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  • Les accords turco-arméniens signés dans une grande confusion de dernière minute

    Les accords turco-arméniens signés dans une grande confusion de dernière minute

    La Turquie et l'Arménie ont signé samedi à Zurich (Suisse) des accords historiques visant à normaliser leurs relations, hantées depuis près d'un siècle par le souvenir des massacres d'Arméniens. Toutefois, une confusion a régné jusqu'au bout lors de la cérémonie à l'Université de Zurich et la signature a été retardée de près de trois heures et demie en raison d'une "difficulté de dernière minute" soulevée par la délégation arménienne concernant le discours que devait prononcer M. Davutoglu.

    Finalement, pour régler le problème, il a été décidé qu'aucune allocution ne serait prononcée: le choix était "de tuer le processus ou de ne faire aucun discours".

    Le litige a provoqué une valse-hésitation durant l'après-midi: peu avant 17h00 locales (15h00 GMT), l'heure prévue pour la cérémonie, la voiture transportant la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton vers l'Université a fait demi-tour pour revenir à l'hôtel où elle avait établi ses quartiers.

    Des conciliabules se sont alors engagés avec le secrétaire d'Etat adjoint américain pour les affaires européennes et eurasiennes Phil Gordon.

    Le ministre arménien et Mme Clinton sont finalement arrivés à l'Université de Zurich avec deux heures de retard sur l'horaire prévu. Le ministre turc et toutes les autres délégations les attendaient: la ministre suisse des Affaires étrangères Micheline Calmy-Rey, leurs homologues russes Sergueï Lavrov et français Bernard Kouchner et le chef de la diplomatie européenne Javier Solana.

    Il a fallu attendre encore près d'une heure et demie pour que la cérémonie puisse avoir lieu, à 20h20 locales (18h20 GMT).

    Outre la question de génocide d'Arméniens, le conflit du Nagorny-Karabakh a envenimé le contentieux entre les deux pays. Au terme d'une guerre de six ans (de 1988 à 1994), Erevan a pris le contrôle de cette enclave peuplée d'Arméniens en Azerbaïdjan, allié de la Turquie qui a fermé en 1993 sa frontière avec l'Arménie en guise de représailles.

    Les accords signés samedi prévoient notamment la réouverture de la frontière dans les deux mois suivant leur entrée en vigueur.

    Après avoir signé ces accords, le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu et son homologue arménien Edouard Nalbandian se sont serré la main froidement avant de se congratuler avec les chefs des délégations européenne, française, suisse, américaine et russe.

    Pour entrer en vigueur, les accords doivent encore être ratifiés par les parlements des deux pays, un processus qui pourrait traîner en longueur en raison de l'hostilité de nombreux députés à Ankara et à Erevan.

    Dans ce contexte de ressentiments et de conflit, le rapprochement se heurte en effet à de profondes résistances dans les populations des deux pays ainsi que dans la diaspora arménienne.

    S'adressant solennellement à la nation, le président arménien Serge Sarkissian a assuré samedi qu'il n'y avait "pas d'alternative" aux accords, au lendemain d'une manifestation à Erevan de plusieurs milliers d'adversaires du rapprochement avec Ankara.

    Les Etats-Unis et l'Union européenne se sont au contraire réjouis.

    Ces accords sont "historiques" et mettent fin à "des décennies d'hostilité et de division", a déclaré Phil Gordon.

    La Commission européenne s'est félicitée "d'un pas courageux (...) vers la paix et la stabilité dans la région du sud du Caucase". La présidence suédoise de l'UE a aussi jugé que la normalisation contribuerait "à la sécurité, la stabilité et la coopération" dans la région.

    Retard causé par le projet de discours turc

    Des "formulations inacceptables" dans le discours que devait prononcer la partie turque sont la cause du retard de plus de trois heures de la signature de l'accord entre Ankara et Erevan samedi à Zurich (Suisse), a déclaré le ministère arménien des Affaires étrangères.

    "Il y avait des formulations inacceptables pour la partie arménienne dans cette déclaration. Au cours de négociations, il a été décidé que les discours ne seraient pas prononcés et que la cérémonie de signature se déroulerait sans eux", a déclaré le porte-parole du ministère arménien, Tigran Balayan, cité par l'agence de presse Novosti-Armenia.

    M. Balayan, qui s'exprimait à Zurich, a refusé de spécifier quelles étaient les parties contestées du discours turc.

    L'opposition arménienne: L'Arménie court "de grands risques" après l'accord avec Ankara

    L'Arménie court "de grands risques" après son accord avec la Turquie ouvrant la voie à une normalisation des relations entre les deux pays, a affirmé dans la nuit de samedi à dimanche un des leaders de l'opposition arménienne.

    "Avec la signature de ces protocoles, nous sommes entrés dans une période de grands risques et de lourdes incertitudes", a déclaré à l'AFP Stepan Safarian, un des dirigeants du parti Heritage.

    Les adversaires des accords accusent le gouvernement arménien d'avoir fait des concessions à la Turquie, en particulier en acceptant la création d'une commission chargée d'étudier les différends historiques entre les deux pays.

    Près de 10.000 personnes ont manifesté vendredi à Erevan pour protester contre les accords.

    L'opposition turque: Une abdication d'Ankara

    L'opposition turque a déploré la signature samedi par la Turquie et l'Arménie de deux protocoles ouvrant la voie à une normalisation des relations entre les deux pays, dénonçant une "abdication" d'Ankara.

    "Je suis très triste. C'est un exemple d'abdication (du gouvernement turc) face aux pressions extérieures, c'est très inquiétant pour l'avenir de notre pays", a affirmé Onur Öymen, vice-président du principal parti d'opposition, le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), sur la télévision CNN-Türk.

