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Demir SÖNMEZ - Page 132

  • Scandaleux: l'Otan appuie la Turquie dans son offensive contre les Kurdes

    L'Alliance atlantique, réunie en urgence mardi à Bruxelles à la demande de la Turquie, a apporté un soutien appuyé à Ankara dans sa double offensive contre les rebelles kurdes et le groupe État islamique.

     

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    "L'Otan suit les développements de très près et nous assurons notre allié turc de notre forte solidarité", a déclaré le secrétaire général de l'Otan, le Norvégien Jens Stoltenberg, à l'ouverture de la réunion des ambassadeurs des 28 pays membres de l'Alliance.

    "Le terrorisme sous toutes ses formes ne peut en aucun cas être toléré ou justifié", a argué M. Stoltenberg, en évoquant "l'instabilité aux portes de la Turquie et aux frontières de l'Otan".

    Longtemps accusé de complaisance vis-à-vis des organisations radicales en lutte contre le régime de Damas, le gouvernement islamo-conservateur turc vient d'opérer un virage après l'attentat suicide meurtrier de Suruç (sud de la Turquie), attribué à l'EI, et la mort d'un de ses soldats tué lors d'une attaque jihadiste à la frontière syrienne.

    Le président Recep Tayyip Erdogan a réaffirmé mardi que son pays ne céderait pas à la menace "terroriste" et poursuivrait avec "détermination" sa lutte contre les jihadistes de l'Etat islamique (EI) et les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

    "Il est hors de question de reculer. C'est un long processus et ce processus se poursuivra avec la même détermination", a promis M. Erdogan au moment où s'ouvrait la réunion de l'Otan consacrée à la situation sécuritaire en Turquie.

    - Zone de sécurité -

    Depuis vendredi, l'armée turque mène des raids aériens contre des objectifs jihadistes en Syrie. Ankara a aussi donné son feu vert, longtemps attendu, à l'utilisation de la base d'Incirlik (sud) aux avions américains qui bombardent l'EI en Syrie et en Irak.

    Lundi, les Etats-Unis et la Turquie ont décidé de muscler leur coopération militaire pour éradiquer l'EI du nord de la Syrie, le long de la frontière turque.

    "Le nettoyage de ces régions et la création d'une zone de sécurité permettra le retour chez eux" des 1,8 million de réfugiés syriens installés en Turquie, a plaidé mardi M. Erdogan.

    Ce nouveau partenariat vise à "établir une zone débarrassée de l'EI et d'améliorer la sécurité et la stabilité le long de la frontière entre la Turquie et la Syrie", a déclaré à l'AFP un responsable militaire américain en marge d'une visite du président Barack Obama en Ethiopie.

    Les détails de l'accord évoqué par Washington restent toutefois à définir.

    Selon le responsable américain, il impliquerait un soutien turc aux "partenaires au sol" des Etats-Unis, à savoir les troupes de l'opposition syrienne modérée. En revanche, il ne s'agit pas d'instaurer la "zone d'exclusion aérienne" réclamée par Ankara.

    - Processus de paix en péril -

    Parallèlement, la Turquie a l'intention de poursuivre ses frappes contre les rebelles du PKK dans le nord de l'Irak jusqu'à ce qu'ils déposent les armes.

    Cette campagne risque de faire voler en éclats le fragile processus de paix engagé en 2012 pour mettre un terme à une rébellion qui a fait 40.000 morts depuis 1984.

    "Il est impossible de poursuivre (le processus de paix) avec ceux qui s'en prennent à l'unité nationale", a déclaré M. Erdogan, en visant les militants du PKK.

    Toutefois, si les alliés de la Turquie ont applaudi unanimement son offensive contre l'EI, certains paraissent nettement plus réservés sur celle qui vise les rebelles kurdes, même si Washington considère qu'Ankara a "le droit de se défendre" face aux PKK.

    "Il faut faire attention à ne pas confondre les cibles", a mis en garde lundi le président François Hollande devant des journalistes après s'être entretenu au téléphone avec M. Erdogan.

    "L'autodéfense doit être proportionnée", a lui-même souligné ce week-end le secrétaire général de l'Otan, en excipant des "progrès" permis par le processus de paix engagé entre Ankara et les Kurdes.

    Mais la double offensive engagée par Ankara contre le PKK et les jihadistes nourrit la suspicion. Certains affirment que la priorité des Turcs est la lutte contre les Kurdes, plutôt que celle contre l'EI.

