Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Expulsion de requérants d'asile : de quoi le Conseil d'Etat a-t-il peur ? De prendre ses responsabilités ?

Mardi en fin de journée plus de deux cent personnes se sont rassemblées devant les bureaux du Conseiller d'Etat Pierre Maudet pour affirmer leur solidarité avec les requérants d'asile menacés d'expulsions arbitraires.  Des représentants de SolidaritéS, des Verts et du Parti Socialiste ont pris la parole pour dénoncer le traitement infligé aux requérants d'asile.

Une heure avant ce rassemblement, pacifique, et autorisé, un dispositif policier disproportionné a été déployé en Vieille ville, choquant non seulement les manifestants mais aussi les passants, et même  les touristes, confrontés à l'image de Genève comme Etat policier, trois jours après la clôture du Festival du film et Forum international  des droits de l'Homme, où les autorités genevoises célébraient leur ville comme symbole, précisément de la défense des droits humains. Les requérants d'asile avec qui les manifestants étaient solidaires sont-ils exclus de la défense de ces droits ? Et de quoi le Conseil d'Etat a-t-il peur au point de mobiliser sa police contre  ? De prendre ses responsabilités ?

Mi-novembre dernier, un incendie au Foyer des Tattes faisait un mort et une quarantaine de blessés, parce que le sas d'entrée du bâtiment en feu n'était pas déverrouillé, ce qui avait bloqué les habitants à l'intérieur. De nombreux résidents n'ont dès lors pas eu d'autre choix que de sauter par la fenêtre de leur chambre.   Le mardi 3 mars Berne a demandé à l'Office Cantonale de la Population et des Migrations d'exécuter le renvoi de l'un d'eux, blessé d'une fracture du crâne après avoir dû sauter du 3ème étage pour sauver sa vie. Genève peut-elle se regarder en face dans son miroir de "capitale mondiale des droits de l'Homme" en se préparant à expulser un requérant d'asile blessé dans l'incendie d'un centre dont elle a la responsabilité ?

Les manifestants de mardi n'exigent rien d'autre du gouvernement genevois qu'il fasse son travail : qu'il agisse Conseil d'Etat pour obtenir la suspension par Berne de l'expulsion d'Ayop, et qu'il prenne ses responsabilités face aux victimes de l'incendie.

DSC_7582.jpg

DSC_7584.jpg

DSC_7586.jpg

DSC_7590.jpg

DSC_7591.jpg

DSC_7598.jpg

DSC_7599.jpg

DSC_7602.jpg

DSC_7606.jpg

 

 

 

DSC_7578.jpg

 

DSC_7610.jpg

DSC_7612.jpg

DSC_7614.jpg

DSC_7616.jpg

DSC_7624.jpg

DSC_7627.jpg

DSC_7630.jpg

DSC_7633.jpg

 

DSC_7626.jpg


Rassemblement jeudi 12 mars pour la fermeture 

des abris PCi

Rendez-vous à 16h30 aux canons devant l’Hôtel de Ville

Les commentaires sont fermés.