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1 Mai: Salaire minimum de 4'000,-Fr et pas de Gripen

1 mai; Journée internationale du travail à Genève, près de 3000 mille manifestant on défilait dans les rues pour 4’000,- Cfr de salaire minimum et protester contre l’achat des Gripen.

A Genève cette manifestation est passé comme festivité mais dans d’autre endroit du monde comme à Istanbul où fut la violence policière contre les manifestant une centaine de personnes interpellés et une autre centaine de blessés, Dès le début de la matinée, les forces de l'ordre ont dispersé sans ménagement avec des canons à eau et des gaz lacrymogènes plusieurs groupes de centaines de personnes, militants syndicaux ou de partis d'opposition, venus défier les ordres du Premier ministre islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan.

 

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Discours de Carole-Anne Kast
Président du Parti Socialiste Genève


Chères et chers Amis,
Chères et chers Camarades,

Nous sommes toutes et tous réunis ici pour la journée revendicative internationale des travailleurs et des travailleuses, nous, salariées et salariés, familles, amis, militant-e-s, merci de votre présence ici. Notre mobilisation est indispensable pour rappeler que si nous vivons dans un des pays les plus riches du monde, nous vivons aussi dans un pays qui souffre de ses inégalités sociales.

Au nom du Parti socialiste genevois, j’ai le plaisir de m’exprimer devant vous pour ouvrir cette phase de prise de parole avant la partie festive qui nous réunira dans quelques minutes.

Aujourd’hui,    en ce 1er mai 2014,     cette est journée placée sous l’égide de la lutte pour un salaire minimum de 4'000 francs !    Pendant encore 17 jours, les électeurs et les électrices pourront décider d’introduire ce véritable progrès social pour notre pays,    pourront choisir d’instaurer cette vraie frontière contre les bas salaires.

En Suisse, et particulièrement à Genève, il est très difficile de vivre avec un salaire de moins de 4000 francs et certain-e-s salarié-e-s doivent vivre et nourrir leur famille avec des salaires situés entre 3400 et 3800 francs pour un plein temps.

On nous renvoie continuellement aux CCT, qui sont toujours prises en exemple. Mais la moitié des personnes actives en Suisse, en particulier celles qui sont le plus mal payé -  et donc directement visées par l’initiative sur le salaire minimum - , ne sont pas couvertes par une CCT ! Ou,   lorsqu'elles le sont, elles le sont avec des minimas salariaux indignes, comme à Gate Gourmet !
 
-    N’oublions pas qu’en Suisse aujourd’hui 330'000 personnes gagnent moins de 22fr/h ce qui représente près de 10% de la main d’œuvre.


-    N’oublions pas 70% de ces personnes sont des femmes.
-    N’oublions pas que 77% de ces personnes ont plus de 25 ans.
-    Et n’oublions pas qu’un tiers de ces travailleuses et travailleurs ont un CFC.


Chères et chers Ami-e-s, Camarades, il est indigne qu’un des pays les plus riches du monde continue à créer des working poor,     à s’en servir pour accroître les marges des patrons,     les dividendes des actionnaires     ou encore les parachutes dorés des top managers.
 
Il est indigne aujourd’hui qu'en Suisse on puisse avoir un emploi à 100% et que pourtant on ait besoin de l’aide sociale,     parce que notre salaire ne permet pas de payer les frais de base, le loyer abusif, trop souvent, ou les dépenses de santé.

Aujourd’hui, les électeurs et électrices ont le pouvoir de renverser ces injustices simplement en exerçant leur droit et devoir de citoyennes et citoyens, en allant voter. Nous avons ce pouvoir, saisissons-le !

Premièrement, le salaire minimum permet de lutter contre l’inégalité salariale dont les femmes sont encore trop souvent victimes. A qualifications égales, les femmes continuent à être clairement moins payées que les hommes. Ces écarts se sont même creusés ces dernières années. L’initiative sur les salaires minimums est la mesure la plus rapidement efficace contre l’inégalité salariale aux dépens des femmes.

Deuxièmement, le salaire minimum permet de lutter contre le dumping salarial qui tire tous les salaires vers le bas. Avec le salaire minimum, plus de tentation pour le patron de privilégier un travailleur qui peut se contenter de moins parce que là d'où il vit, le coût de la vie est moins cher ! Travailleuses et travailleurs égaux, sans frontière si ce n'est celle qui protège de la pauvreté !
 
Troisièmement, le salaire minimum crée de la richesse pour l'entier de la société : meilleurs retraites, meilleurs financement des assurances sociales, moins d'aide sociale ! Avec des travailleuses et travailleurs mieux payés, c'est tout le pays qui voit son niveau augmenter !

Pourtant, face à cette réalité, on nous oppose une propagande patronale mensongère, centrée sur le chantage à l’emploi, et visant à créer un climat de peur auprès des salariés de ce pays.
 
