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  • Recep Tayyip Erdoğan reste fidèle aux méthodes sinistres de ses prédécesseurs: massacres des civiles kurdes

    Communiqué de presse

    Recep Tayyip Erdoğan reste fidèle aux méthodes sinistres de ses prédécesseurs: massacres des civiles kurdes



    Malgré aux apparences, la Turquie vit en ce moment une des pages la plus noire de son histoire: les violations massives des droits de l’homme, les pratiques anti-démocratiques dont la censure des médias et l’incarcération de dizaines de journalistes, la répression menée à l’égard du peuple kurde à tous les niveaux, y compris l’emprisonnement des enfants par centaines, accusés d’être membre et/ou d’avoir créé (sic) une organisation terroriste.

    Le Premier ministre turc, M. Recep Tayyip Erdoğan, a déclaré la guerre totale à l’égard de toute personne qui ne pense pas comme lui. Pour ce faire, il a commencé à mettre au pas les médias d’opposition avec des censures, amendes très elévées, arrestations et condamnations des journalistes et dirigeants de ces dernières.

    Actuellement, 57 journalistes dont 11 rédacteurs en chef ou directeurs de publication sont incarcérés. Ainsi, la Turquie tient le triste record du monde dans l’incarcération des journalistes. Aujourd’hui, seules les médias qui se font la porte parole du gouvernement ne sont pas inquiétées en Turquie.

    Les prisons turques sont devenues une cimetière. Selon les données officielles, en 2010, 161 détenus sont décédés en raison de manque de soins et 38 autres se seraient suicidés. A l’heure actuelle, 385 prisonniers malades, dont l’état de santé de 122 d’entre eux nécessite un traitement urgent, attendent toujours d’être soignés. Faut-il le rappeler, on compte près de 7’000 prisonniers politiques dans les géoles turques et des milliers d’arrestations arbitraires chaque année (plus de 7’000 en 2010) qui indiquent le degré des politiques anti-démocratiques et répressives du gouvernement turc.


    Toujours en 2010, 6 personnes ont été tuées sous la torture en garde à vue et 1349 personnes se sont plaintes d’avoir été torturées ou subis des mauvais traitements dans des lieux de détention.

    L’aide humanitaire à la Somalie, des bombes pour les villages Kurdes

    Le Premier Ministre turc s’est récemment rendu à Mogadischo, accompagnées de quelques vedettes de showbizz et d’un groupe de journalistes turcs, pour apporter de l’aide humanitaire aux affamés du corne de l’Afrique.

    Au même moment, les chasseurs turcs, en concertation avec l’armée iranienne, bombardaient les villages kurdes en Irak faisant 7 victimes parmi les civiles, dont 4 enfants et 1 femme, et détruisant totalement 126 villages.

     

     

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    Famille kurde irakienne décimée lors des bombardements de l’armée turque


    Il semblerait que le Premier Ministre turc n’a pas digéré la victoire électorale du parti BDP (pro-kurde) qui a obtenu 36 sièges au parlement turc lors des élections législatives du 12 juin 2011. Et ce, malgré une répresion féroce contre les élus, cadres et dirigeants de ce parti (1600 d’entre eux ont été incarcérés avant les élections avec des accusations fallacieuses) et une loi électorale défavorable aux minorités. D’ailleurs, 6 d’entre eux, élus au parlement lors des élections précitées, n’ont toujours pas été libérés. De plus, le gouvernement turc a fait annulé l’élection d’un des parlementaires kurdes emprisonnés (M. Hatip Dicle) en le remplaçant par un membre du parti de M. Erdogan, AKP. Ces exemples indiquent que les autorités turques, malgré leur discours officiel, n’ont aucune volonté politique de reconnaître les droits fondamentaux de ce peuple. Seule solution envisagée pour elles reste, comme depuis près d’un siècle, l’option militaire et le terrorisme d’Etat à l’égard du peuple kurde.

