et se déplacent suivis d’« anges gardiens », s'employant à recueillir les douilles. Et ce, afin d’empêcher toute identification des armes employées.
Cette opposition de droite a abandonné tout scrupule, tout respect de l’institution du suffrage; elle désavoue les résultats électoraux obtenus selon les normes démocratiques et qualifie le président Nicolás Maduro de « dictateur ». Ce genre d'argument est dangereux; il peut servir pour attaquer n’importe quel gouvernement progressiste et pour le déboulonner par la force. Aujourd’hui le Venezuela est une sorte de laboratoire : le destin démocratique de la région se joue ici. C’est pour cela que nous devons exprimer notre solidarité envers le peuple vénézuélien qui défend la Démocratie, sa souveraineté nationale menacée et ses acquis sociaux obtenus depuis 15 ans. L’ingérence directe des USA continue, récemment le Congrès discutait de la supposée « violation des droits humains au Venezuela » et des sanctions à lui imposer... !
Pour la paix et pour l’autodétermination du peuple vénézuélien !
Contre la politique interventionniste des États-Unis !
USA : Pas touche à la Révolution Bolivarienne !!
Wilma Jung
Comité Bolivarien de Suisse
Laurent Tettamanti et Christian Tirefort
Mouvement vers la Révolution Citoyenne – MvRC
Soutien : Red-Latinoamericana-Zürich, Arab-Group,Tamkeen, Comité Révolution Citoyenne Ecuador, Coordination en Suisse du Front populaire tunisien, Association des tunisiennes et tunisiens en Suisse, ADETRA-Association syndicale de défense des travailleuses et travailleurs, Association des palestiniens en Suisse, BADIL-Geneva, Collectif Amérique Latine RÉSISTANCES !, DIDEPU-Commission d'appui aux Peuples Originaires du Chili, Librairie "Nueva Utopía", La Lettre Libre, Maison Populaire de Genève, SSP-Jura, Union syndicale jurassienne, Parti socialiste autonome du Jura Sud (PSA-SJ), Collectif altermondialiste jurassien, Jura-Chiapas, Associazione d'aiuto medico a Centro America (AMCA), Parti des Travailleurs de Turquie, Union de la Jeunesse de Turquie en Suisse, Parti Suisse du Travail (PST), Unión Mexicana Suiza (UMES), ...
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Manifestations anti-chinois à la place des Nations Unies
Aujourd'hui, à la place des Nations, 200 vietnamiens ont manifesté contre les actes illicite de la Chine, et demande à la Chine de se retirer de la plate-forme de forage HD- 981 sur les eaux territoriales du Viet Nam et de respecter les droits et intérêts de tous les pays riverains conformément à la Convention.
L’imposante plateforme chinoise, qui permet d’effectuer des forages en eaux profondes, est arrivée escortée d’une flottille de dizaines de navires chinois, civils et militaires. Celle-ci s’est retrouvée confrontée à des dizaines de bateaux vietnamiens tentant d’empêcher la plateforme d’entamer sa prospection.
Les tensions bilatérales ont fortement augmenté depuis l'annonce début mai par Pékin du déploiement d'une plate-forme de forage pétrolier en eau profonde dans les eaux contestées.Le Vietnam a dénoncé une décision «illégale» et exigé que la plate-forme soit retirée. Hanoï a aussi a envoyé des navires dans la région, dont certains, selon eux, ont été attaqués ou harcelés par des navires chinois.
Messager une jeune manifestante vietnamienne sur place
“Pour la cause de notre manifestation aujourd'hui le 21-05-2014 devant l'ONU à Genève, c'est de demander la Chine de se retirer leur perforage et les bateaux qui se trouvent dans les eaux territoriales du Vietnam. Nous sommes en tant que vietnamiens d'origine, nous nous protégeons contre les actes agressifs de la Chine. Pour notre pays, pour nos patriotes, pour nos ancêtres et le sang qui circule dans notre corps, dans notre esprit et dans nos cœurs, c'est le sang vietnamien. Nous nous remercions tous les gens du monde entier qui étaient là avec nous aujourd'hui, nous avions plus de pouvoir et de force pour combattre l'ennemis.” Nous avons proverbe qui dit:“Vaut mieux mourir honoré que vivre déshonoré.”
