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Demir SÖNMEZ - Page 181

  • L' esprit humaniste de Genève: police partout !


    "Police partout migrants nulle part?

    Quelle place pour les manifestation défendant les droits humains à Genève? "Mardi 26 août 2014 - 18h - place de Neuve devant la statue d'Henry Dunant., 500 manifestants ont demandé aux autorités d’utiliser le sol genevois à d’autres fins que la construction de places de détention administrative. La Genève hub d’expulsion n’est pas "ma Genève".Genève est un lieu où l’on promeut la dignité humaine, pas l’enfermement et le renvoi forcé. Alors qu'au même moment le CICR était fêté par les autorités cantonales qui organisaient une réception à l’occasion du 150ème anniversaire de la signature de la première Convention de Genève. Or qu’aurait dit Henry Dunant, fondateur de la Croix-Rouge, des projets décrits ci-dessus ? Et les autres humanistes qui ont contribué à faire de Genève une ville ouverte, capitale des droits humains ? Le paradoxe est frappant, et l’aveuglement du Conseil d’Etat choquante. D'un côté la célébration avec petits fours et champagne, de l'autre la police qui a empêché le déploiement de la manifestation pour une Genève humaniste de se diriger vers la Vieille Ville. Cette manifestation qui demandait que Genève ne devienne pas un hub d'expulsion pour les migrants a été interrompue par la police. Monsieur Pierre Maudet, conseiller d'Etat a envoyé la police contre les manifestants.. Grâce à la maîtrise des organisateurs, la manifestation n'a pas dégénéré. Pour signer la pétition : http://mageneve.ch

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    Discours de Monsieur Aldo Brina, président de Stopexclusion

     

    Mesdames, Messieurs, Cher-e-s ami-e-s,

    Si nous nous réunissons aujourd’hui, c’est parce que les autorités ont procédé aujourd’hui même à une cérémonie officielle pour la pose de la première pierre de la « Brenaz + 100 », qui dès 2017 devrait servir de gigantesque centre de détention pour les étrangers sans titre de séjour, qu’ils aient été déboutés de la procédure d’asile ou qu’ils aient été sans statut légal. 

    Coïncidence malheureuse, mais révélatrice de la duplicité des discours officiels et de l’aveuglement du Conseil d’Etat : ce soir les mêmes autorités organisent une réception pour la signature de la première convention de Genève il y a 150 ans, texte fondateur du droit humanitaire et de la Genève internationale.

    Notre rassemblement a pour but d’exiger que les autorités respectent la tradition humaniste de Genève. On ne peut pas d’un côté mettre en avant le prestige de la Genève des droits humains et de l’autre construire un gigantesque centre de détention administrative avec cellules familiales.

    Pour rappel, la détention administrative ne sert pas à punir des délits, mais à priver de liberté des personnes qui n’ont fait que vouloir une vie meilleure ou chercher une protection en Suisse et qui vont être expulsées de force. 

    Les 168 cellules prévues dès 2017 tripleront le nombre de places de détention administrative dans notre canton. Ne l’oublions pas, tout ça se passe dans le cadre d’une réforme nationale qui prévoit de doubler ces mêmes places à l’échelle nationale, et cette réforme il nous faudra la combattre par ailleurs. Mais si ce qui se passe à Genève s’inscrit dans une dérive nationale, notons qu’en plus dans notre canton les autorités veulent faire du zèle en matière d’expulsion.

    Notre canton s’engage ainsi sur une pente dangereuse, parce que les cellules restent rarement vides. La construction de ce méga-centre d’expulsion laisse craindre un changement de politique vers une procédure d’asile qui aboutit encore plus souvent à des renvois forcés. On peut aussi redouter un changement de pratique encore plus marqué par rapport à toutes les personnes qui travaillent sans statut légal à Genève. Si nous ne nous opposons pas à ces projets, Genève risque bien de devenir le théâtre d’un triste spectacle.   

