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  • VIVA OPERA!

    Le 3 décembre au Victoria Hall de Genève, découvrez les chefs-d'oeuvre de Rossini, Verdi, Puccini, Leoncavallo, Massenet, Bizet, Gounod...

    VIVA OPERA, VICTORIA HALL 3 Décembre 2016 à 20H30

    Troisième concert de la série VIVA, organisé par l'Association AVETIS, sous la direction de Sergey Ostrovsky, les artistes Varduhi Khachatryan (soprano), Barseg Tumanyan (basse) et Hovhannes Ayvazyan (tenor) interpréteront les œuvres magistrales de plusieurs parmi les plus grands compositeurs de tous les temps.

    L'association AVETIS, fondée par Varduhi Khachatryan, a pour objet de susciter diverses formes d'expression artistique, afin de diffuser et faire connaître identité, culture et langue arméniennes, développer, favoriser et réaliser des échanges culturels et artistiques helvético-arméniens. L'association envisage d'organiser des événements culturels à Genève et ailleurs et donner ainsi l'opportunité de créer de nombreux échanges entre artistes arméniens et étrangers

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    http://billetterie-culture.ville-ge.ch/spectacle?id_spectacle=1915

     

    www.avetis.ch

  • Incendie meurtrier au foyer des Tattes: nous n’oublions pas !

    Mercredi soir une cinquantaine de manifestants s’est  réunie devant les bureaux de l'Hospice général à Cours de Rive pour rendre hommage à Fikre Seghid, exprimer son soutien à toutes les victimes, et pour montrer que nous ne laisserons pas l’Etat enterrer cette affaire !

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    Dans la nuit du 16 au 17 novembre 2014, un incendie s’est déclaré au foyer des Tattes, le plus grand lieu d’hébergement cantonal de requérant-e-s d’asile de Suisse. Lors de cet incendie, Fikre Seghid, un Erythréen de 29 ans, est mort par intoxication et des dizaines d'habitants ont été gravement blessés. Nombre d'entre eux souffrent à vie des séquelles de cet incident, notamment parmi ceux qui, pris au piège par le feu, ont été contraints de sauter par les fenêtres du bâtiment.

    Suite à cet événement tragique, la solidarité de la population avec les victimes traumatisées a été inversement proportionnelle au cynisme et à la mesquinerie dont ont fait preuve l'Etat et l'Hospice général dans la gestion de ce drame. Un large mouvement de soutien s'est indigné face à la surpopulation organisée, aux conditions de vie inhumaines et à la répression qui s'abattent sur les habitant.e.s de ce foyer, victimes d'un système dit « d'aide d'urgence » qui a pour but de leur faire sentir le caractère indésirable de leur présence ici et leur état de « sans-droit ».

    Où en est-on aujourd'hui, alors que la justice genevoise déclarait à l'hiver 2014 qu'une enquête était ouverte pour faire « toute la lumière » sur ce drame ? Nulle part. Toujours aucune clarification au sujet d'un probable dysfonctionnement dans le dispositif de sécurité incendie ou dans le dispositif d’évacuation (arrivée tardive des pompiers, portes et fenêtres condamnées, comportement des agents chargés de la sécurité...). De nombreuses victimes ont été contraintes de quitter la Suisse, parfois expulsées. Aucun procès n'a encore eu lieu, aucun responsable n'a été désigné, aucune réparation envisagée. L'Etat et l'Hospice général ont-ils quelque chose à cacher ? Attendent-ils d'avoir pu renvoyer toutes les victimes pour enterrer l'affaire ? Les personnes en exil n'ont-elles même pas le droit au statut de victimes ?

