Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

paıx - Page 158

  • Guatemala : Le prix de la liberté

     

    Appel Urgent : je signe

    Message à Alvaro Colom C. - President de la République

     

    http://www.peuples-solidaires.org/je-signe/?appel=1697

     

     

     

    guetemala 1.jpg

     

     

    Trois militants de la FRENA, organisation qui dénonce la politique d’une entreprise de distribution électrique et revendique une gestion publique de l’électricité à San Marcos, ont été assassinés ces derniers mois. Ces meurtres illustrent une nouvelle fois la violence qui règne à l’encontre des leaders sociaux et le climat d’impunité dans lequel elle s’exerce. Les organisations locales en appellent à la solidarité internationale pour faire pression sur les autorités.

    Union Fenosa est une entreprise multinationale de capital espagnol. Elle est présente au Guatemala depuis 1998 (année de la privatisation de la distribution de l’énergie électrique du pays) à travers deux filiales : la DEOCSA et la DEORSA. Depuis plusieurs années, des milliers d’usagers dénoncent la mauvaise qualité du service et les tarifs excessifs pratiqués. Selon le registre de la Commission nationale d’Énergie Électrique (CNEE), plus de 90 000 plaintes ont été déposées contre la DEOCSA et la DEORSA entre janvier et mai 2009. Le Procureur des droits de l’Homme a également reçu, dans la même période, 37 plaintes contre DEORSA et 41 contre DEOCSA. Pour faire valoir leurs droits, les habitants du département de San Marcos ont commencé à s’organiser au sein du FRENA, Front de résistance dans la défense des ressources naturelles et des droits des peuples. A la base des revendications du mouvement : les tarifs élevés pratiqués par l’entreprise et la volonté de créer une entreprise municipale afin que l’électricité devienne un service public accessible à tous(1).

    L’escalade de la violence : des menaces aux assassinats

    Dès les débuts du mouvement, les leaders du FRENA ont reçu des menaces et subi des agressions en raison de leur engagement. L’escalade de la violence ne va malheureusement pas s’arrêter là.

    Le 24 octobre 2009, Victor Galvez, leader du FRENA dans la ville de Malacatan qui avait déjà été violemment agressé en juillet 2009, est assassiné par balles en plein jour.

    Le 11 janvier 2010, une délégation du FRENA se rend à la capitale Guatemala Ciudad pour participer à des rencontres avec la société civile et le gouvernement. Une fois la série de réunions terminée, les militants  repartent à San Marcos. Mais sur le chemin du retour, ils sont pris en filature par une voiture avec deux hommes à bord. Vers 20h30, cette voiture leur coupe la route et des coups de feu sont tirés depuis un troisième véhicule, qui s’est arrêté derrière la voiture du FRENA. Les balles atteignent trois militants dont Evelinda Ramirez Reyes, touchée en pleine poitrine. Elle succombera à ses blessures en quelques minutes. Âgée de 26 ans et mère célibataire d’un petit garçon de 5 ans, Evelinda était aussi présidente du Conseil d’administration de la commune de Chiqurines de Ocos, dans le département de San Marcos.

    Enfin, le 17 février 2010, Octavio Roblero, un autre dirigeant du FRENA trouve la mort dans des circonstances non élucidées(2).

    Le gouvernement aux abonnés absent

    Lors de sa prise de fonction en 2008, le nouveau Président de la République guatémaltèque, Álvaro Colom, s’était engagé à lutter contre l’impunité. Mais dans les faits, les promesses tardent à se concrétiser.

    Parfois, le gouvernement choisit même d’étouffer la contestation plutôt que de dialoguer. Le 22 décembre 2009, en réponse à la colère et aux blocages de route suscités par la mort de Victor Galvez – le gouvernement a ainsi choisi de décréter l’état d’urgence(2) dans le département de San Marcos. Toujours en vigueur, l’état d’urgence restreint fortement les libertés constitutionnelles telles que le droit à la libre expression, le droit à se réunir et à manifester.

    D’après le MSICG – Mouvement syndical indigène et paysan du Guatemala(3) – la violence a augmenté depuis 2005 et l’impunité persiste. Les organisations guatémaltèques demandent au gouvernement de lancer des enquêtes indépendantes et transparentes sur les assassinats et, d’une manière générale, sur les actes de violence à l’encontre des leaders sociaux. Elles exigent que les responsables soient recherchés, jugés et sanctionnés et que la sécurité des défenseurs des droits humains soit garantie sur le territoire. Et, afin de donner plus de poids à leurs revendications, elles en appellent à la solidarité internationale.