    Surtout, le méga-centre d’expulsion prévoit des cellules familiales, dans lesquelles pourront être enfermés des enfants avec leurs parents. Des enfants même petits. Le Conseiller d’Etat Pierre Maudet a dit dans la presse qu’il ne s’agirait que d’une seule nuit avant le renvoi… Mais que valent ses affirmations ? Qui dit que si le renvoi n’a pas lieu la famille ne reste pas une semaine de plus en détention? Un mois ? Et après les promesses de Pierre Maudet, qui sera en charge du département de la sécurité dans trois ans ? Un élu du MCG, de l’UDC ? Pierre Maudet ne peut pas ignorer que la porte qu’il ouvre donne sur des pratiques ignobles.

    Un renvoi forcé d’une famille, c’est un traumatisme à vie, surtout pour les enfants, qui ne sont pour rien dans le parcours migratoire de leurs parents. Une nuit en détention, c’est la mère qui fait une crise d’hystérie, le père qui hurle et se tape la tête contre les murs de la cellule. Qui est prêt à tolérer ça à Genève ?

    En mai dernier, une jeune femme a été mise en détention administrative dans le canton du Valais alors qu’elle était enceinte, dans le seul but d’effectuer son transfert vers un autre Etat de l’espace Dublin. À cause de la détention, elle a perdu son enfant. Est-ce que nous allons tolérer que de telles horreurs se passent à Genève ?

    Enfin, nous assistons à une nouvelle victoire de la gestion comme objectif politique. Les hommes et femmes politiques qui ont pensé la réforme de l’asile et en particulier la multiplication par deux des places de détention administrative ne nourrissent pas la vision d’une société plus juste et plus humaine. Ils sont des manutentionnaires soucieux de mettre en place un dispositif rationnel pour exécuter une politique de détention et d’expulsion qu’ils ne remettent plus en question.

    Heureusement nous sommes là, à côté d’Henry Dunant, humanistes et engagés. Nous sommes là et nous sommes déterminés à faire entendre notre voix. La pétition « ma Genève » a déjà récolté près de 3'000 signatures.  Cette pétition demande à ce que Genève rayonne comme une capitale de la dignité humaine, pas de l’enfermement et des expulsions.

    Aujourd’hui, ce n’est que le début de notre chemin, nous allons continuer de nous opposer à cette politique d’asile qui espère naïvement régler tous les défis en enfermant les gens, et nous allons faire interdire l’emprisonnement des enfants.

    Non aux murs de Pierre, oui à notre tradition humanitaire.

    (…)

    Aldo Brina, président de Stopexclusion

     

     

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  • Plouf et Ouf ! Fin des drones Israéliens en Helvétie..!

    Une vingtaine de personnes militantes de BDS-GE   dont une dizaine de femmes se sont baignées dans le bassin en forme de croix suisse "L'AMARR@ge" au pont de la Machine pour manifester leur opposition à l'achat de 6 drones israéliens par la Suisse en 2015 , drones dont Israël vante l'efficacité car " testés sur des humains", et pour demander  la fin de toute collaboration militaire entre la Suisse et Israël. BDS appelle au boycott, désinvestissement, sanctions (BDS) de l'état d'Israël tant que celui ci ne respecte pas le droit international, les conventions de Genève.

     

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  • Plus de 1000 personnes en soutien au Peuple Palestinien et à GAZA!

