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  • Les attaques contre le HDP sont condamnées à Genève

    Une manifestation de protestation a été organiser par les kurdes et leurs amis contre la politique fasciste de l’AKP envers les Coprésidents du HDP Selahaddin Demirtaş ve Figen Yüksekdağ qui ont étaient mis en prison.

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    Les kurdes et leurs amis qui s’étaient rassemblé à la place des nations unies portaient des posters de députés du HDP avec à côté des pancartes « mettez fin au silence international au sujet de la barbarie dont le HDP est victime » « la résistance c’est la vie ». Ils scandaient « Erdogan Terroriste », « Erdogan Meurtrier d’Enfants » « Turquie Terroriste »

    Lors de ce rassemblement, la député socialiste Laurance Rielle Fehlmann. L’ancien député vert Ueli Leuenberger, le président du centre culturel Alevi Behzat Nergiz et Anis Mansouri au nom du front populaire de Tunisie ont fait un discours et condamné le fascisme de l’AKP et d’Erdogan contre le peuple kurde. Ils ont demandé la fin de cette barbarie et ont fait appel à la solidarité internationale.

    Après les discourt, les participant ont marché jusqu’au Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme, palais Wilson, pour qu’ensuite une partie d’entre eux se rende à la commémoration organisée à la mémoire des 13 ouvriers massacrés et de centaines d’autres blessés lors d’une fusillade de l’armée suisse et des fascistes alors qu’ils étaient en grève 84 ans auparavant. Sur place, ce massacre contre la classe ouvrière a été condamné par un communiqué du Centre Kurde de la Société Démocratique.

    Le meeting organisé par le Centre Kurde de la Société Démocratique était soutenu par Le Centre Culturel Alevi, Maison Populaire de Genève, Atik et le MLKP.

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    Pour les photos commémoration

    du 9 novembre 1932 "Plus jamais ça!"

     

    http://www.photographygeneva.com/gallery/plus-jamais-ca-9-novembre-1932/

    ©Photography Geneva by Demir SÖNMEZ

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  • Comment travailler pour l’AVS et la fraude

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    Le contexte

    La loi sur l’annonce à l’AVS a changé en date du 1er juin 2016 et permet désormais aux employeurs d’annoncer leurs salariés jusqu’à une année après la prise de leur emploi. Cela offre ainsi la possibilité aux employeur de faire travailler les salariés pendant un an sans être annoncés. Pendant ce temps-là, ils échappent aux contrôles, ou s’ils licencient les travailleurs non encore annoncé, les patrons font l’économie du paiement des charges sociales. Bref, le parlement fédéral a offert une année de cotisations sociales aux entreprises, légalisant ainsi la fraude.

    L’AVS construit un nouvel immeuble à Genève

    HRS entreprise générale a remporté le marché et sous-traité les travaux à différentes entreprises. Pour le Second œuvre, l’un des sous-traitants est BATISA SA, une entreprise de peinture.

    HRS a un devoir de diligence, elle doit s’assurer que les entreprises à qui les travaux ont été sous-traités respectent la CCT et le paiement des charges sociales.

    Un système de tourniquet a été installé sur le chantier et un badge nominatif a été délivré à chaque travailleur.

    Monsieur José (prénom d’emprunt) a travaillé 9 mois sur le chantier AVS. BATISA SA ne l’a payé qu’à 50% du temps, alors qu’il a travaillé à 100%. Une combine qui est malheureusement une pratique courante dans le secteur du Second œuvre.

    De ce fait, BATISA SA a économisé 50% du salaire et 50% des charges sociales du travailleur José. Ce dernier a ensuite été licencié à la fin des travaux sur le chantier de la caisse AVS et se trouve au chômage avec une indemnités basée sur un mi-temps alors qu’il a bien travaillé à plein temps.

    L’intervention du syndicat

    Le syndicat Unia a envoyé plusieurs courriers à BATISA SA en exigeant le paiement de la différence salariale et des charges sociales mais l’entreprise n’y a jamais répondu.

    Vu la non-collaboration de BATISA SA, nous sommes intervenus auprès de HRS pour exiger que l’entreprise générale assume ses responsabilités par rapport à son sous-traitant.

    Le syndicat Unia lui a demandé quels documents ont été demandés à BATISA SA afin de prouver le respect conventionnel et le paiements des charges sociales. Il a aussi été réclamé le relevé d’heures des passages du travailleur au service de pointage (tourniquet).

    A ce jour, HRS ne nous a pas informés sur les contrôles faits, ce qui nous étonne beaucoup car un contrôle sommaire aurait démontré que BATISA SA déclare le personnel à un taux d’activité de 50% d’activité. Alors que le contrôle des entrées et sorties démontrerait combien de temps José a réellement œuvré sur ce chantier.

    HRS nous a répondu en nous proposant une convention marchandant le silence du travailleur et du syndicat en échange du paiement des sommes dues.

    Le travailleur et le syndicat Unia ont refusé de marchander leur silence et ont exiger le paiement sans contrepartie.

