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  • Regardez les images… la haine anti-kurde est visible jusqu’au plus profond de leur âme…

     

     

     

    13 décembre 2009

     

     

    Firat News vient de publier des photos de fascistes tirant en direction de la foule manifestant contre la fermeture du DTP à Istanbul. Un kurde a été blessé à la jambe et a été placé en garde à vue avec la balle dans sa jambe.

    Sur les photos, nous pouvons remarquer qu’il y a deux personnes à visage découvert qui tirent en direction des manifestants.

     

    Où se trouve la police? Nulle part…

     

     

    Elle observait de loin les manifestants se faire attaquer par un groupe de fascistes… en tirant de temps en temps des gazs lacrymogènes pour disperser les gens et en arrêtant bien sûr les “méchants terroristes” du DTP qui manifestait pacifiquement.

    La nouvelle est reprise par les journaux turcs… remixée pour faire croire que les fascistes se sont défendus à la venue des “terroristes” kurdes…

     

     

    Il est clair qu’en Turquie, les Kurdes sont des personnes de deuxième classe… Et qu’on ne me dise pas qu’il ne faut pas mélanger Kurde et partisan du PKK/DTP… Aller dire que vous êtes kurdes au milieu de ces fascistes, nous verrons si ils vous accordent toujours le droit de vivre…

     

     

    Ca fait des années qu’on nous dit que nous possèdons les mêmes droits… Pourtant, en Turquie, c’est la victime qui est placé en garde à vue si il est Kurde. C’est forcèment à cause du Kurde, ça doit sûrement être un terroriste-tueur-de-bébés-turcs.

    En Turquie, selon ses lois, il n’y a pas de ségrégations… si vous vous déclarez TURC. Une fois que vous vous dites Kurde… les ennuis commencent. Car il y a une ségrégation de facto par la mentalité chauviniste des habitants de ce pays.

     

     

    Regardez les images… la haine anti-kurde est visible jusqu’au plus profond de leur âme…

     

     

     

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    Nous avons les photos des assaillants le visage découvert… mais Milliyet s’est permis de les brouiller pour ne pas montrer le visage de ses concitoyens. Nous n’allons pas cacher leur visage quand même… Une puissance féérique se dégage de leurs faciès… les anges (gardiens) de la Turquie… les défenseurs de la démocratie (à la kémaliste).

     

     

    http://bersiv.com/a-la-une/3554-les-attaques-fascistes-saccentuent-a-istanbul


    Source: Photos de Firat News

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  • La justice turque a dissout le parti pro-kurde DTP

     

    Quand l'Europe réagira-t-elle

     


    Contre cette violation de la liberté et


     des droits fondamentaux du peuple kurde?

     

     

     

    Fin de l'ouverture démocratique: La justice turque a dissout le parti pro-kurde DTP

     



    La Cour constitutionnelle turque a, par sa décision de dissoudre le Parti pour une société démocratique (DTP), principal parti pro-kurde du pays, enterré définitivement la soi-disant "l'ouverture démocratique" lancée par le gouvernement d'Erdogan sous la prétention de mettre fin à 25 ans de conflit.




    Cette décision injuste de la justice turque démontre une fois de plus que ce pays, en marchandage avec l'Union européenne pour son adhésion, est toujours très loin de respecter les critères démocratiques.



    Pour rappel, parmi les membres du DTP bannis de la vie politique se trouve aussi Leyla Zana, déjà emprisonnée près de dix ans et décernée de Prix Sakharov par le Parlement européen.



    Maintenant c'est le tour des institutions européennes de réagir énergiquement contre cette injustice privant le peuple kurde de se representer dans la vie politique de la Turquie et de l'Europe.



    Le président de la Cour Hasim Kiliç a déclaré lors d'une conférence de presse, au terme de quatre jours de délibérations, que le DTP a été dissout car il aurait été devenu un "foyer d'activités préjudiciables à l'indépendance de l'Etat et à son unité indivisible".



    La décision a été prise à l'unanimité des 11 juges, alors qu'une majorité qualifiée de sept voix était requise pour prononcer la dissolution, a indiqué M. Kiliç, ajoutant que 37 des cadres du parti, dont son président Ahmet Türk et la députée Aysel Tugluk, étaient bannis de la vie politique pour une durée de cinq ans.



    Le juge a également annoncé la levée de l'immunité parlementaire dont bénéficiaient M. Türk et Mme Tugluk et la confiscation par le Trésor des biens du parti.




    Après le verdict, M. Türk a répété que la décision allait "approfondir le désespoir".



    "Il est évident que fermer la voie à une politique démocratique va approfondir le désespoir (...) La Turquie ne peut pas résoudre cette question (kurde, ndlr) en interdisant un parti", a-t-il déclaré à la presse.

    Le DTP dispose de 21 sièges au Parlement (sur 550). Ses dirigeants avaient prévenu avant le verdict que les députés quitteraient le Parlement plutôt que de siéger comme parlementaires sans étiquette.