    Plus de 1000 personnes en soutien au Peuple Palestinien et à GAZA! Berne a vécu une après-midi aux couleurs des Drapeaux Palestiniens et aux slogans d'appel à cesser le massacre à Gaza, au boycott de l'Etat d'Israël tant que le blocus de la bande de Gaz n'est pas levé. Associations, syndicats et partis et élu-e-s politiques de Suisse, la Conseillère aux Etats genevoise Liliane Maury Pasquier,les Députés au Grand Conseil Jean-Charles Rielle et Olivier Baud (aussi Président du Conseil municipal de la Ville de Genève), de Sylvain Thévoz, Tobia Schnebli et Brigitte Studer conseiller municipal Ville de Genève, le chanteur Michel Bühler et Jean Ziegler qui a rappelé à ses devoirs et à sa responsabilité, la Suisse concernant sa coopération militaire avec Israël,et surtout sur l'obligation de la Suisse a faire respecter les Conventions de Genève, qu'Israël bafoue. Il a aussi rappelé que la suisse avait une bonne influence sur les nations unis .Par ailleurs "la spirale de la violence doit enfin être brisée" a pour sa part lancé la conseillère nationale Claudia Friedl (PS/SG) lors de son discours. Selon elle, la Suisse doit assumer ses responsabilités en ne coopérant pas militairement avec Israël et en renonçant à l'achat de drones fabriqués dans ce pays.

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    Discours de Monsieur Nikolaï Prawdzic

    FÜR EINEN GERECHTEN FRIEDEN FÜR ALLE! 

    POUR UNE PAIX JUSTE POUR TOUS


    Chers activistes pour la paix, à vous tous qui vous sentez concernés,

    Je vous parle en tant que représentant du GSsA, dont je suis secrétaire, et en tant que représentant de la Voix juive pour une paix juste en Israël et en Palestine, jvjp, dont je suis membre. Ces deux organisations sont humanistes et universalistes. Leur principe est le même : tous les hommes sont égaux, tous les peuples sont égaux en droits. Ainsi, une vie palestinienne n’a pas moins de valeur qu’une vie israélienne, ni qu’une vie à Alep.

    C’est pourquoi le peuple  palestinien-arabe a le même droit à un Etat indépendant que le peuple israélien-juif afin, pour l’un comme pour l’autre peuple, de pouvoir vivre dans la paix, la sécurité et la liberté. Ce droit est cependant refusé jour après jour aux Palestiniennes et aux Palestiniens. L’agression militaire dévastatrice menée par Israël a causé la mort de milliers de personnes, victimes de la violence des armes.

    Or le gouvernement de guerre en Israël prétend agir ainsi au nom de tous les Juifs du monde. Mais nous disons : « Pas en notre nom, au nom de personne » a-t-on le droit de continuer à mener la guerre contre les Palestiniennes et les Palestiniens, à occuper la Palestine et à pratiquer la discrimination à l’encontre des citoyens palestiniens en Israël. Je me tiens ici devant vous, comme des milliers d’autres personnes d’origine juive qui se dressent, en Israël et dans le monde, avec la conviction que l’occupation de la Cisjordanie, le blocus de Gaza et les bombardements sont un crime. En tant que militant pacifiste, engagé dans le Groupe pour une Suisse sans Armée contre le militarisme et pour la paix dans le monde autant que pour le respect des droits humains et du droit international, et en tant que personne juive, je suis profondément touché par cette violence abjecte, qui est nourrie de part et d’autre, provoque insécurité et peur des deux côtés et renforce de plus la propension à la violence.

    Je vous le demande : où cela peut-il mener, lorsque chaque nouvel acte de violence renforce des deux côtés la puissance de ceux qui sont prêts à la violence, affaiblit ceux qui recherchent le dialogue, et repousse toujours plus loin la perspective d’une paix juste ?! C’est ce conflit, la réponse à cette question, qui m’ont amené au mouvement pacifiste, m’ont politisé et m’ont convaincu que la violence n’entraîne que plus de violence. Depuis la Nakba, c’est-à-dire l’expulsion des Palestiniennes et des Palestiniens, le conflit dure depuis près de 70 ans. Ses racines plongent notamment dans l’anti-sémitisme européen et dans le colonialisme européen. Aujourd’hui, toutes les personnes du Moyen-Orient qui ont été entraînées dans ce conflit ont des peurs, des besoins et des droits. Il faut en prendre toute la mesure et s’engager pour eux.

