Plus de 5000 milles d’écoliers, apprentis et étudiants sont descendus dans la rue à Genève pour défendre le climat et destinée à réclamer des mesures politiques urgentes en matière d'environnement.
le 18 janvier, des milliers de jeunes ont manifesté dans 16 villes de Suisse, inaugurant ainsi l’année climatique 2019.
Ce vendredi, plus de 22 000 écolières, écoliers et sympathisants ont répondu à l’appel du Mouvement de la grève pour le climat suisse et sont descendus dans la rue. Cette grève est la plus grande protestation d’écolières et d’écoliers en Suisse depuis 16 ans, et ce malgré les menaces de sanctions disciplinaires de la part de nombreux établissements scolaires. Aux villes qui avaient déjà fait grève en décembre se sont ajoutées Genève, Lausanne, Neuchâtel, Fribourg, Lucerne, Zoug, Baden, Aarau, Delémont, Bienne, Soleure et Coire. Au total, des grèves ont eu lieu dans 16 villes suisses.
Ce nouveau mouvement de jeunes suisse a fait de la grève son instrument principal. L’objectif : dénoncer la faiblesse de la politique climatique en place, en Suisse et dans le monde. Les jeunes s’organisent via des chats Whatsapp et des conférences téléphoniques ; la mobilisation, elle, se fait via les réseaux sociaux.
"Je trouve cela bien que des milliers d’écolières et d’écoliers se soient retrouvés dans toute la Suisse pour critiquer l’état actuel de la politique climatique et exprimer leur mécontentement! Nous avons peur pour notre avenir, c’est pour cela que nous descendons dans la rue” a déclaré Constantin, gréviste à Baden.
Dans les rues, les manifestantes et manifestants ont scandé des slogans sur l’avenir, le climat et la planète. Dans de nombreuses villes, ils ont également tenu une minute de silence pour le climat et les vies humaines déjà victimes de la catastrophe climatique.
"Nos politiciens portent une immense responsabilité dans la catastrophe climatique en cours, et tel est le message que je veux leur faire passer aujourd’hui. Si tant de jeunes doivent désormais descendre dans la rue pour exiger une politique climatique acceptable, c’est en partie à cause d’eux”, explique Maude Suarez, originaire de Le Locle (Neuchâtel), qui a participé pour la première fois à la grève.
En décembre 2018 déjà, plus de 4000 jeunes de Bâle, Berne, St-Gall et Zurich avaient suivi l’appel de la jeune Suédoise Greta Thunberg, militante pour le climat, et avaient manifesté contre la crise climatique au lieu d’aller à l’école.
Toutes les informations sur le mouvement ainsi que ses revendications se trouvent sur le site Internet climatestrike.ch.
Pour voir la suit des photos
http://www.photographygeneva.com/gallery/la-greve-pour-le-climat-a-geneve/
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