    La décision fait suite à une procédure lancée en 2007 par le procureur de la Cour de cassation Abdurrahman Yalçinkaya, qui a accusé le DTP d'obéir aux "directives" du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), considéré comme une organisation terroriste par Ankara et de nombreux pays.


    Les dirigeants du DTP avaient affirmé qu'une dissolution pourrait entraîner une recrudescence des tensions dans le sud-est anatolien, où de nombreuses manifestations contre les conditions de détention du chef du PKK Abdullah Öcalan ont dégénéré en heurts avec la police au cours des deux dernières semaines.



    "Cette décision est un torpillage total de l'ouverture démocratique" lancée par le gouvernement", a commenté l'analyste politique Ahmet Insel, économiste à l'université stambouliote de Galatasaray. "On peut s'attendre, évidemment, à une réaction du PKK", a-t-il ajouté.



    Le DTP succède à une lignée de partis pro-kurdes dissous. Quatre députés, dont la lauréate du prix Sakharov des droits de l'Homme Leyla Zana, ont purgé de 1994 à 2004 une peine de dix ans de prison pour liens avec le PKK.



    Le premier ministre Recep Tayyip Erdogan, lundi, juste avant le jugement de la Cour Constitutionnelle, il avait accusé le DTP de "s'identifier" aux rebelles armés.



    Quant au principal parti d'opposition, le CHP, il a tout de suite salué "une décision juste et fondée juridiquement".




    Le seul parti répresentatif du peuple kurde




    Introduite par le premier procureur de la Cour de cassation, Abdurahman Yalçınkaya, déjà à l’origine de la procédure similaire qui avait failli conduire, l’an passé, à la dissolution de l’AKP, l’action dirigée contre le parti kurde est pendante depuis le mois de novembre 2007.


    Selon une analyse dernière de Jean Marcou, publiée par Ovipot le 6 décembre 2009, le DTP est aujourd’hui le quatrième parti politique turc. Malgré les dispositions de la Constitution de 1982, interdisant aux partis politiques et aux associations de se réclamer « d’une partie de la population », il existe de facto en Turquie, depuis 1991, une formation politique pro-kurde légale, qui se reconstitue sous des appellations partisanes voisines, au gré des dissolutions qui la frappent régulièrement : HEP, DEP, ÖZDEP, HADEP, DEHAP, et actuellement DTP.




     

    Cette formation participe aux élections locales, et gère de nombreuses municipalités dans les départements du sud-est, à commencer par la grande agglomération de Diyarbakır (près de 2 millions d’habitants). Lors des élections législatives, bien qu’elle ait fait régulièrement des scores très élevés dans les zones de peuplement kurde, elle n’a jamais pu franchir, au niveau national, la barre de 10%, permettant d’avoir une représentation parlementaire, cela l’a donc longtemps empêché d’être présente au parlement. Ainsi, en 2002, le Parti démocratique du peuple (Demokratik Halk Partisi, DEHAP), majoritaire dans plusieurs départements du sud-est, n’avait recueilli nationalement que 6,22% des suffrages, et n’avait donc pas eu de députés.




    C’est la raison pour laquelle, lors des élections législatives de 2007, le DTP a changé de tactique en faisant le choix, cette fois, de présenter des candidats indépendants. Une vingtaine d’entre eux ayant été élus, il a pu constituer un groupe parlementaire, qui est devenu la quatrième force politique au Parlement derrière l’AKP, le CHP et le MHP. L’influence du DTP s’est confirmée depuis.




     

    Lors des dernières élections locales de mars 2009, il est sorti victorieux du duel qui l’opposait à l’AKP, parti à l’assaut de ses bastions du sud-est, en étant majoritaire dans 9 départements de cette région (Diyarbakır, Batman, Hakkari, Iğdır, Siirt, Şırnak Tunceli, Bingöl et Van).


    C’est ce parti qui est aujourd’hui dissout dans un contexte qui a sensiblement évolué, depuis son entrée au parlement et sa mise en accusation devant la Cour constitutionnelle, en 2007. En effet, au cours des deux dernières années, le DTP s’est imposé comme une force politique turque à part entière, et depuis le lancement de l’ouverture démocratique kurde, il apparaît comme le principal interlocuteur politique du gouvernement.


    La décision de la Cour  cependant intervient dans un contexte difficile où le PKK est plus que jamais au cœur des débats et où l’initiative kurde gouvernementale paraît s’enliser. Le 23 novembre dernier, un convoi du DTP a été « caillassé » à Izmir, sous prétexte que des drapeaux du PKK avaient été déployés, lors de réunions que ce parti venait de tenir dans la capitale égéenne.




    Le 25 novembre 2005, le vice-premier ministre, Cemil Çicek a accusé le DTP d’avoir un comportement irresponsable et d’agir comme s’il souhaitait sa propre dissolution, une accusation déjà formulée précédemment par le premier ministre en personne à laquelle Ahmet Türk a répondu que le gouvernement cherchait à créer un environnement psychologique préparant une dissolution.