    Des forces extrémistes des deux côtés présentent l’autre côté comme l’incarnation du mal. Le racisme, l’islamophobie ou l’antisémitisme sont pourtant un mépris de l’humanité, une marque de stupidité, et le frein à toute solution humaine et juste. Les personnes qui comme nous tous veulent une paix juste se demandent comment faire cesser la violence, faire taire les armes et vaincre la haine et la méfiance mutuelles. Aussi longtemps que les gens en Israël et en Palestine auront peur les uns des autres, une peur justifiée, les deux côtés opteront pour des moyens militaires et la violence ne s’arrêtera pas. Ce n’est que lorsque le gouvernement israélien ne tirera plus profit, en politique intérieure, du lancement de missiles sur des civils ; que quand, en Palestine, la perspective d’un Etat palestinien indépendant, incluant toutes les régions occupées en 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale et une vie dans la dignité deviendra une réalité ; que quand il semblera plus sensé aux deux parties de faire des pas en direction d’une vie de paix dans la dignité et la sécurité contre les agressions que d’utiliser la violence ; alors seulement il y aura une chance de briser le cercle vicieux pour qu’advienne une paix juste. Il n’y a pas de paix sans justice. Nous ici en Suisse pouvons contribuer à lutter pour la fin du blocus de Gaza et de l’occupation et pour une paix juste. En particulier en renforçant les mouvements en faveur de la paix des deux côtés et en défendant le respect du droit international. Nous pouvons le faire en nous impliquant activement pour le dialogue entre Palestiniens et Israéliens et en soutenant les gens sur place qui s’engagent pour la fin du blocus et de l’occupation et pour la défense des besoins de sécurité et des droits de tous. D’autre part, nous devons renforcer la pression politique sur les politiciens suisses qui veulent renforcer la coopération militaire avec Israël et nous devons faire cesser tout commerce d’armes avec le Moyen-Orient. En clair cela signifie également : pas de drones israéliens ! Car en achetant ces drones, la Suisse soutient les forces qui bloquent toute solution et qui profitent également de l’escalade de la violence. Ces forces agissent contre les intérêts de la politique étrangère de la Suisse qui prône, tout comme l’initiative pour la paix de la Ligue arabe, une solution juste à deux Etats, avec un Etat palestinien indépendant et viable, dans les frontières de 1967.

    Chers participants,

    Les émotions, la rage et l’incompréhension se mêlent à un sourd espoir de paix, presque silencieux. Ne laissons pas la haine gagner, rassemblons nos forces et soutenons les gens qui sur place s’engagent pour les droits de tous : pour la sécurité, la liberté et la justice ! Que nous soyons juifs, musulmans, chrétiens ou athées, nous sommes des êtres humains, nous avons tous la même valeur, engageons nos forces pour le dialogue et la réconciliation, pour la solution d’une paix juste, grâce à laquelle le peuple palestinien-arabe et le peuple israélien-juif pourront vivre en paix.

    Je vous remercie pour votre attention : Shalom-Salam-Paix-Pace Frieden!

    Nikolaï Prawdzic, GSsA à la manifestation pour la paix à Gaza du 23.08.14 à Bern | 24.08.14. 

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    Discours de Madame Cindy Zahnd (BDS Suisse)


    Remercier d' être la pour affirmer votre soutien à la lutte du peuple palestinien pour sa liberté. Cette lutte est fondamentale car la Palestine est devenue le symbole du mouvement de résistance à la domination coloniale occidentale.

    Je vais vous donner quelques éléments sur les raisons de la campagne BDS Suisse.

    Dans le contexte actuel dramatique de la Bande de Gaza la demande d’une commission d’enquête a été formulée.

    Nous soutenons cette revendication, tout en sachant qu'aucune commission d’enquête ne pourra arrêter les violences et les destructions en cours, tant que la grande majorité des gouvernements du monde continuent d'être complices de la politique de l’état d’Israël.