    HRS a alors envoyé une lettre signée par BATISA SA affirmant que José n’a travaillé qu’à 50%.

    Ceci alors qu’il y a des dizaines de travailleurs sur ce chantiers et que les collègues de José affirment qu’il travaillait toute la journée et effectuait même des heures supplémentaires.

    Les syndicat Unia exige que HRS assume ses responsabilités et paye le travailleurs ainsi que les charges sociales.

    Il exige que la caisse AVS opère un contrôle sur les charges sociales des travailleurs qui œuvrent sur ses chantiers.

    La dénonciation de la CCT

    Cette situation est aujourd’hui particulièrement préoccupante, car elle surgit dans un contexte de vide conventionnel annoncé. La dénonciation patronale de la convention du Second œuvre stimulera les entreprises à exploiter les travailleurs et frauder les assurances sociales, avec toujours en ligne de mire la rentabilisation maximale avec la complicité des maitres d’ouvrage, des architectes et des entreprises générales qui ont comme seul objectif la rentabilité.

    Pour pouvoir contrôler et éviter ces scandales à répétition, les travailleurs exigent que le patronat retourne à la table des négociations pour signer une CCT améliorant les conditions de travail et la protection des travailleurs.

    Pour plus d'informations:

    José Sebastiao – Unia, secrétaire responsable du Second-Œuvre,

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  • Lettre aux représentants de la Turquie en Suisse

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    Genève, le 4 novembre 2016

    Concerne : Libération immédiate de Figen Yuksekdag, députée et de Selahattin Demirtas, député, co-présidents du parti HDP, actuellement détenus arbitrairement, et de tous les élus nationaux, régionaux et locaux actuellement également détenus arbitrairement

    Mesdames et Messieurs les représentants de la Turquie en Suisse,

    Je vous écris en ma qualité de démocrate convaincu, empreint de la Charte des droits de l’homme qui fonde le socle des valeurs communes à l’ensemble des peuples d’Europe y compris les peuples turc et kurde.

    Je vous écris en ma qualité de membre du Parlement suisse, démocratiquement élu, et co-président du Groupe parlementaire droits humains et du Groupe parlementaire pour les relations avec le peuple kurde.

    Je vous écris car je suis sidéré, profondément choqué, par le brutal démantèlement par votre Présidence et votre gouvernement des divers piliers de la démocratie dans votre pays prétendument en réaction à la tentative - heureusement échouée - du coup d’Etat militaire.

    Je vous écris car la révocation massive, voire l’incarcération, de procureurs, de juges, de policiers, d’enseignants et de fonctionnaires divers, la mise au pas des recteurs d’université et des universités, l’arrestation de très nombreux journalistes, la fermeture d’innombrables médias, dont quasiment la totalité de ceux de la communauté kurde de votre pays, ainsi que la révocation et l’incarcération d’élus locaux et nationaux kurdes pour écraser toute contestation du discours politique majoritaire et l’émergence d’une autre voie politique pour le pays, est tout simplement inacceptable,

    Je vous écris car en tant que parlementaire, je ne peux accepter que les élus d’un peuple, ici turc et kurde, qui avaient choisi délibérément la voie politique, plutôt que celle des armes, pour trouver une issue pacifique et politique à un différend culturel, social et politique, vieux de décennies, soient arrêtés pour des motifs manifestement politiques.

    Je vous écris pour vous demander la libération immédiate de tous les élus et plus particulièrement de Figen Yuksekdag, députée, et de Selahattin Demirtas, député, coprésidents du parti HDP, qui sont actuellement en prison uniquement pour avoir tenu tête politiquement au Président de votre pays, pour avoir su s’attirer les sympathies électorales du peuple kurde et avoir fait perdre la majorité qualifiée au parlement au parti présidentiel.

    Je vous écris pour vous rappeler que la voie militaire pour la résolution du différend culturel, social et politique entre l’Etat turc et la communauté kurde de votre pays est un choix sans issue comme le montre l’histoire récente et qui s’il n’amènera jamais la paix, il générera morts, larmes et douleurs dans les populations civiles et dans les familles des militaires tués au front interne.

    Je vous écris car le cycle infernal de la violence ne peut que stimuler la commission d’attentats terroristes sur votre territoire, touchant la population civile, alors que jusqu’à peu, pendant la durée des négociations entre l’Etat turc et M. Abdullah Ocalan, une paix, certes fragile, s’était installée dans la région kurde de Turquie,

    Je vous écris car je suis persuadé qu’il est toujours possible dans toutes les situations de confrontation politique ou armée de choisir le chemin de la médiation et de la négociation et d’en sortir grandi.

    Je vous écris pour que vous transmettiez ce courrier à votre Président, à votre Premier ministre et au président du Parlement pour qu’il en donne lecture aux députés de votre pays.

    Avec mes plus sincères préoccupations pour toutes les victimes civiles, les dizaines de milliers de personnes jetées en prison et l’avenir de la démocratie dans votre pays.

    Carlo Sommaruga
    Député au Parlement suisse