    Pourtant, le PKK a proclamé depuis 1993 plusieurs fois un cessez-le-feu unilatéral. La réponse des autorités turques a été toujours l’intensification des opérations militaires non seulement contre les guérilleros du PKK mais aussi à l’égard des civiles kurdes. Il convient à cet égard de souligner le double langage du gouvernement turc qui, d’un côté, mène depuis plus d’une année des pourparles avec le leader du PKK, M. Abdullah Öcalan, et de l’autre, qualifie officiellement le PKK de groupe terroriste. D’ailleurs, M. Öcalan a déclaré récemment qu’il avait proposé à M. Erdogan de réunir dans un endroit sécurisé tous les guérilleros kurdes. Selon lui, une semaine suffirait à régler la question kurde en Turquie, mais M. Erdogan resterait silencieux à ses appels. M. Öcalan accuse le Premier Ministre turc d’être contre la paix et la solution démocratique alors qu’il déclare avoir accordé au gouvernement turc toutes les facilités pour une solution pacifique.

    L’attitude du gouvernement turc actuel accrédite les propos de M. Öcalan. En effet, toutes les demandes du peuple kurde et de ses dirigeants en faveur de la paix, de la fraternité et d’une cohabitation avec le peuple turc reçoivent comme réponse de la part des autorités turques la guerre, la destruction, les massacres et la négation des droits élémentaires du peuple kurde.

    Pourtant, il est clair qu’en un siècle de guerre, de négation, de destruction et de massacres, l’Etat turc n’a réussi ni éliminé ni assimilé complètement le peuple kurde. Durant ces 28 dernières années, l’armée turque a mené 26 opérations au nord de l’Irak pour massacrer et intimider les Kurdes. La dernière opération lancée le 17 août dernier, en concertation avec les autorités iraniennes, a le même but et se veut une menace contre l’unité d’un peuple écartelé entre la Turquie, l’Iran, l’Irak et la Syrie.

    L’Histoire nous enseigne qu’aucune armée, aussi puissante soit-elle, ne peut vaincre ni arrêter un peuple soif de liberté qui lutte pour ses droits fondamentaux.

    La question est de savoir si les Etats-Unis et l’Union européenne continuerons à fermer les yeux sur les violations graves des droits de l’homme voire des crimes contre l’humanité commis par leur allié turc à l’égard du peuple kurde, comme ils l’ont fait avec certains dirigeants arabes ces dernières décennies, ou tireront des leçons de leurs erreurs ?


    Genève, le 25 août 2011

    Maison Populaire de Genève

    Demir SÖNMEZ

    www.assmp.org

     

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  • Si je suis élu au Conseil national...par Mme Loly Bolay

    Si je suis élue au Conseil national...par Mme Loly Bolay

    La candidate socialiste Loly Bolay répond à la question que j’ai posée aux candidats des élections du 23 octobre prochain sur le chômage et la pauvreté :

    "Que ferez-vous si vous êtes élu-e au Conseil national/Conseil des Etats contre le chômage (plus de 165’000 en juin 2011 dont plus de 12’000 à Genève) et contre la pauvreté en Suisse (10 % de la population selon Caritas Suisse) ?"

     

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    Réponse de Loly Bolay :

    Si je suis élue  à Berne au CN, je me battrai pour :

    • Changer la loi sur l'assurance   chômage sur plusieurs aspects :
    C'est en premier lieu, la philosophie même de la loi qu'il faudrait revoir,  car  la loi sur l'assurance chômage est  Inique et Inacceptable.
    Inique et inacceptable,  car elle considère les chômeurs/euses, comme  responsables de leur situation.
    Alors que perdre son emploi est un drame humain avec des conséquences terribles,  pas seulement pour le-la chômeur/euse mais aussi pour tout leur entourage.
    • Revoir l'aspect formation: là aussi, la  loi  sur l'assurance chômage,  ne répond pas à la situation  économique actuelle .
    Aujourd'hui, l'assurance chômage octroie des cours d'appoint, qui dans la grande majorité des cas ne servent à rien, alors que la prise en charge d'une vraie formation,  pourrait aider de nombreuses personnes à s'en sortir.

    • Aider les PMI, PME car ce sont elles qui  créent le plus d'emplois en Suisse.
    Le  Parti socialiste avait déposé un projet de loi, demandant que l'Etat  octroie des déductions fiscales aux entreprises (PMI et PME) qui engageraient des demandeurs d'emploi.
    La majorité de droite au parlement genevois  a refusé cette proposition.
    • Encourager ses entreprises à offrir des  places d'apprentissage, qui restent bien en deçà dans bcp de  domaines.
    • Lutter contre l'exclusion et la pauvreté  doit être une priorité.
    E n 1993 lorsque j'ai crée avec d'autres l' association l es Colis du Cœur, qui vient en aide aux plus démunis, nous avions déjà à l'époque , tiré la sonnette d'alarme par rapport au nombre toujours croissant des personnes se trouvant après plus de deux ans de chômage, dans des situations de détresse profonde.
    Le constat est que la situation est devenue encore plus dramatique.
    Dans ce contexte, il est nécessaire et indispensable de soutenir l'économie sociale et solidaire.
    Par ailleurs, il faut un renforcement du soutien des collectivités publiques aux personnes, aux familles et aux groupes sociaux les plus fragiles et les plus précarisés.