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    http://www.photographygeneva.com

    ©Photography Geneva by Demir SÖNMEZ

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  • "Pas de fachos dans le 1201"

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    Soral n’est pas venu, mais il y en a un autre, Trump, qui a été élu. Les Etats-Unis d’Amérique ont pour nouveau président un milliardaire réactionnaire, autoritaire, nationaliste, raciste, homophobe et misogyne. Ce qui frappe, c’est le parallèle avec les lendemains « gueule de bois » du Brexit, ou celui des Suisses sur l’initiative « contre l’immigration de masse ». Ne sont surpris-e-s du résultat que celles et ceux qui ne voulaient pas voir les cohortes de laisser-pour-comptes du néolibéralisme : ces travailleuses et travailleurs contraint-e-s à la précarité de l’emploi, aux bas salaires, à l’absence ou au démantèlement des protections sociales, au chômage, à l’humiliation quotidienne des mesures « d’activation à l’emploi », qui les font passer au mieux pour des paresseux-ses et au pire pour des profiteurs-euses, comme s’il suffisait de vouloir pour trouver un travail. Ces travailleurs-euses précaires et ces sans-emplois, des zones industrielles anglaises ou américaines sinistrées par les délocalisations, dans les régions périphériques abandonnées de la mondialisation, ou encore dans les arrière-boutiques, les cuisines ou les blanchisseries de nos villes prospères, ce sont eux-elles qui de désespoir cèdent aux sirènes des discours sur le paradis perdu, à la désignation de boucs émissaires comme responsables de tous les maux dont ils-elles souffrent. Et lorsque ce vote désespéré s’additionne à celui des réactionnaires ordinaires - car nul besoin d’être pauvre ou désespéré-e pour voter extrême-droite, c’est le repli identitaire qui triomphe dans les urnes.


    L’élection de Donald Trump, c’est aussi la prise de pouvoir d’un milliardaire qui projette d’abaisser ses impôts (pour autant qu’il en paie déjà), ceux de ses richissimes compagnons de classe (sociale), ainsi que ceux des entreprises de 35% à 15%. Le parallèle avec la droite et l’extrême droite européenne et suisse est ici également frappant : un programme de défiscalisation massive, notamment du bénéfice des entreprises, au profit des plus riches et des patrons, et dont les conséquences seront désastreuses pour les services publics et donc l’ensemble des travailleurs-euses. Mais Trump comme Blocher, Berlusconi ou d’autres, ces milliardaires réussissent l’incroyable imposture de faire croire qu’ils défendent « le peuple », les « petites gens », en leur faisant croire qu’ils-elles ont besoin de « sécurité » contre « l’envahisseur » plutôt que de protection contre les exploiteurs.


    La victoire de Donald Trump, c’est aussi la défaite de la gauche, le résultat de l’absence d’une forte opposition politique au projet néolibéral. C’est n’est pas un hasard si c’est lors de la même campagne électorale qu’un discours de gauche plus radical, celui de Bernie Sanders, a trouvé un espace et un écho : tous-les les laisser-pour-comptes du néolibéralisme ne se tournent pas vers l’extrême-droite. Ce courant existe aussi en Suisse, mais reste minoritaire, écrasé par la toute-puissance de la machine libérale patronale et l’extrême-droite populiste qui constitue son alliée objective.


    Y résister demeure toutefois un impératif. C’est ce que le SIT a toujours fait et continuera toujours de faire, avec les travailleuses et travailleurs, d’où qu’ils-elles viennent et où qu’ils-elles habitent : construire la solidarité qui permet les luttes, nous battre contre l’accaparement des richesses produites par les travailleuses et travailleurs par une infime minorité possédante, lutter contre les politiques patronales d’austérité qui creusent ces inégalités, nous battre pour l’emploi, pour des conditions de travail, une protection sociale, des services publics et des conditions de vie correctes et décentes pour toutes et tous. Nous battre, simplement pour garder ou redonner espoir, pour ne pas sombrer dans les chimères toxiques du repli sur soi, du « les nôtres avant les autres », de la « préférence indigène » et de tous ses avatars nauséabonds. Nous continuons à nous battre, et nous ne nous arrêterons jamais.

    Davide De Filippo, SIT

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