     

    Il y a deux semaines des manifestations célèbrant le 31e anniversaire de la création du PKK ont dégénéré dans plusieurs villes du sud-est, débouchant sur des affrontements particulièrement violents. Plus de 150 personnes arrêtées lors de ces événements attendent depuis lors leur procès.


    Le 30 novembre 2009, interviewé par le quotidien « Vatan », Ahmet Türk, a fortement critiqué l’ouverture kurde gouvernementale en disant, entre autres, qu’elle devait aller plus loin sur le plan linguistique ou sur celui de l’autonomie administrative, et qu’en exclure le PKK n’était pas réaliste. Au cours des semaines qui viennent de s’écouler, en outre, des modifications affectant la détention d’Abdullah Öcalan sur l’île d’Imralı, ont provoqué de nouvelles polémiques et des manifestations qui ont fait la une de l’actualité.


    Faisant valoir que, depuis la mi-novembre le chef du PKK n’est plus isolé car il côtoie d’autres détenus, le ministre de la justice, Sadullah Ergin, a estimé qu’il recevait un traitement conforme aux standards internationaux et indiqué que la réduction de la surface de sa cellule, au cœur des derniers débats, n’était que de 17 cm2. Le 4 décembre, le ministre a d’ailleurs diffusé publiquement des photos des lieux de détention du chef rebelle, à propos desquelles le DTP n’a pas encore réagi. La députée Emine Ayna, réputée appartenir à sa tendance dure, a néanmoins déclaré que l’évolution des conditions de détention d’Öcalan portait un coup sévère à l’ouverture kurde entreprise par le gouvernement.


     

    La dissolution du DTP, en effet, conforterait le camp laïque et nationaliste dans son opposition résolue à l’initiative gouvernementale en le gratifiant d’une victoire, et incitera la mouvance politique kurde à la radicalisation en éloignant la perspective d’une solution politique. Le grand perdant serait alors le gouvernement, qui aurait mécontenté l’opinion publique turque sans pour autant convaincre les

     

    source :

     

    INFO-TURK

    53 rue de Pavie
    1000 Bruxelles
    Tél: (32-2) 215 35 76
    Fax: (32-2) 215 58 60

     

    http://www.info-turk.be/376.htm#Fin

     

     

     

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  • Murad AKINCILAR nous écrit depuis sa cellule !



    Mes cher-ères ami-es,

    Pendant que je défendais au sein de l’Europe les droits des ouvriers du bâtiment, les personnes qui me connaissent le savent bien, je n’étais pas un « réfugié », un « exilé » ou « un syndicaliste déraciné ». Même en tant que syndicaliste emprisonné en Turquie, je me sens auprès de vous. Car un vrai syndicaliste fait partie, au-delà des frontières, d’une grande entité. Le travailleur européen qui refuse de payer le prix de la crise, en moyenne plus de 200 représentants de travailleurs tués chaque année en Colombie, les travailleurs palestiniens dont les locaux de leur syndicat sont démolis une ou deux fois par année, les paysans brésiliens sans terre qui n’attendent pas l’autorisation des grands propriétaires terriens pour cultiver la terre, et de nombreux d’autres, une quantité innombrable que l’on ne peut citer ici font partie de cette grande entité.

    Le 21 novembre, après 6 mois de détention, les 22 syndicalistes accusés d’« appartenance à une organisation illégale » ont été libérés. Pour ce qui est des dirigeants des syndicats organisant les travailleurs du textile et des chantiers navals, ils sont depuis des années en train de passer plus de la moitié de leur expérience syndicale en prison. Quant à moi, je suis en prison depuis deux mois, avec la même accusation. Nous sommes tous membre, travailleurs/syndicalistes de cette immense famille, cette famille au-delà des frontières. Et en même temps, nous partageons ensemble des principes universaux et défendons des valeurs communes comme la justice sociale, l’égalité et la fraternité. Nous ne les oublions pas.

    Désormais, l’ère des dictatures militaires classiques est close. C’est la période de l’Etat policier néo-libéral, qui s’enracine dans les circonstances de crise, une génération qui trouve son expression de Sarkozy à Uribe ou de Berlusconi à Netanyahou chez ses représentants médiatiques, éhontés,. Et c’est cela le problème.

    J’envoie mes remerciements, mes salutations cordiales et fraternelles à mes camarades syndicalistes, et travailleurs de différentes organisations syndicales, aux parlementaires et aux milliers de femmes et hommes qui se sont mobilisés et qui ne m’ont pas laissé seul depuis le jour de mon arrestation.

    Libérez Murad Akincilar

     

    Syndicaliste et militant des droits humains

     

    Emprisonné injustement en Turquie

     

    pour tous renseignements : Jamshid Pouranpir, portable (par SMS uniquement) : 079 827 86 27

     

    Contribution : CCP 10-717752-9, mention "soutien Murad"

     

    La manifestation de solidarité pour Murad AKINCILAR  à Bâle le 7 décembre 2009

     

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