    Washington défend "le droit" d'Ankara à viser des "cibles terroristes"

    La Maison Blanche a défendu dimanche le droit de la Turquie à frapper les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan, après une série de raids aériens qui menacent le fragile cessez-le-feu en vigueur depuis 2013 entre Ankara et le PKK.

    Le vice-conseiller à la Sécurité nationale Ben Rhodes, qui accompagne le président américain Barack Obama dans sa visite au Kenya, a rappelé depuis Nairobi que les Etats-Unis considéraient le PKK comme une "organisation terroriste" et estimé que la Turquie avait "le droit de mener des actions contre des cibles terroristes".

    M. Rhodes a parallèlement salué les offensives turques contre le groupe Etat islamique (EI), "bien plus affirmées" ces derniers jours.

    La Turquie s'est résolument engagée vendredi dans la lutte contre les jihadistes de l'EI en Syrie en menant ses premières frappes sur leurs positions. Elle a dans le même temps décidé de frapper des positions du PKK dans le Kurdistan irakien, où ce groupe a des camps.

    Les frappes contre les rebelles kurdes, les plus importantes déclenchées contre eux depuis quatre ans, risquent de faire voler en éclats les négociations engagées en 2012 par Recep Tayyip Erdogan, l'actuel président turc, pour mettre un terme à une rébellion qui a fait 40.000 morts depuis 1984.

    Les Etats-Unis ont mis le PKK sur leur liste noire, mais entretiennent de bonnes relations avec le gouvernement régional kurde dans le nord de l'Irak qui lutte contre le groupe EI. (AFP, 26 juillet 2015)

    http://www.info-turk.be

  • Des avions turcs bombardent les Kurdes en Irak

    Des avions turcs ont bombardé des positions militaires du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans l'Irak voisin vendredi soir, a annoncé un porte-parole du PKK.

    "A environ 23H00 (20H00 GMT) ce soir (vendredi), des avions militaires turcs ont commencé à bombarder nos positions près de la frontière, avec l'accompagnement d'importants tirs d'artillerie", a déclaré à l'AFP ce porte-parole, Bakhtiar Dogan.

     

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    Les frappes ont visé les positions du PKK dans les montagnes du nord de la province de Dohuk, située dans la région autonome du Kurdistan en Irak, a ajouté ce porte-parole.

    Le PKK, interdit en Turquie, dispose de plusieurs camps d'entraînement dans la province de Dohuk, qui est aussi frontalière des régions kurdes de Syrie.

    Le porte-parole du PKK a ajouté que les avions turcs avaient survolé sans frapper les montagnes de Qandil, une zone au nord de la capitale du Kurdistan irakien Erbil, utilisée comme refuge par la direction politique du PKK.

    Si elles se confirment, les frappes turques en Irak contre le PKK interviendraient le même jour que les premières opérations turques contre le groupe Etat islamique en Syrie.

    Quatre jours après l'attentat suicide meurtrier attribué à l'EI qui a visé la ville frontalière de Suruç (sud), des avions de combat F16 de l'armée de l'air turque ont bombardé au petit matin et en fin de soirée des cibles de l'organisation jihadiste en territoire syrien.

    Ces premiers raids aériens de la Turquie marquent un tournant dans la politique syrienne du régime islamo-conservateur turc, longtemps accusé par ses alliés de fermer les yeux, voire de soutenir les organisations radicales en guerre contre le régime de Damas. (AFP, 25 juillet 2015)

    Frappes aériennes: un tournant risqué dans la politique d'Ankara

    La décision de frapper militairement le groupe Etat islamique en Syrie constitue un tournant dans la politique jusqu'à présent très ambivalente d'Ankara, mais la Turquie court aussi le risque de représailles, et de voir les Kurdes tirer profit de cette nouvelle donne, estiment des experts.

    L'aviation turque a lancé vendredi son premier raid aérien contre des positions djihadistes en territoire syrien, rompant avec une retenue qui alimentait les suspicions sur l'attitude d'Ankara. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les frappes turques ont tué 9 combattants jihadistes.

    "Le signal est politique tout autant que stratégique", estime Michael Stephens, de l'antenne au Qatar du Royal United Services Institute (RUSI), un centre de réflexion britannique.

    En restant l'arme au pied face à la progression de l'EI, "les Turcs étaient arrivés à un point où leur réputation était quelque peu entachée. L'Etat islamique est devenu trop important pour que la Turquie puisse continuer de faire mine de l'ignorer", ajoute-t-il.

