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paıx - Page 44

  • Mendier n'est pas un crime!

    Aujourd'hui place du molard plus de cinquante personnes se sont réunies pour composer une chaîne de mendiants pour soutenir la pétition lancée par la gauche et un grand nombre d'associations visant à abroger la loi 11a du grand conseil qui criminalise la mendicité et donc la pauvreté. Cette loi en plus d'être xénophobe est coûteuse: plus de 20 millions pour aucuns résultats si ce n'est d'utiliser la force de police à mauvais escient. Il faut donc la supprimer!

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    NON À LA CRIMINALISATION DE LA MENDICITÉ !

    L’article 11 A alinéa 1 de la Loi pénale genevoise prévoit que : « Celui qui aura mendié sera puni de l’amende ».
    Cette disposition légale, mise en application depuis le 29 janvier 2008, doit être abrogée car elle est :

    INHUMAINE

    Une société respectueuse des droits fondamentaux ne peut punir une personne uniquement parce
    qu’elle est pauvre et demande l’aumône.

    Le Tribunal pénal genevois a défini la mendicité comme « tout comportement tendant à récolter de l’argent ou de la nourriture donnée par charité afin de subsister ». Ainsi, faire appel la générosité de tiers pour survivre constitue une infraction et peut entraîner le prononcé d’une amende. En cas de non-paiement, l’amende sera commuée en peine privative de liberté. À Genève, on peut donc être amendé et jeté en prison, lorsque dans une situation de précarité on ose solliciter la générosité des passants en mendiant.

    Il y a aujourd’hui en Suisse des personnes pour lesquelles la mendicité est devenue la seule possibilité de survivre.
    En pénalisant les plus humbles, Genève, riche d’une longue tradition humanitaire, bafoue ses valeurs : la liberté, l’accueil des plus démunis et le respect de la dignité humaine. Respectons la générosité et la solidarité citoyenne au lieu de les proscrire.

    DISCRIMINATOIRE

    Cette disposition a été votée dans le but manifeste de réprimer les Roms, population peu nombreuse mais visible. En ancrant dans le tissu légal des mesures punitives clairement discriminatoires, elle contribue à la banalisation de l’ostracisme envers la population rom. De nombreux abus de la part des autorités ont d’ailleurs fait suite aux mesures d’amendement (harcèlement, confiscation de leurs biens, évacuations musclées, destruction de leurs abris de fortunes, etc.), enfonçant encore davantage les Roms dans la pauvreté.

    Les Roms sont une cible aisée pour certaines autorités dans un contexte social et économique de plus en plus précaire. Une partie grandissante de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté et les Roms en sont l’aspect le plus manifeste.

    STIGMATISANTE

    En criminalisant la pauvreté, on porte atteinte à la dignité de toutes les personnes qui vivent dans
    la précarité en Suisse.

    Criminaliser la misère s’inscrit dans la suite logique du démantèlement des acquis sociaux des dernières années. Si cette disposition légale répressive frappe aujourd’hui plus particulièrement les Roms, elle pourrait viser demain de plus en plus d’exclus de notre système de protection sociale.

    INEFFICACE

    Aucune baisse du nombre de mendiants n’a été observée depuis l’entrée en vigueur de cette disposition légale. Elle donne surtout l’impression aux citoyens que les pouvoirs publics agissent, alors qu’elle ne résout rien.

    Par ailleurs, la mendicité à Genève n’est pas le fait d’organisations criminelles. Mendier n’est pas un choix de vie, mais une question de survie, liée à une urgence sociale.

    COÛTEUSE

    L’application de cette disposition légale est très onéreuse : selon le Conseil d’Etat, la criminalisation de la mendicité a coûté trois millions de francs au cours de la période examinée de seulement 18 mois, sans compter les frais de justice et de fonctionnement de la police.

    En réalité, l’ensemble des coûts engendrés à la charge des contribuables pourrait avoisiner les 20 millions de francs suisses ! Cet argent devrait être utilisé de manière bien plus constructive et appropriée.
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    PÉTITION AU GRAND CONSEIL GENEVOIS

    NON À LA CRIMINALISATION DE LA MENDICITÉ !

    À Genève, la mendicité est interdite et érigée en infraction pénale. En novembre 2007, le Grand Conseil a édicté une loi qui permet à la police 
    d’amender les mendiants.

