MOBILISATION CONTRE LES EXPULSIONS!
Cet été, plus de 800 nouveau cas d'expulsions de locataires devraient être jugés! Selon la nouvelle procédure accélérée, qui ne prévoit qu'une audience unique devant la Chambre des baux et loyers, la machine à expulser les habitants normaux de la ville s'emballe, et cela alors qu'aucune solution de relogement -même temporaire - ne soit proposée!
C'est inacceptable. Face à l'incurie des autorités et la violation toujours plus flagrante du Droit au logement, nous voulons nous organiser, c’est la seule façon de faire valoir nos droits !
Nous prévoyons plusieurs actions dès maintenant :
- Rassemblement le 23 juin devant l’Hôtel de Ville à 18h30, où se tiendra la dernière session du Grand Conseil avant la pause estivale. Venez nombreux avec du matériel pour faire du bruit !
- Présence lors des audiences au Tribunal où se décident les expulsions. Un premier cas, exemplaire (voir ci-dessous), se jugera le mardi 28 juin, à 13h45, 6 Rue de l'Athenée. Notre présence est importante! Venons à 13h30!
Laissez faire, c’est la honte!
En 2010, le nombre de procédures d'expulsion de locataires entamées à fait un bond de 25%. Les ménages effectivement expulsés de leur logement sont passés de 493 en 2009, à 559 en 2010.
Ce scandale est dû en partie au fait que les loyers dépassent les possibilités de paiement de plus en plus de personnes. En effet, les retards de loyer ont augmenté de 55%.
Mais à présent les spéculateurs ne sont même plus obligés de profiter d'un retard pour résilier un bail. Une jurisprudence récente leur donne même le droit de résilier le bail, simplement parce que l'état du marché leur font penser pouvoir louer plus cher à une autre personne ! Evidemment, ce n'est pas la peine même de proposer une augmentation au locataire modeste en place, quand on a l'intention de doubler ou tripler le loyer...
Un cas exemplaire:
Il y a deux ans, Maria prend un retard de deux mois dans son loyer, retard très vite rattrapé. Mais, le propriétaire, qui désire vendre, en profite pour lui résilier son bail. Habitant cet appartement depuis plus de trente ans, Maria risque de se retrouver à la rue, malgré des recherches intensives menées depuis des mois. La spéculation immobilière provoque toujours plus de situations dramatiques de ce genre. Soyons à ses côtés le mardi 28 juin, à 13h30, 6 Rue de l'Athenée !