    Je voudrais rappeler qu'il y a dix ans, la cour internationale de Justice rendait un avis consultatif concernant le mur de séparation. Cet avis stipulait clairement :

    1) Les Etats ne doivent pas reconnaître ni contribuer au maintien de la situation illicite découlant de la construction du mur.

    2) Tous les Etats qui ont signé la 4ème convention de Genève ont l'obligation, de faire en sorte qu' Israël respecte le droit international humanitaire dont il est question dans cette convention.

    Or, les gouvernements européens y compris la Suisse n’ont rien entrepris dans ce sens . Bien au contraire, ils n'ont fait qu'intensifié la collaboration économique, scientifique et militaire avec Israël.

    Plus récemment, il y a 5 ans, l’Assemblé générale des nations unies approuvait les recommandations de la commission dite Goldstein sur la guerre contre la bande de Gaza en hiver 2008/09. Ce vote etait présenté comme une « déclaration importante contre l’impunité d' Israël ».

    Or, rien n’a été entrepris ces 5 dernières années pour condamner les responsables de crimes établis par la commission.

    Aujourd'hui, la population de Gaza subit de nouvelles attaques militaires et des guerres de plus en plus meurtrières. Elle souffre une fois encore des mêmes violations du droit international humanitaire.

    En même temps, en Cisjordanie, la situation n’a cessé d‘empirer ces 20 dernières années. Les Palestiniens de Cisjordanie ont aujourd'hui moins de droits et d'espace de vie que jamais.

    C’est dans ce contexte que la campagne BDS palestinienne appelle tous les gens de conscience à faire pression sur le gouvernment israelien pour le forcer a remplir ses obligations

    Il est temps que la Suisse arrête toute collaboration militaire et sécuritaire avec Israël et annule son projet d’achât de drones israélien.

    Il est temps que la Suisse interdise l’importation des produits en provenance des colonies illégales.

    Il est temps que les associations, églises, universités, syndicats et entreprises arrêtent la coopération avec Israel. Qu'ils retirent leurs investissements de toute institution et entreprise qui tire profit de cet état d’injustice.

    C’est à nous, en tant que consommatrices et consommateurs, de montrer au gouvernement et aux grands distributeurs que nous refusons tout produit en provenance d’Israël tant que cet Etat ne respecte pas les droits fondamentaux des Palestiniens.

    C’est a nous de faire entendre notre voix, une voix forte qui s'oppose à la politique israélienne d’occupation, de colonisation et d’apartheid. Une voix qui soutien les droits fondamentaux des Palestiniens, y compris le droit au retour dans les villages dont ils ont étés chassés.

    L’exemple du boycott du régime d'apartheid en Afrique du Sud a montré que la société civile internationale a un rôle à jouer, qu'elle doit se montrer solidaire en faisant monter la pression contre l'etat d'israel. Les 10aines de miliers de personnes qui ont défilé dans les rues de Cape Town en Afrique du Sud, pour demander le boycott du régime d'apartheid israélien nous montrent l'exemple.

    Une citation de Nelson Mandela, qui, en parlant de l' Afrique du sudDSC_1690.jpg

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    Discours d'ALBA SUIZA par Madame Patricia Ogay-Salomon

    STOP à la barbarie militaire STOP au Génocide !!

    L’Amérique Latine a toujours été une terre de Résistance. En 1791, la révolution haïtienne, a été la première révolution d‘esclaves réussie au monde. Depuis le temps, nous avons pris la décision historique de ne plus jamais être des esclaves. Cette audacieuse résolution, nous a coûté cher et dès lors, nous savons ce que signifie la répression, le génocide, la spoliation de nos ressources naturelles et surtout l’impérialisme. A maintes reprises les peuples de notre Amérique Latine ont défié les dictatures malgré le coût humain énorme : 30'000 morts en seulement 2 jours au Salvador, 200’000 morts au Guatemala, 1 million durant la Révolution mexicaine, etc.… Nous sommes bien placés pour comprendre la tragédie de nos frères et sœurs palestiniens.