    Notes :

    (1) Frente Nacional de Lucha-FNL, 11 mars 2008, “Nacionalización de Deorsa et Deocsa

    (2)
    (2) El Periódico, 8 mai 2008, “¿Qué es un Estado de Prevención?
    (3) Movimiento Sindical, Indígena y Campesino Guatemalteco. Le MSICG regroupe plusieurs organisations dont le FRENA, mais aussi le SITRABI et UNISITRAGUA, partenaires de Peuples Solidaires affiliés à la coordination latino-américaine des travailleurs/ses de la banane (COLSIBA)

     

    ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Maiosn Populaire de Genève

    www.assmp.org

     

    Lien permanent Catégories : Solidarité
  • Manifestation soutien les prisonniers politiques en Turquie

     

     

    Manifestation soutien les prisonniers politiques en Turquie

    le 27 mars à 14h00 à la zone piétonne de la rue du Mont-Blanc

    Le Comité de soutien à Murad Akincilar a réuni

     

    samedi sur la zone piétonne du Mont-Blanc un

     

    large éventail militant pour exiger la «libération immédiate et

    inconditionnelle» de leur camarade

    et

     

    les prisonniers politiques en Turquie


     

    49247a8b-2.jpg

     

    98b0aaba-4.jpg

     

    d60365a5-3.jpg

     

     

    9d8053cc-1.jpg

     

     

    P1010695.JPG
    P1010696.JPG
    P1010698.JPG
    P1010699.JPG
    P1010701.JPG
    P1010702.JPG
    P1010703.JPG
    P1010705.JPG
    P1010707.JPG
    P1010709.JPG
    P1010711.JPG
    P1010712.JPG
    P1010713.JPG
    P1010714.JPG
    P1010715.JPG
    P1010716.JPG
    P1010717.JPG
    P1010718.JPG
    P1010719.JPG
    P1010720.JPG
    P1010721.JPG
    P1010722.JPG
    P1010724.JPG
    P1010726.JPG
    P1010732.JPG
    P1010734.JPG
    P1010736.JPG
    P1010693.JPG

    Comité de soutien à Murad Akincilar, Unia, MPS, NPA, Maison populaire de Genève, SSP/VPOD, l’Autre syndicat, SIT, GaucHebdo, PSG, Fédération syndicale mondiale (FSM), Jean Ziegler (vice-président du comité consultatif du conseil des droits de l’homme des Nations-Unies), solidaritéS, CETIM, GSsA, Centre kurde des droits de l’homme, Initiative de lutte contre la peine de mort, les Verts, Rémy Pagani (maire de Genève), APC, CGAS, Fédération des travailleurs immigrés en Suisse (IGIF), MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples), Fédération des droits democratique en Suisse (İDHF)

    Lien permanent Catégories : Solidarité
  • L'APPEL MANIFESTATION LE 27 MARS 14H00 !



    Le Comité de soutien à Murad Akincilar

    convoque une manifestation de soutien pour ce

    camarade et les

    prisonniers politiques en Turquie

    le 27 mars à 14h00 à la zone  piétonne de la rue du Mont-Blanc.


    Nous attendons votre soutien et votre participation active à cet événement.

    Maison Populaire de Genève

    www.assmp.org

    murad.jpg

     





     

    Invitation à la presse


    Rassemblement pour les prisonniers politiques en Turquie



    En Turquie, près de 13’000 personnes ont été arrêtées en 2009 pour des motifs politiques ou syndicaux. Actuellement, on compte dans les prisons turques quelque 1’500 dirigeants, cadres et élus du parti pro-kurde, de même que des journalistes et écrivains. Ainsi que plus de 2'600 mineurs (entre 12 et 18 ans), dont certains risquent 25 ans de prison ferme. Toutes ces personnes sont victimes d’une politique de criminalisation des opposants politiques.


    Dans ce contexte, les organisations mentionnées ci-dessous organisent un piquet de protestation


    le 27 mars à 14h00 à la zone piétonne de la rue du Mont-Blanc


    Le cas bien connu en Suisse est celui du syndicaliste genevois d’Unia Murad Akincilar, arrêté le mercredi 30 septembre 2009 à Istanbul. Murad est actuellement incarcéré à la prison de type F d’Edirne. D’après l’acte d’accusation déposé, il est inculpé d’appartenance à une organisation illégale. Pour ses avocats qui ont examiné le dossier, aucune raison ne peut justifier l’arrestation ni la détention de Murad qui doit être libéré au plus vite.



    Les détenus ne reçoivent pas de soins adéquats dans les prisons et leur état de santé s’aggrave de jour en jour. Murad Akincilar a été opéré des deux yeux en octobre 2009. S’il a pu récupérer sa capacité visuelle de l’oeil gauche, ce n’est toujours pas le cas pour son oeil droit.



    Plus récemment, Me Muharrem Erbey, vice-président nationalet président  de la section de Diyarbakir de l’Association des droits de l’homme de Turquie, a été incarcéré le 24 décembre 2009 pour avoir dénoncé les violations des droits humains au Kurdistan turc lors d’une conférence au Palais des Nations à Genève en septembre 2009.



    Comité de soutien à Murad Akincilar, Unia, MPS, NPA, Maison populaire de Genève, SSP/VPOD, l’Autre syndicat, SIT, GaucHebdo, PSG, Fédération syndicale mondiale (FSM), Jean Ziegler (vice-président du comité consultatif du conseil des droits de l’homme des Nations-Unies), solidaritéS, CETIM, GSsA, Centre kurde des droits de l’homme, Initiative de lutte contre la peine de mort, les Verts, Rémy Pagani (maire de Genève), APC, CGAS, Fédération des travailleurs immigrés en Suisse (IGIF), MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples)


    Contact:
    Jamshid Pouranpir, secrétaire syndical à Unia


    Genève: 079 827 86 27

     

    Lien permanent Catégories : Solidarité