    Mendier consiste à solliciter la générosité d’autrui pour obtenir une modeste aide pécuniaire. La criminalisation de la mendicité constitue une 
    violation de la dignité humaine, qui est protégée par l’article 7 de la Constitution fédérale. Une 
    société respectueuse des droits fondamentaux ne devrait pas punir une personne uniquement parce qu’elle est pauvre et obligée de demander 
    l’aumône. 

    En outre, les amendes infligées aux mendiants sont convertibles en peines de prison. Ils peuvent donc être mis en détention pour avoir osé tendre la main ! La criminalisation des personnes précarisées (principalement roms) laisse la place à toutes sortes d’abus à leur encontre (confiscation de l’argent récolté, de leurs biens, destruction de leurs abris de fortune, etc.), aggravant d’autant plus leur situation déjà fragile. Mendier n’est pas un choix, mais une question de survie.

    L’expérience genevoise a montré que l’interdiction de la mendicité ne sert à rien. Le phénomène n’a pas diminué et son interdiction entraîne des 
    coûts considérables pour les contribuables, tant en termes de personnel policier que de frais administratifs et judiciaires. Par conséquent, 
    cette loi n’atteint pas le but escompté et apparaît manifestement disproportionnée face à la situation délicate qu’elle souhaite régler.



    Organisations et partis politiques qui soutiennent cette pétition : ACOR SOS Racisme, AGORA, ALCIP, Aspasie, 

    ATD Quart Monde, Caritas Genève, Carrefour-Rue, CETIM, CODAP, Collectif sans papiers, COTMEC, CSP, Espace Solidaire Pâquis, FAGE – Fédération associative genevoise, FIAN, Mesemrom, Les Verts genevois, LSDH – section Genève, OPP, Opre Rrom, Parti Socialiste genevois, Quakers Genève, SolidaritéS, StopEx.
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    Pour télécharmente pétition:
    Merci à toutes et tous pour la solidarité, l'engagement, de signer et faire signer cette pétition qui sera déposée le 15 avril devant les autorités cantonales.
  • l’AUTRE CÔTE DU MONDE

    l’AUTRE CÔTE DU MONDE
    Histoires de la Suisse humanitaire


    Film documentaire interactif et Exposition


    Du 17 février  au 31 mars 2012
    Mardi -  vendredi 10h – 19h, samedi 10h – 19h
    Bibliothèque de la Cité
    Place des Trois-Perdrix 5, 1204 Genève

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    Nombreux sont les Suissesses et les Suisses qui s’engagent quotidiennement au cœur des crises et dans des régions en guerre, lors de catastrophes naturelles, dans la coopération au développement ou pour les droits humains. Un travail exigeant, épuisant, excitant, tantôt couronné de succès et tantôt dominé
    par la frustration.

    Réalisé par humem (Humanitarian Memory) ce film documentaire interactif

    vous invite à un voyage de l’autre côté du monde.

    Il raconte l’histoire de la Suisse humanitaire à travers le regard des Suissesses et des Suisses qui se sont engagés sur le terrain depuis 1945 pour un monde meilleur et plus juste.

    Le public décide du déroulement du film au moyen d‘une télécommande individuelle.

    Une nouvelle expérience de cinéma documentaire à ne pas manquer!

    Visionner aussi le film interactif L’autre côté du monde sur bornes interactives dans les Bibliothèques municipales de : Jonction, Saint-Jean, Pâquis, Vieusseux

    Bibliothèque municipale de la Cité
    DI /LU : fermé
    MA /ME / JE / VE : de 10h à 19h  
    SA : de 10h à 17h

    Des éléments d’exposition accompagnent le film :

    - 2 bornes interactives pour découvrir le film individuellement

    - 1 borne interactive qui présente les films réalisés dans le cadre du concours de courts-métrages sur la Suisse humanitaire (2010-2011)

    - des photos et des textes qui vous informent sur l’histoire de l’aide humanitaire et la coopération

     

    jeudi 23.02 18h30    
    Bibliothèque de la cité

    rencontre/table ronde sur le thème de la coopération


    En marge de l’exposition audiovisuelle interactive L’autre côté du monde – histoires de la Suisse humanitaire

    Genève, ville internationale par excellence et siège de nombreuses organisations internationales, vient en aide aux plus démunis à travers le monde. Quel bilan peut-on tirer de l’engagement de la Ville de Genève et des très nombreuses ONG genevoises à l’heure où l’on constate que l’écart entre riches et pauvres continue de croître, que les famines déciment des populations entières et que l’accès à l’eau potable et à la santé font encore défaut dans de nombreuses régions du globe? Quelles sont les perspectives d’avenir pour une coopération plus efficace et pour réduire les injustices à travers le monde?

