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  • Journée mondiale contre le Travail des Enfants.

    Journée mondiale contre le Travail des Enfants.

    Vendredi 10 juin 2011 à 14H00 – 15H30

     

    sur la Place des Nations à Genève !


    “Libérez les Enfants”

    Paroles et musique de Daniel Beaume

     

    Programme de la journée mondiale contre le travail des enfants_2011.pdf

     

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    L’estimation globale la plus récente du BIT parle de 115 millions d’enfants accomplissant des travaux dangereux. Des travaux qui, par leur nature ou les circonstances dans lesquelles ils s’exercent, sont susceptibles de nuire à la santé, à la sécurité ou à la moralité des enfants. Les enfants travaillant dans un grand nombre de secteurs et d’occupations différents peuvent être exposés à ces risques ; le problème est mondial et affecte tant les pays industrialisés que ceux en développement.

    Les travaux dangereux font partie des pires formes de travail des enfants que la communauté internationale veut abolir jusqu’en 2016. Le besoin d’actions urgentes pour atteindre cet objectif a fait l’objet de la Conférence mondiale sur le travail des enfants, à La Haye, en 2010, qui a adopté une Feuille de route en vue de l’élimination des pires formes de travail des enfants, qui a été avalisée dans le Plan d’action mondial de l’OIT.


    Parmi les pires formes de travail des enfants spéci­ées dans les normes de l’OIT se trouvent également l’esclavage ou pratiques analogues, la prostitution des enfants et l’utilisation des enfants dans des activités illicites.

    La Journée mondiale contre le travail des enfants de 2011 va mettre en lumière au niveau mondial le travail dangereux des enfants et demander des actions urgentes pour résoudre le problème. À l’occasion de cette Journée mondiale, nous demandons:

    Une nouvelle urgent des l'identification et la lutte contrele travail dangereux des enfants, comme moyen important de progresser vers l’objectif mondial d’abolir les pires formes de travail des enfants.


    La reconnaissance que le travail dangereux fait parti du problème plus large du travail des enfants, l’accélération des efforts aux niveaux mondial, national et local en faveur d’actions contre toutes les formes de travail des enfants au moyen de l’éducation, de la protection sociale et de stratégies destinées à promouvoir le travail décent et productif pour les jeunes et les adultes.


    La mise en place d'actions tripartites fortes sur la question du travail dangereux des enfants, en utilisant les normes internationales et l’expérience des organisations d’employeurs et de travailleurs dans le domaine de la sécurité et de la santé.


    QUEL TYPE DE TRAVAIL EST EN CAUSE ET QUEL

    EN EST L'IMPACT SUR LES ENFANTS ?


    Certains secteurs ou types de travail comportent des risques particuliers, mais toute forme de travail des enfants peut être ou devenir dangereuse, en fonction des conditions de travail. Plus le travail est dangereux, plus extrêmes sont les conséquences. La recommandation n° 190 de l’OIT fournit des orientations quant à certains des facteurs à prendre en compte pour déterminer ce qui est du travail dangereux. À savoir :


    ·  des travaux qui exposent les enfants à des sévices physiques, physiologiques, au sexuels;


    · des travaux qui s'effectuent sous terre, sous l'eau, à des hauteurs dangereux, ou dans des espaces confinés;

    ·   des travaux qui s'effectuent avec des machines, du matériel ou des outils dangereux, ou qui impliquent de manipuler ou porter de lourdes charges;

    ·  des travaux qui s'effectuent dans un milieu malsain pouvant, par exemple, exposer des enfants à des substances, des agents ou des procédés dangereux, ou à des conditions de température, de bruit ou de vibrations préjudiciables à leur santé; et


    · des travaux qui s'effectuent dans les conditions particulièrement difficiles, par exemple pendant de longues heures, ou la nuit, ou pour lesquels l'enfant est retenu de manière injustifiée dans les locaux de l'employeur.


    En fonction de ces facteurs, l’impact du travail des enfants peut aller d'une blessure relativement mineure à un handicap, voire à la mort. De surcroît, certains des problèmes physiques ou psychologiques causés par le travail ne sont pas évidents ou restent cachés pendant de nombreuses années, comme dans les cas de l'empoisonnement aux métaux lourds ou de problèmes pour le développement intellectuel ou social.

     

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    Maison Populaire de Genève
    www.assmp.org

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  • Prestation de serment des conseillers municipaux de la communes de Lancy

     

    Prestation de serment des conseillers municipaux de la communes de Lancy

     

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    M. François Baertschi, Vice-président

    M. Frédéric Renevey, Maire

    et

    M. Francois Lance, Conseiller administratif

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    Président du Conseil municipal de Lancy

    M. Damien BONFANTI, Les Verts

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    Conseillères Municipales de

    Groupe de la Parti Socialistes Lancy

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    Mme Maria Belen - Gomez et Mme Vally Carter

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    François Lance, Conseiller administratif

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    M. François Baertschi, Vice-président

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    M. Frédéric Renevey, Maire
    L1000866.JPGDSC_1668.JPGMme. Vally CARTER

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    M. Roger GOLAY
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    Lien permanent Catégories : Politique
  • Violence domestique et femmes migrantes

    Communiqué de presse

    Violence domestique et femmes migrantes

    Les lois actuelles sont insuffisantes pour protéger efficacement les migrantes victimes de violence domestique. C’est à cette conclusion qu’arrive l’Observatoire suisse du droit d’asile et des étrangers (ODAE-Suisse) dans son rapport « Violence domestique et femmes migrantes » publié aujourd’hui. Partant de sept cas particuliers, ce rapport montre les difficultés auxquelles sont confrontées les migrantes souhaitant quitter leur mari violent.

