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paıx - Page 139

  • La Turquie va vers la guerre civile


    Le conflit entre les Kurdes et la Turquie, qui dure depuis près d’un siècle, s’amplifie de jour en jour. Depuis le 1° Juin dernier, date où le PKK a déclaré un nouveau processus d’autodéfense, les affrontements sont devenus quotidiens, non seulement dans plusieurs régions du Kurdistan et aussi dans certains régions de la Turquie.

    Si, selon mes observations, les autorités turques ne réagissent pas en prenant en compte les intérêts du pays et du peuple, ces affrontements amèneront la Turquie vers une guerre civile.

    Il y a une semaine, deux districts, Dörtyol (district de Hatay) et Inegöl (district de Bursa), sont devenus les foyers d’un soulèvement des ultranationalistes turcs qui veulent briser la volonté du peuple kurde dont les droits fondamentaux sont bafoués : les habitations et les lieux du travails des Kurdes vivants dans ces deux districts et les locaux du BDP (principal parti kurde en Turquie) ont été attaqués et, au lieu d’empêcher ces agressions et d’arrêter les coupables, la police et la gendarmerie ont protégé les agresseurs ; ce comportement a été encouragé par le gouvernement d’AKP.

    Le 29 Juillet dernier, un groupe de députés du BDP ont voulu se rendre sur les lieux, le district de Dörtyol, pour étudier la situation et visiter les Kurdes victimes des agressions. Mais, ce groupe des députés a été empêché par le gouverneur de Hatay, à la demande des agresseurs et sur ordre du ministère de l’intérieur : nul ne peut donc nier que le gouvernement turc a ouvertement pris la position en faveur des fauteurs de trouble.

    La police turque fait, ces derniers jours, des opérations dans plusieurs villes. Des dizains de Kurdes sont arrêtés pour avoir participé aux activités dont le but est de revendiquer les droits démocratiques.
    ***
    Après un long processus de protestation lancé par des organisations des droits de l’homme, dont Amnesty International, les autorités turques ont commencé, avec l'entrée en vigueur d'une nouvelle, à libérer des enfants kurdes emprisonnés, certains depuis plusieurs années, pour avoir jeté des pierres sur les forces de l'ordre, La nouvelle législation abolit également les articles de loi autorisant les tribunaux pour adultes à juger des mineurs.

    Entre 2006 et 2008, 2.500 mineurs, environ, âgés de 12 à 18 ans, ont été présentés à des tribunaux pour enfants ou pour adultes. 200 mineurs, environ, sont actuellement en prison.

    Je dois dire que la loi antiterroriste a été utilisée par l’Etat turc comme un moyen de briser la lutte du peuple kurde. Si le gouvernement d’AKP abolit, aujourd’hui, cette loi, c’est qu’il veut se donner une image démocratique pour demander les votes des Kurdes en faveur du changement de la constitution, qui aura lieu le 12 Septembre prochain.

    Dans ce processus, le PKK affirme que ses combattants sont prêts à déposer les armes sous certaines conditions, notamment si Ankara accepte un cessez-le-feu et un dialogue. Dans un entretien à la BBC, Murat Karayilan, un des responsables du PKK, a déclaré que, si le problème kurde est résolu de façon démocratique via le dialogue, ils sont prêts à déposer les armes.

    Je me permets de répéter ce que je dis souvent ; malgré toutes les politiques hostiles aux Kurdes, notre peuple se déclare toujours en faveur de la paix et prône une solution pacifique. Si, aujourd’hui, des institutions internationales, comme par exemple, les Nations Unies ou l’UE, prenaient des initiatives en faveur du règlement de ce conflit, une grande force intellectuelle kurde se mettrait à leur disposition pour trouver les bons moyens nécessaires.

    Ahmet DERE / 01.08.2010

    http://farasinfr.blogspot.com/2010/08/la-turquie-va-vers-la-guerre-civile.html

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  • Manifestation place de la Bastille pour sauver la vie de M. Kazemi et d’autres prisonnier politiques

    Conseil National de la Résistance d’Iran

     

    Iran : Le pouvoir judiciaire des mollahs confirme la condamnation à mort d’un prisonnier politique

     

    Il est accusé de <<moharebeh>> à cause de la présence de son fils à Achraf

     

    Le systém judiciaire du régime irainen a confirmé la condamnation à mort de Jaafar Kazemi, un prisonnier politique accusé de soutenir les Moujahidine du peuple d’Iran (OMPI). La Résistance iranienne appel le Sécrétaire général des Nations unies, le Conseil de sécurité, le Haut Commissaire aux droit de l’homme et toutes les organisations des droits à prendre des mesures urgentes pour sauver la vie de M. Kazemi et d’autres prisonnier politiques.

     

    M. Kazemi 47 ans, ancien prisonniers politique des années 1980, a été arrêté de nouveau le 18 septembre 2009 et transféré à la prison D’Evine à Téhéran. Il a été soumis à la torture et à des pressions médiévales pour le pousser au repentir et faire des aveux forcés dans des simulacres de procés. Face à sa resistance , le régime l’a condamné à mort le 26 avril, pour « moharebeh » (Guerre contr Dieu) et «  implication dans la propagande contre le régime par coopération avec des groupes hostiles ».

     

    Contrairement à la loi du régime, sa peine n’a pas été examinée par les mollahs de la Cour suprême et à la place, c’est l’une des branches des tribunaux de Téhéran dirigée par le mollah Zargar qui a confirmé sa peine. Zargar est responsable de la mort de nombreux membres et sympathisants de L’OMPI et d’autes opposants au régime.

     

    Selon d’autres informations, les autorités pénitentiaires à Evine ont subitement coupé tous les contactes entre les prisonniers politiques de la section 350 et leurs familles. Cela a sucité des inquiétudes des familles des prisonniers condamnés à mort.

     

    Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

    Le 30 juillet 2010

     

    Le 31 juillet 2010, Manifestation place de la Bastille à Paris pour sauver la vie de M. Kazemi et d’autres prisonnier politiques

     

    Les photos : Demir SÖNMEZ - Place de la Bastille - ParisDSC02638.JPG

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