    Regrettant l'absence, dans les documents signés samedi à Zurich (Suisse) par les ministres turc et arménien des Affaires étrangères, de toute référence à la question du Nagorny-Karabakh, M. Öymen a assuré que sa formation voterait contre leur ratification.

    "Ce jour est un jour noir pour la Turquie. La Turquie a fait un pas qui met en danger l'alliance stratégique avec nos frères d'Azerbaïdjan", a pour sa part déclaré Mehmet Sandir, vice-président du groupe parlementaire du Parti de l'action nationaliste (MHP, nationaliste). (AFP, 10 oct 2009)


    http://www.info-turk.be/374.htm#accords

    www.assmp.org

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  • Candidat au Grand Conseil ÖZDEN Melik !

    ÖZDEN Melik, candidat au Grand Conseil


    (liste n° 3, Les socialistes)

     

    Madame, Monsieur,

    Cher-e-s ami-e-s,

    Nous nous permettons vous adresser le présent message afin de solliciter votre soutien à la candidature de ÖZDEN Melik au Grand Conseil genevois le 11 octobre 2009. Militant socialiste et de solidarité international, défenseur des droits des plus démunis (jeunes, personnes âgées, migrants, sans-emplois, « sans-papiers »...) et porte-voix des peuples opprimés auprès du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, nous sommes témoins (depuis plus de 20 ans) de l'engagement de ÖZDEN Melik dans ces luttes.

    Nous vous remercions d'avance de votre soutien à sa candidature.

     

    Maison Populaire de Genève

    Demir SÖNMEZ

    www.assmp.org

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    Melik Özden, candidat au Grand Conseil (liste n° 3, Les socialistes)

    Membre du Parti socialiste genevois et engagé depuis 25 ans dans le milieu associatif (membre fondateur de la Maison des associations entre autres), je milite activement pour des relations pacifiques, respectueuses et solidaires entre les pays ; le respect et la promotion des droits humains, en particulier des droits économiques, sociaux et culturels (droits à l’alimentation, au logement, à l’éducation, etc.) ; la justice sociale et pour un développement harmonieux et durable.

     

    J'estime que l'engagement politique est indispensable pour contribuer à la construction d'un monde meilleur. A part mes engagements

    associatifs, je suis conseiller municipal dans la commune de Confignon.

    Election du Grand Conseil de Genève

    Le 11 octobre 2009, les genevois éliront les membres de leur Grand Conseil. Dans un contexte de crises multiples (économique, financière, environnementale, sociale...) et de mutation, Genève est confronté à de nombreux défis. Si les problèmes posés paraissent complexes à certains égards, les attentes principales des citoyens et citoyennes sont simples et légitimes: une éducation et formation de qualité, un logement adéquat, un emploi offrant des conditions respectueuse de la dignité humaine, un accès aux soins de santé et aux prestations sociales de qualité.

    Pourtant, les orientations politiques suivies ces dernières années ont exacerbé les inégalités et les discriminations. Elles ont en même temps permis l'envahissement de l'espace politique par des discours populistes prônant l'exclusion, la discrimination et la répression comme seule réponse à une population aux abois.

    Les citoyens et citoyennes d'une cité disposant d'un héritage culturel remarquable, d'une société multiculturelle pleine de richesse et de moyens non négligeables (à tous les niveaux) ne peuvent pas céder aux sirènes des marchands du temple. C'est pourquoi, il est temps de choisir un Grand Conseil de gauche le 11 octobre prochain.

    En effet, il est impératif qu'une majorité de gauche reconquière le parlement genevois qui est capable d'élaborer et de surveiller la mise en oeuvre des lois en faveur de la justice sociale et d'une société solidaire.

     

    Votez et faites voter pour la liste no 3 et les candidat-e-s de gauche !

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  • le FMI et la violence policière à Istanbul !

    Manifestation de la jeunesse contre le FMI et la violence policière à Istanbul

    La police turque a fait usage de gaz lacrymogène et de canons à eau pour disperser mardi à Istanbul près de 2.000 jeunes et en a arrêté près de 80 au cours d'une manifestation émaillée d'incidents contre le FMI et la Banque mondiale, qui ont leur réunion annuelle dans la capitale économique de la Turquie.

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    Aux cris de "Vive la liberté!" et "FMI, casse-toi de notre ville!", les manifestants s'étaient rassemblés sur la place Taksim, près du centre de conférences où se déroulait la séance inaugurale. Des unités de la police anti-émeutes ont chargé pour les repousser.

    Certains jeunes ont érigé des barricades avec des poubelles métalliques et des chariots de supermarchés, tirant sur la police avec des frondes.
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    En fin de matinée, environ 300 jeunes ont saccagé, et dans certains cas pillé, au moins sept agences bancaires et deux supermarchés, dans le centre-ville, tandis que des passants et habitants du quartier avaient trouvé refuge dans deux hôpitaux proches.

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    Le gouverneur d'Istanbul, Muammer Güler, a fait état d'environ 80 arrestations et d'un policier blessé dans les heurts sporadiques qui se sont déroulés toute la journée.

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    "Aujourd'hui, les syndicats ont fait des déclarations sur la place Taksim. C'était leur droit, mais des groupes clandestins ont jeté des coktails Molotov (...) sur la police pour créer un incident. C'est dans ce contexte que la police a utilisé la force", a déclaré M. Güler, cité par l'agence de presse Anatolie.

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    Un homme âgé de 55 ans qui se trouvait dans la zone des manifestations a par ailleurs succombé à un malaise cardiaque, a rapporté Anatolie.

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