    Pour Didier Billion, de l'Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS) à Paris, cette intervention "signifie que la Turquie entre réellement dans la coalition" internationale menée par les Etats-Unis pour lutter contre l'EI en Irak et en Syrie, dont Ankara était jusqu'à présent un partenaire discret.

    Les bombardements turcs "ne sont pas un simple avertissement" mais constituent "une nouvelle séquence politique", assure-t-il.

    Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a assuré vendredi que "les opérations commencées aujourd'hui" contre l'EI mais aussi les rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), bête noire d'Ankara, "ne sont pas ponctuelles, elles vont se poursuivre".

    Certains analystes voient aussi un repositionnement d'Ankara dans le "grand jeu" qui se déroule entre puissances de la région à la faveur du conflit syrien.

    "La Turquie donnait jusqu'à présent la priorité à la lutte contre les forces du président Assad plutôt que l'Etat islamique. Les développements des derniers jours suggèrent que cela change", affirme Ege Seckin, spécialiste de la Turquie basé à Londres, dans une analyse diffusée par l'institut d'études géopolitiques IHS.

    Pour ce chercheur, il est "aussi probable que la Turquie cherche à s'assurer une position en Syrie" face à la montée en puissance de Téhéran, soutien avéré du régime de Damas, qui se profile après le récent accord sur le nucléaire iranien.

    - Moins de tension avec Washington -

    La décision d'Ankara de permettre à l'aviation américaine d'utiliser la grande base d'Incirlik, dans le sud du pays, pour agir en Syrie va offrir à Washington un tremplin idéal pour frapper l'EI. Et lever un point de tension entre Ankara et Washington, qui réclamait cette mesure avec insistance.

    "Il y a beaucoup d'autres bases dans la région d'où les Etats-unis peuvent opérer, mais être à une centaine de kilomètres à peine de la zone de contact offre au énorme avantage en terme de logistique et de frappes au sol", souligne Michael Stephens.

    Il faut s'attendre à voir arriver sur la base "toute une panoplie" de moyens aériens, "des avions d'attaque au sol et des drones", ajoute-t-il.

    Le risque de voir les Kurdes de Syrie -et par extension ceux de Turquie- tirer profit de cette nouvelle donne vient toutefois compliquer l'équation pour la Turquie. Ankara a d'ailleurs pris soin de conjuger son coup de filet vendredi contre des militants présumés de l'EI présents sur son sol par des opérations visant des rebelles du PKK.

    "La Turquie cherche aussi à prévenir les aspirations autonomistes kurdes, et à assurer sa domination sur les groupes armés d'opposition en Syrie", souligne Ege Seckin.

    Dans ce cadre, les frappes turques pourraient présager "une entente avec les Américains" pour "l'établissement d'une zone-tampon" en Syrie, près de la frontière turque, permettant de contrer les djihadistes comme leurs adversaires kurdes.

    Pour Aaron Stein, collaborateur du Atlantic Council Rafic Hariri Center, implanté aux Etats-Unis, Ankara "veut que les opérations aériennes frappent l'EI dans la région, mais sans devenir un soutien aérien au PKK".

    Le renforcement annoncé de la sécurité à la frontière turco-syrienne répond aussi au risque de voir cet engagement militaire en Syrie se traduire en représailles avec un regain d'attentats sur le territoire turc.

    Pour Michael Stephen, "les Turcs sont sur une corde raide, parce que s'ils commencent à attaquer l'EI à la racine et dans ses ramifications, ils vont se venger. Ils en sont conscients". Des avions turcs bombardent les Kurdes en Irak. (AFP, 25 juillet 2015)

    http://www.info-turk.be/443.htm#avions

  • Les manifestants réunis aujourd’hui à Genève condamnent l’attentat de ISID (DAECH) à Suruç et dénoncent la complicité du gouvernement turc

    Aujourd’hui, une centaine de personnes se sont réunies à la zone piétonne de Mont-Blanc à Genève pour protester contre l’attentat à la bombe commis par ISID (DAECH) à Suruç (Turquie) qui a fait 28 morts et une centaine de blessés parmi les étudiants, séjournant au Centre culturel d’Amara. Membres de la Fédération des associations des jeunes socialistes, ces jeunes,  provenant d'Istanbul, voulaient se rendre à la ville kurde syrienne Kobane pour contribuer à sa reconstruction.

     

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