Chères et chers ami-e-s, Camarades, ces arguments de la peur, que le patronat développe, sont mensongers :

-    1) Les employeurs, dans les branches à bas salaires, ont largement les moyens d’assurer une augmentation des revenus de leurs employés. Cette augmentation ne dépassera pas une moyenne de 0,5% de la masse salariale totale !

-    2) Dans les secteur qui ont des CCT, lorsque celles-ci ont instauré des salaires minimums  ces dernières années, il n'y a eu aucune suppression de poste. !

 -    3) La plupart de ces emplois actuellement en dessous des 22fr/h ne sont pas « délocalisables » car ce n’est pas demain la veille que les banquiers privés commenceront à nettoyer leurs bureaux !


Aujourd'hui, nous ne devons pas nous laisser intimider par ce discours de la peur : NON, le patronat ne veut pas sauver des emplois lorsqu'il fait campagne contre le salaire minimum, le patronat cherche à garder ses marges et refuse de redistribuer les richesses produites par les travailleurs et les travailleurs !

Et maintenant, en plus, depuis quelques années, à côté de notre traditionnelle grande bourgeoisie entrepreneuriale, nous avons leurs laquais, leurs laquais qui les suivent pour ramasser les miettes, le MCG !

Le MCG qui se veut populaire, mais qui dit NON à l'initiative 1:12 !

Le MCG qui dit défendre les chômeurs locaux, mais dit NON à l'amélioration des conditions des Emplois de Solidarité !
Le MCG qui dit défendre les travailleurs mais qui dit NON à l'intervention du Conseil d’État dans le conflit de Gate Gourmet !
Le MCG qui prétend lutter contre le dumping salarial et qui dit, aujourd'hui, en mot d'ordre officiel, NON au salaire minimum !!!
La seule proposition que fait le MCG c'est de dresser les travailleurs et travailleuses les uns contre les autres ! De monter des frontières entre les salariés, et ainsi de les diviser, de nous diviser, de nous affaiblir.

Camarades, il ne faut pas nous laisser avoir, ce discours de la peur, ces discours populistes, ce sont des leurres ! Le MCG, comme l'UDC, comme la droite bourgeoise, ne défend qu'une stratégie à la solde du patronat ! Car, Camarades, la cible de nos revendications ce sont les employeurs, les entreprises, les actionnaires, pas cette autre travailleuse ou travailleur, notre sœur, notre frère, qui est dans la même situation de nous et qui, comme nous, a tout à gagner d'un salaire minimum !

Alors le 18 mai, dans 17 jours, toutes et tous ensemble, sans privilège, votons et faisons votez OUI au salaire minimum, OUI à la vraie frontière contre les bas salaires !

Merci de votre attention.

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Discours de M. Joël Mugny, Syna Genève


Très cher collègues et camarades de luttes, Au nom de la communauté des syndicats genevois, je vous salue.

Je vous annonce une excellente nouvelle, le dimanche 18 mai nous aurons gagné un salaire minimum en Suisse, parce que notre campagne a été combative, parce que nos arguments étaient convainquants et surtout parce que notre cause est juste. Plus de 300'000 personnes, essentiellement des femmes, bénéficieront de cette amélioration. Utopique ? NON Je vous rappelle que l'utopie n'est que ce qui n'existe pas encore mais qui va se réaliser.

Belle victoire d'étape, mais ne restons pas sur ce succès. Aucune protection n'existe encore pour le plein emploi, contre les licenciements, pour le travail à temps partiel avec pleine couverture aux assurances sociales, la protection d'une assurance perte de gain au cas de maladie.

La lutte doit continuer pour la protection de toutes les travailleuses et de tous les travailleurs de ce pays par des conventions collectives de travail ou contrat type de travail, conciliation de vie professionnelle et vie privée, flexibilité du temps de travail en faveur des employés et non plus des employeurs, congé parental, formation professionnelle certifiante pour toutes et tous.

Nous avons pu vivre depuis deux ans des licenciements de travailleuses et travailleurs en lutte uniquement par le fait qu'ils ont exercés le droit constitutionnel de la grève après avoir utilisé tous les autres moyens légaux préalablement, sans succès. Les grévistes de l'hôpital de la Providence à Neuchâtel ont été licenciés avec le seing sceau, jusqu'à aujourd'hui du Gouvernement neuchâtelois. Des grévistes de la chaîne de distribution de Spar à Dättwill ont subis le même sort. Des grévistes de Gate Gourmet ont été licenciés à Genève avec le silence du gouvernement genevois, à ce jour. Plus grave le Conseil Fédéral interpelé refuse de prendre position. Nous ne pouvons plus accepter que des militants syndicaux, que des travailleuses et travailleurs qui se battent pour leur droit perdent leur emploi. Il faut que nous imposions en Suisse une véritable protection conte les licenciements.