     

    Avec la présence de M. Gérard Perroulaz du Fonds de la Ville de Genève dédié à la Solidarité internationale


    et M. Olivier Berthoud de la Fédération genevoise de coopération.

    Modération : M. Benito Perez,  corédacteur en chef du journal Le Courrier

    vendredi 09.03 18h30    
    Bibliothèque de la cité

    rencontre/table ronde sur le thème de l’humanitaire


    En marge de l’exposition audiovisuelle interactive L’autre côté du monde – histoires de la Suisse humanitaire

    Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) et Médecins Sans Frontières (MSF) sont deux organisations majeures qui agissent dans les régions en crise depuis des décennies.

    MSF est fondé au début des années 1970 par des médecins français qui travaillent pour le CICR au Biafra. Ils créent une organisation qui se permet de dénoncer les injustices et qui prend le parti des victimes, ce que le CICR tenant à une stricte neutralité ne pouvait pas faire. Aujourd’hui, les deux organisations interviennent souvent ensemble. Les divergences du passé ont-elles disparu ? Quels sont les nouveaux enjeux pour l’action humanitaire du XXIe siècle?

    Avec la présence de M. Yves Daccord du CICR

    et M. Bruno Jochum de MSF

    Modération : Mme Esther Mamarbachi,  productrice et présentatrice d’INFRAROUGE

     

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    Pour plus d’infos : M. Marc- Antoine Schüpfer, Membre du comité de direction (Mob. +41 (0) 78 66791 02)

    www.humem.ch <http://www.humem.ch>  et <http://www.ville-ge.ch/bm>


    Maison Populaire de Genève
    www.assmp.org

     

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  • Rassemblement en soutien au peuple grec!

    Ce soir à 18h00 environ 30 personnes avaient été réunies à la place des nations pour soutien au peuple grec.

    En réaction au plan d'austérité venant d'être voté par le parlement grec dimanche dernier, le peuple est dans la rue. C'est en solidarité avec celui-ci que le mouvement Occupy Geneva a décidé d'organisé un petit rassemblement de soutient le mercredi 15 février à 18h place des Nations. Le mouvement fêtait par ailleurs ses quatre mois de création ce jour là.


    « Citoyens, citoyennes, camarades,

    Aujourd’hui l’arrogance des pouvoirs financiers atteint un nouveau seuil de mépris du droit des peuples.

    Suite à l’adoption du dernier plan d’austérité par le gouvernement grec, dimanche 12 février, le peuple se soulève. La situation sociale dans le pays est critique. En effet ce nouveau plan de rigueur affaibli un service public déjà mis à mal par les précédents.

    Le gouvernement grec en acceptant de se plier aux injonctions de l’UE et de ses créanciers ne se soucie pas des conséquences sociales que cela engendre :

    Des écoles, contraintes de servir des soupes populaires à des enfants arrivant le ventre vide.

    Des hôpitaux surchargés avec un manque croissant d’effectif du personnel soignant, et une dégradation rapide de l’ensemble du système de santé.

    Des parents, devant abandonner leurs enfants n’ayant plus les moyens de s’en occuper.

    Un salaire minimum revu à la baisse (-22%) alors que la population est déjà dans une détresse sans pareil.

    Des licenciements massifs, venants augmenter les chiffres d’un chômage déjà catastrophique.

    Des scènes de violence quotidienne, une répression policière omniprésente devant la rage d’un peuple déboussolé ne sachant plus que faire pour protéger le peu qu’il lui reste.

    Il est temps de montrer notre solidarité et notre désaccord avec la politique du gouvernement et de l’Union européenne qui reste à la solde de la spéculation mondiale. La Suisse de son côté accueille des fortunes grecques à l’abri de son secret bancaire. Aujourd’hui encore nous sommes les profiteurs d’un système corrompu et fondamentalement injuste, mais la roue peu tourner pour nous aussi, n’attendons pas le pire pour réagir !

    Dès à présent sortons dans la rue nous sommes tous mis en danger par de telles pratiques.

    Citoyens, citoyennes, camarades, INDIGNONS-NOUS ! »

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    Maison Populaire de Genève

    www.assmp.org

     

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