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    CANDIDATURE POUR LES ELECTIONS NATIONALES DE 2011

    Présentation: Candidate   Loly Bolay

    Mariée

     

    • Indépendante, responsable qualité normes ISO, ancienne cadre bancaire,
    • Députée socialiste depuis 2001
    • Présidente du parlement cantonal de Genève en 2008
    • Présidente de la commission ad hoc justice 2011 depuis 2008 à ce jour
    • Présidente de la commission des visiteurs 2009/2010
    • Membre de la commission interparlementaire sur la détention pénale Présidente de la commission des grâces en 2007
    • Présidente de la commission de l’économie en 1998
    • Conseillère municipale 2003/2007
    • Membre de la Commission de Surveillance des Activités Médicales 1995/2005
    • Engagement associatif :
    • Présidente de l’association Fourchette Verte depuis 2005
    • Membre fondateur et présidente des Colis du Cœur 1993/1998
    • Membre des associations : de soutien aux Brigadistes Suisses Les Enfants de l'EspoirA  Nosa Galicia Membre du groupement Pro médiation Diverses associations communales du Gd-Saconnex

     

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  • Bombardements turcs : sept civils tués et plus de 120 villages désertés

    Bombardements turcs : sept civils tués et plus de 120 villages désertés

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    L’aviation turque a  bombardé dimanche les villages kurdes de la région autonome du Kurdistan irakien, tuant au moins sept personnes, dont une femme et quatre enfants, et forçant des centaines de familles à quitter leurs maisons.

    Les avions de guerre ont pris pour cible les villages du Kurdistan au cinquième jour des bombardements, lancés le 17 aout contre les zones du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), où se trouvent des centaines de villages, loin de la guérilla.

    Un véhicule a été touché dimanche par les bombardements turcs à Kortek, un village de la région de Sengeser à Qandil, tuant au moins six civils qui étaient dans le véhicule, selon des sources kurdes. Il s’agit de deux femmes, deux enfants et deux hommes, habitant du village de Gollê, dans la même région.

    Au moins dix avions ont participé à l’attaque, rapportent les medias kurdes.  Peu avant, le Zap, Metina et Garê, trois régions sous contrôle du PKK, ont été bombardés à 11h30, selon l’agence Firat.

    124 VILLAGES DESERTES

    117 villages d’Amediye, dans la région de Dohuk,  ont été désertés sous les bombardements turcs au cours de ces cinq derniers jours, ainsi que sept autres à Sidekan, à 100 km au nord-est d'Erbil, et à Qandil, écrit le site du journal Rudaw.

    Mais, certaines sources affirment que les 170 villages d’Amediye ciblés par les bombardements seront évacués.

    Un journaliste kurde dans la région, cité par l’agence Firat, a dit que les habitants des villages de Mêrga Çiya, Yekmalê, Hêsê, Xirabe, Şêlaza, Dergelê, Pîrka, Bêşîlê, Bêlîzanê et de Bazê, dans la région de Metina, ont été forcés à quitter leurs maisons. 10 à 15 villages de la région de Haftanin seraient aussi désertés, selon des sources locales.

    Plusieurs villages ont été touchés depuis début de l’opération qui a causé d’importants dégâts matériels.  Un pont a été détruit à Berwari Balan, dans la région d’Amediye, lors des bombardements du 21 aout.

    DES INCURSIONS TERRESTRES ENVISAGEES

    Selon les analystes, la Turquie et l’Iran envisageraient des incursions terrestres après le Ramadan qui se termine fin aout.  Des dizaines de milliers de soldats turcs, dont la plupart sont des forces spéciales, ont été positionnés sur la frontière avec l’Irak.  Le régime iranien, en coordination avec la Turquie, poursuit ses opérations tout au long de la frontière, et bombarde le Kurdistan irakien, depuis 16 juillet.