Nous exigeons aujourd'hui aussi que les stages soient supprimés à l'exception de ceux inclus dans un cursus de formation. Nous ne voulons plus de travail en contre-prestation payé à des salaires de misère. Tout emploi doit impérativement être payé selon les conventions collectives de travail ou les usages dans la profession dans laquelle ils sont effectués. Le travail sur appel, le travail précaire, le travail sous contrat à durée déterminé doivent être combattus.

Les assurances sociales sont attaquées, démantelées alors que ces acquis ont souvent été obtenus par de longues luttes et par des compromis équilibrés. Nous ne devons plus accepter aucune attaque que ce soit contre l'assurance maladie, AI, accident, chômage, l'AVS ou le deuxième pilier.

Le 9 février a été un jour noir, même si Genève a refusé le retour aux temps des saisonniers. Nous ne devons jamais admettre la solution des contingents, la remise en question du regroupement familial, la politique de dresser un travailleur contre un autre au seul motif de sa nationalité. En revanche les contrôles doivent être renforcés, des sanctions dissuasives doivent être prises des amendes très conséquentes infligées aux employeurs abuseurs et les faillites en cascade combattues.

Les travailleuses et travailleurs de ce canton doivent pouvoir travailler dignement et sans crainte. Leurs revenus doivent leur assurer les moyens de subsistance, les jeunes doivent être en mesure d'entrer dans le monde professionnel et les moins jeunes pouvoir y rester jusqu'à leur retraite bien méritée, les femmes obtenir l'égalité salariale avec les hommes.

Chers collègues et camarades de luttes ce ne sera que UNIS que nous parviendrons à faire respecter nos droits et imposer les devoirs qui sont ceux des employeurs. Les chantiers sont

nombreux, les défis passionants. Nous le savons jamais rien n'est venu tout seul mais tout est possible si chacun de nous le veut et l'exige.

Chers collègues et camarades, je nous souhaite de grandes luttes futures à gagner, une belle fête présente.

Syna-Genève 1er Mai 2014 

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Discours de Tobia Schnebli, GSsA

Non aux milliards pour le Gripen

Le référendum contre le crédit d’achat des nouveaux avions de combat constitue une première. C’est en effet la première fois qu’on pourra voter en Suisse avec un référendum contre un achat d’armements voté par le parlement. Normalement les dépenses militaires passent dans le budget de l’État contre lequel il n’est pas possible de lancer un référendum. Si nous avons cette possibilité le 18 mai, c’est grâce à l’engagement depuis de longues années contre des dépenses militaires faramineuses et absurdes. En effet, une majorité de parlementaires n’a pas osé empêcher le vote sur l’achat de nouveaux avions qui avait déjà été retiré une fois par le Conseil fédéral, suite au dépôt de l’initiative du GSsA en 2010.

Le vote au référendum sur ce crédit militaire est donc déjà un premier succès. Il n’est pas encore gagné pour autant.

C’est pourquoi il est utile de rappeler 2 autres mérites de cette campagne référendaire :

1) On parle désormais des coûts effectifs que comporte cet achat : ce ne sont pas juste les 3,126 milliards de francs du prix d’achat mais ce sont au total plus de dix milliards de francs que la Confédération va dépenser ces prochains vingt ou trente ans pour ces avions de combat. Et en même temps on nous raconte qu’il n’y a pas assez d’argent pour des rentes AVS permettant de vivre avec un minimum de dignité !

2) La campagne a permis aussi de démasquer la grande tromperie des affaires dites de compensation. On le savait déjà suite au rapport du contrôle fédéral des finances sur les compensations des F/A-18 : au lieu de 100% ce ne sont que 40% du chiffre de l’achat qui a été soi-disant compensé. Aujourd’hui la tromperie est encore plus évidente. Le bureau chargé de vérifier les contrats de compensation a pratiquement fermé boutique parce que ses responsables ne pouvaient plus continuer à valider des contrats et des chiffres manifestement faux et trompeurs.

Mais nous sommes opposés à l’achat de nouveaux avions de combat aussi pour des raisons de fond : le GSsA a fait sien le principe de l’antimilitarisme qu’une partie importante du mouvement ouvrier défendait encore tout au début du siècle passé :
« Pas un homme, pas un sou pour les armées et les armements ! »

Hélas ce principe antimilitariste n’a pas été entendu quelques années plus tard, en l’été 1914 quand a commencé la Première Guerre Mondiale.

Comment des dizaines de millions de jeunes paysans et de jeunes ouvriers se sont-ils laissés tromper et envoyer à la mort dans des boucheries aussi effroyables qu’absurdes, au nom de la Patrie, de l’Honneur, de la Gloire, de la Virilité, de la Nation ?
L’efficacité aujourd’hui encore de ces slogans terribles doit nous faire réfléchir et doit nous faire agir. Le programme est vaste, mais nous avons une belle occasion pour commencer ce prochain 18 mai :

Faisons décoller les bas salaires,
pas les engins de guerre !

Non aux Gripen le 18 mai !

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