Le forage Haiyang Shiyou 981 et les tentatives de la Chine
L’implantation de la plate-forme pétrolière chinoise baptisée Haiyang Shiyou 981 par la compagie pétrolière publique chinoise CNOOC le 2 mai 2014, dans une zone disputée de la Mer de Chine méridionale, à 120 miles marins de la côte du Vietnam, au Sud des îles Paracels dont la Chine revendique un contrôle quasi-total alors qu’elle appartient à sa Zone économique exclusive selon le Vietnam, a provoqué une vive réaction du Vietnam et un risque réel d’un conflit militaire. En rappellant l’histoire de ce conflit, on pourrait se poser plusieurs questions concernant notamment les vraies tentatives de la Chine derrière l’installation de ce forage.
Pourquoi le choix d’un tel moment et à tel lieu?
La Chine a, d’une manière rusée, bien choisi le moment pour déplacer et installer le puits de forage HD 981 dans la zone économique exclusive (ZEE) du Vietnam où la crise politique en Ukraine a créé un contexte favorable à la mise en œuvre de sa stratégie, alors que la communauté internationale et surtout les Etats-Unis et et les pays occiderntaux s’efforcent de régler l’affaire ukraine d’où aucune réaction démesurée à l’égard de cette action de la Chine en Mer de Chine méridionale. De plus, préoccupé par la célébration de la journée de la réunification du pays (le 30 avril) et la commémoration du 60è anniversaire de la victoire de Dien Bien Phu, le Vietnam pourrait-il prévoir cette tentative de la Chine et même rassembler les forces armées et réagir à temps contre cette action « bien calculée et planifiée » de son « grand pays voisin »?
Par ailleurs, le déploiement initial du puits du 981 – d’une valeur environ d’un milliard de dollars et fabriqué par la Chine elle-même- il y a deux ans, en mai 2012, n’avait pas suscité de remous. Implantée au début au Nord des îles Paracels (Xisha en chinois), à 320 kilomètres au Sud-Est de Hongkong, cette plate-forme restait plus proche des côtes chinoises que de celles de tout autre pays. Mais la nouvelle zone d’affectation de la tête chercheuse de celle – ci présente une tout autre configuration. Située cette fois-ci au Sud des Paracels, elle se trouve en effet dans la Zone économique exclusive du Vietnam. Le “grand pays voisin” du Vietnam a le temps pour bien calculer et considérer le moment opportun pour effectuer des actions provocatrices dans cette zone considérée si faible puisque de telle installation ne peut pas être réalisée dans la zone du Nord, où se situe la Japon, allié proche des État-Unis, ni dans celle du Sud-Est, où se trouve un autre allié aussi proche des États-Unies – les Philippines qui sont aussi en litige avec la Chine et l’ont même trainée devant le Tribunal International à La Haye. Ainsi, le Vietnam, un pays qui n’a pas de traité d’alliance avec les États-Unis, ni d’adhésion à aucune alliance millitaire et adopte alors une politique extérieure pacifique, consitue « un maillon faible » aux yeux de la Chine pour en profiter.
Pourquoi une mobilisation si importante et un tel « coup de force »?
Depuis la mise en oeuvre de sa stratégie maritime pour tenter de faire valider le « tracé en neuf traits », il ne s’agit pas de la première fois que la Chine entame des actes de provocation contre les pays riverains en litige. Et pourtant, c’est la première fois que l’Empire du milieu déploie un arsenal aussi fort avec la présence des navires de police maritime, des avions ... et se livre à des pratiques coercitives rudes contre le Vietnam afin de protéger sa plate – forme pétrolière HD 981.
Avant d’installer ce forage dans la zone économique exclusive du Vietnam, la Chine a -t- elle pu prévoir les réactions du Vietnam ainsi que de la communauté internationale pour déployer à l’avance ses dispositifs nécessaires et ce afin de réaliser son objectif de transformer ce forage en son “territoire national mobile” en Mer de Chine méridionale?
Quels sont les calculs de la Chine?
En décidant de dépacer et d’installer le forage 981 dans la Zone économique exclusive du Vietnam, la Chine, à part le choix du moment et du lieu, a bien mesuré les réactions du Vietnam et de la communauté internationale.
En effet, la Chine connait bien le degré des réactions du Vietnam face à de tels incidents au cours de ces dernières années. En fait, quelles que soient ses réactions, le Vietnam ne mobilise pas en tout état de cause sa force militaire contre la Chine. Or, la Chine a même prédisposé des forces de réaction nécessaires pour répliquer à de telle réaction du Vietnam. Elle n’a aucun souci en cas d’affrontement avec le Vietnam tant sur le terrain que sur le plan diplomatique et médiatique.