     

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    Turkish aircrafts bombed civilian areas in Iraq


    The Ministry of Peshmerga (Kurdish fighters) of the autonomous region of Kurdistan has denounced the bombing of "civilian areas" by the Turkish Air Force since Wednesday, while committed to exercise its right of self-defense in case of attack against the Kurdish region. The Kurds in Turkey tomorrow form a human shield on the border to protest against the bombing.

    "Above all, the bombing of the territory of Kurdistan is illegitimate," said Jabbar Yawar, the Secretary General of the Ministry of Peshmerga, in an interview Friday, August 19 Kurdish Diha to the agency, based in Turkey.

    The Turkish air force and artillery shelling since Aug. 17 areas under the control of the Kurdistan Workers Party (PKK), which are also hundreds of villages far from the positions of the guerrillas.

    AREAS OF THE PKK

    PKK areas extend for hundreds of miles between Turkey, Iran and Iraq, covering seven areas: Qandil, Metin, Zap, Xakurke, Xinere, Haftanin and Zagros. The guerrillas have no fixed camps, and most of PKK fighters are inside the Turkish border.

    Turkey has launched 25 cross-border land operations against the PKK, which premiered in 1983 and the last in February 2008. The goal of each operation was the final liquidation of the PKK, but this armed organization, which is considered a "terrorist" group by many countries, has emerged stronger after each ground, winning the sympathy of millions of Kurds in all parts of Kurdistan and Europe.

    352 GOALS BY ARMY BOMBS

    Turkish planes bombed 28 targets and artillery pounded 96 others in the region during the attacks Thursday, according to the Turkish military authorities, who claim to be "attention to the protection of civilians." The Turkish army said it had struck 60 goals on Wednesday night by aircraft and 168 others by artillery.

    BOMBING OF THE KURDISH VILLAGES

    "There are several villages in the bombed areas and the inhabitants of those villages are civilian," said senior Kurdish. "The attacks result in the destruction of several houses of the villagers, killing their livestock, causing damage on farms and forcing the inhabitants to leave their homes. "

    According to local sources, the bombing on August 19 at 9:30 Qandil area caused the fire in the farms of the village of Kozin, causing extensive damage and depriving people of electricity. During the August 17 bombing against the village of Zargele in the region of Qandil, a house was destroyed.

    Kwestan Ahmed, the head of the region Werte, always Qandil, said homes built far from the villages by the residents were the target of attacks by the Turkish Air Force, agency quoted Kurdish Firat. "It's cruel," he said, saying the attacks have caused extensive damage in the villages.

    THE PROBLEM IS POLITICAL, NOT MILITARY

    The Secretary General of the Ministry of Peshmerga has warned that the Kurdish government undertakes to exercise its right of self defense in case of attack against the Kurdish region. "As a Kurdish government, we consider these attacks as a violation of the rights of our citizens. We believe that this problem will never be solved by airstrikes and artillery. This is a political problem and ultimately it will be resolved through dialogue, according to the federal government of Kurdistan. "

    HUMAN SCHIELD AGAINST BOMBING

    The Kurds of Turkey will form Saturday, 20 August a human shield against the bombing, organizing a march to the border of the autonomous region of Kurdistan. This is the fourth human shield action since 2004. The march will begin Saturday in Hakkari and Sirnak, two border towns.

    PREPARATIONS MILITARISM ON FRONTIRE IRANIAN

    Moreover, the Iranian army deployed reinforcements on the border with Iraq, Kurdish sources said. July 16, the Iranian regime had launched a major operation in coordination with Turkey along the border under the pretext of fighting the PJAK, the Party for a Free Life in Kurdistan, a Kurdish political and military organization that calls for autonomy a democratic confederal system.

    /> Heavy fighting took place for about three weeks that have resulted in the death of such three generals and seven high-ranking military officials in the ranks of the Iranian army. PJAK claimed to have killed over 250 soldiers, rejecting all attempts to cross the Iranian border in the region of Qandil.

    At least three Kurdish civilians, including a ten year old child, were killed by shelling the villages of Iranian Hajj Omran Sidekan and, in the autonomous region of Iraqi Kurdistan. Eleven other civilians were injured, 35 villages and damaged hundreds of people displaced, according to Kurdish authorities. (MAXIME AZADI - ANF, 20 August 2011)

    http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-azadi/210811/bombardements-turcs-six-civils-tues-et-plus-de-120-villages-desertes

    http://www.info-turk.be/396.htm#aircrafts

    Maison Populaire de Genève
    www.assmp.org