    L’autorisation de séjour des migrantes qui viennent en Suisse par le biais d’un regroupement familial n’est pas autonome, mais liée, pendant les trois premières années, à l’existence du mariage. Comme le montre le cas d’« Areva », cette dépendance entraîne régulièrement des situations problématiques pour les migrantes victimes de violence. Pendant son mariage, « Areva » a été à maintes reprises menacée et battue par son mari. Lorsqu’elle s’est séparée de lui juste avant la fin de leur troisième année de mariage, le service des migrations a refusé de prolonger son autorisation de séjour.


    Prouver la violence domestique

    La loi sur les étrangers prévoit que les migrantes comme « Areva » peuvent rester en Suisse même après leur séparation pour autant qu’elles parviennent à prouver la violence domestique. Comme « Areva » n’a été en mesure d’établir la réalité des abus subis ni par des rapports de police ni par des certificats médicaux, elle a dû quitter la Suisse.

    Ce cas d’espèce et d’autres exemples énumérés dans le rapport montrent que l’exigence de la preuve constitue un obstacle très souvent insurmontable. Si, par peur de leur mari ou par ignorance du système juridique suisse, les migrantes ne font pas constater la violence subie par la police ou par des médecins, leurs chances sont extrêmement réduites. D’autres indices, comme une attestation d’une maison d’accueil pour femmes ou le témoignage de voisins, ne sont guère pris en considération par les autorités.

    « Une difficulté supplémentaire », déclare Claudia Dubacher, secrétaire de l’ODAE-Suisse, « est que les autorités compétentes en matière de migration considèrent fréquemment la violence subie comme trop peu intense. » Selon elle, il n’est bien souvent pas facile à comprendre où les autorités fixent la limite entre la « violence » et la « violence trop peu intense ».


    Choix entre les coups et le renvoi

    Les dispositions actuelles du droit des étrangers ont souvent pour effet de pousser les victimes de violence domestique à retourner chez leur mari violent. Cette thèse est également soutenue par des expertes telles que Claudia Hauser de l’Organisation faîtière des maisons d’accueil pour femmes de Suisse et du Liechtenstein (DAO) : « Nous rencontrons souvent des femmes qui persistent à rester chez leur mari violent pour ne pas devoir retourner dans leur pays de provenance. » En outre, les femmes spécialistes relèvent que les migrantes ne sont la plupart du temps pas suffisamment informées de leurs droits et des possibilités d’obtenir de l’aide.  


    Maria Roth-Bernasconi, conseillère nationale socialiste genevoise, a maintes fois attiré l’attention sur cette problématique ces dernières années et s’est engagée au Parlement pour une protection plus efficace des migrantes victimes de violence. Elle considère l’adaptation d’une directive de l’Office fédéral des migrations annoncée pour l’été 2011 comme « un pas important dans la bonne direction ». Il est notamment prévu que les services des migrations soient désormais invités à considérer les attestations des maisons d’accueil pour femmes et autres organismes spécialisés comme des indices de l’existence d’une violence domestique. Le fardeau de la preuve pourra ainsi être quelque peu allégé pour les migrantes.

    Aux yeux de l’ODAE-Suisse, le point crucial des modifications envisagées se situe toutefois dans leur mise en œuvre et donc avant tout au niveau des cantons. « C’est seulement si les services des migrations concrétisent les changements prévus et font usage de leur pouvoir d’appréciation de manière équitable et sans arbitraire que les intérêts des migrantes victimes de violence seront mieux protégés », affirme Ruth-Gaby Vermot, présidente de l’ODAE-Suisse.

    Les chiffres de l’Office fédéral de la statistique révèlent qu’il y a en Suisse une moyenne annuelle de 22 femmes (migrantes et suisses) qui décèdent des suites de violence domestique. Selon des estimations, près de 20% de la totalité des femmes vivant en Suisse subissent des violences physiques ou sexuelles au cours de leur vie.

    Violence domestique et femmes migrantes .doc

    En cas de questions:


    Claudia Dubacher I Secrétaire centrale de l’ODAE-Suisse I 031 381 45 40 I 079 658 46 12


    Ruth-Gaby Vermot-Mangold I Présidente de l’ODAE-Suisse I 079 345 58 18

    Maria Roth-Bernasconi I Conseillère nationale, Genève I 078 781 71 13

     

    Claudia Hauser I Représentante de la DAO I 079 793 51 76

    L'Association suisse pour l'Observatoire du droit d'asile et des étrangers


    http://www.beobachtungsstelle.ch/index.php?id=428&L=1#c2780