    À Gaza, nous assistons à une guerre de conquête de territoires, c’est une guerre génocidaire puisqu’elle implique la disparition d’autrui. Ici, les codes de la guerre tels que les conventions de Genève sont bafoués pour répondre aux mythes fondateurs et aux intérêts des politiques israéliennes.

    Gaza, la prison à ciel ouvert la plus grande du monde, ne peut pas rester toute seule. En tant que citoyens démocrates, nous devons nous battre de toutes nos forces, pour faire cesser le blocus criminel imposé depuis sept ans à la population palestinienne. Il serait trop long de citer ici toutes les humiliations quotidiennes et les exactions vécues par le peuple palestinien, mais nous sommes certains que celui qui sème l’injustice récolte la résistance.

    La Résistance vaincra!

    L’internationalisme entre les peuples nous rappelle l’impératif moral de ne pas garder silence face à ce génocide. L’Amérique Latine nous rappelle que nous devons crier, tous ensemble et d’une seule voix, que le peuple palestinien a le droit de choisir son destin. L’autodétermination des peuples est un droit inaliénable, c’est pour cela que nous refusons toute ingérence, toute tentative d’imposer aux palestiniens un gouvernement servile aux intérêts impérialistes. Défendons la souveraineté des Peuples afin d’empêcher l’intromission de l’impérialisme. Nous vivons le temps des Peuples, ce n’est plus le temps des empires.

    Nous savons aussi que, par malheur, la terre palestinienne est pleine de richesses. Dans ses eaux se trouve un gros gisement de gaz naturel, Gaza Marine. D’autres gisements de gaz et de pétrole, selon une carte établie par la U.S. Geological Survey (agence gouvernementale étasunienne), se trouvent en terre ferme à Gaza et en Cisjordanie. La voici, la raison pour laquelle vouloir faire disparaître GAZA. L’armée israélienne est dans une opération militaire génocidaire afin d’infliger des grandes souffrances à la population civile, afin de l’exterminer ou la déplacer. Israël est un régime impérialiste, une machine de mort qui est en train de reproduire les méthodes génocidaires du fascisme.

    Depuis la Grande Patrie de Bolivar, plusieurs gouvernements ont :
    - rompu des relations diplomatiques et économiques avec le régime israélien,


    - ont crée des abris pour les Palestiniens déplacés, des foyers au Venezuela pour les enfants blessés ou orphelins,


    - ont envoyé 12 tonnes des médicaments, denrées alimentaire

    - et surtout dénoncé ouvertement la futilité, l’incompétence et l'insignifiance du Conseil de sécurité de l'ONU, contrairement au silence complice des gouvernements européens et des médias libéraux.


    Nous disons à haute voix, nous sommes toutes et tous de palestiniens!


    Chaque acte génocidaire contre les palestiniens, est un acte contre l’humanité entière. L’impérialisme met en danger la survie de l’humanité donc nous devons le combattre jusqu’au dernier souffle de notre vie.
     
    Ceux qui sèment l’impérialisme, récolteront la Résistance des peuples 
     
    Jallalla Palestina!!

    Tahya Falastine !!

    Vive le droit à la Résistance du peuple palestinien!

    ALBA Suisse rappelle que :

    a) Nous devons tous/toutes travailler pour approfondir le boycott des produits israéliens

    b) Nous devons demander aux partis politiques suisses de prendre position vis-à-vis du génocide contre le peuple palestinien. Ça suffit de garder un silence complice ! Ici, il n’y a pas de place pour la dite « neutralité »

    c) Nous disons NON à la collaboration militaire entre la Confédération Suisse et Israël

    d) Nous refusons la lecture d’être face à un conflit entre le Hamas et l’armée israélienne, ici nous sommes face à une opération de punition collective, qui cherche à consolider la colonisation de GAZA

    Palestine Résiste, Palestine Existe, Palestine Insiste!

    ALBA SUISSE , 23 août 2014

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