À l’échelle internationale, la Chine a également tenu compte du degré et de l’éventualité d’une intervention des États – Unis dans ce conflit en Mer de Chine méridionale, et notamment en cas de confrontation militaire entre le Vietnam et la Chine. D’une part, il est impossible pour les États-Unis de soutenir publiquement le Vietnam ou d’y envoyer leurs troupes faute d’un traité de coopération mutuelle et de sécurité comme celui entre eux et le Japon. D’autre part, les États - Unis ne peuvent pas mettre de côté leurs intérêts stratégiques dans les relations bilatérales avec la Chine pour protéger les intérêts provenant de leur relation avec le Vietnam. Enfin, concernant les revendiations territoriales en Mer de Chine méridionale, le gouvernement américain préconise de jouer le rôle d’un intermédiaire plutôt que de « forcer la main » à la Chine même s’il s’efforce de mettre en place « une ceinture de contrôle » pour contrer l’avancée de la Chine.
Toute une stratégie masquée à long terme!
Tous les actes de provocation de la Chine effectués jusqu'à cet événement grave en Mer de Chine méridionale montrent clairement son objectif à long terme « d’occuper monopolement » la Mer de Chine méridionale. La Chine, un pays assoiffé d’énergie pour sa gigantesque industrie, s’efforce de piller et de rechercher des sources d'énergie à l’extérieur, en particulier dans les régions voisines où elle pourrait dominer. Et la Mer de Chine méridionale, qui est non seulement une voie de navigation maritime très intense mais également une réserve de pétrole et de gaz, serait une « proie appétissante » que la Chine ne peut négliger. Plus profondément, à travers la revendication de la souveraineté et la monopolisation de l’occupation de la Mer de Chine méridionale, la Chine veut contrôler et maitriser l'ensemble des voies maritimes commerciales, intensifier son influence sur les pays dans la région et sur ceux dont les intérêts sont liés à ces voies de navigation commerciale, y compris le Japon et les États-Unis.
Tous les actes de la Chine, même s’ils étaient, au fil du temps, de petites provocations, mais dont le niveau prend de l’ampleur chaque année, selon la stratégie “pluie perméable”, visent à changer le statu quo. Les différends entre la Chine et le Vietnam risquent d’escalader en conflits si les deux parties ne peuvent pas maitriser la situation. Et puis, si la Chine continuait à profiter de cette situation pour imposer sa souverainté aux autres zones disputées telles que celles avoisinant les îles de Spratly? Il s’agit là d’une grande question en suspense!
La Chine se veut - elle être isolée?
Face aux actes susmentionnés de la Chine, on se pose la question si la Chine n'as rien à craindre tout en « faisant la pluie et le beau temps » ? ou si elle peut imposer ses règles du jeu et rétablir l’ordre dans la région à son gré?”
De toute évidence, en raison de l'intégration internationale approfondie et élargie, ainsi que des intérêts stratégiques des grands pays en dehors de la région, que cela plaise ou non, qu'ils soient grands ou petits, ces pays ne peuvent pas rester les bras croisés face aux actions abusives du gouvernement chinois.
Peut-être que cet événement permettra de créer « un besoin », un nouveau « catalyseur » poussant les pays membres de l’ASEAN, en particulier les Philippines, et le Vietnam à s’approcher plus étroitement pour lutter contre la Chine. Évidemment, si la Chine engage une politique de fermeté envers le Vietnam, rien ne peut garantir que ce pays ne fait pas de même vis-à-vis des Philippines, bienque les intérêts de chaque pays et les conflits dans chaque zone litigieuse soient à différents niveaux. Ainsi, la nécessité de s’allier entre les pays « menacés » par la Chine augmentera progressivement, faisant échouer peu à peu l'objectif de diviser l'ASEAN de la Chine, faisant à l’inverse de la Chine un exclu dans la région.
Quant aux États-Unis, changeraient – ils leur position si la Chine continuait à exacerber les tensions? En fait, c’est la position des États-Unis qui a donné l'occasion à la Chine d’intensifier leurs actes de provocation portant gravement atteinte aux intérêts américains dans la région. Ainsi, si un conflit éclatait éventuellement entre la Chine et le Vietnam, il ne serait pas encore temps que les États-Unis soutiennent ou protègent le Vietnam mais ce serait une « sonnerie d’alarme » pour les américains de reconsidérer leur engagerment. Et sans doute, la Chine ne pourrait prendre tout seul la décision uniquement selon sa propre volonté.
C’est à cause des actions « de sa propre initiative » que la Chine s'isole de la communauté régionale et internationale, et en subirait les conséquences sur le plan politique, économique et diplomatique.