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  • Reconstruction de l'école Genevoise en Haïti

    La Maison Populaire de Genève vous appelle !

     

    Hier, nous avons mobilisé pour Armenia, Turquie, d’Iran, Tusinami. Pakistan, aujourd'hui encore nous mobilisions  pour soutien avec peuple

    d’Haïti !

     

    Vous pouvez contacter la fondatrice de l'école genevoise en Haïti et Présidente de l'opération

    Mme Danielle Oppliger au 079 417 88 86

    Pour cette opération faites vos dons au :

    CCP-12-79335-7

     

    Liste du Comité d’action pour la reconstruction de l’Ecole genevoise en Haïti

     

    Abt Emile dit "Milou", Barhassat Luc , Castella André ,Cristin Jean-Claude, Duchosal Jean-François,Dunant Dominique, Kleiner Michäel, Schwarz Charly, Oppliger Danielle, Putallaz Sue, Rielle Jean-Charles, Oppliger Hannelore et Fils-Aimé Danitza

    http://www.lerespect.org/Ecoles/Ecole_Genevoise_en_Haiti/Ecole_Genevoise_en_Haiti.html

     

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    http://planetephotos.blog.tdg.ch/archive/2010/02/26/cortege-au-flambeau-pour-haiti.html



     

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    Au nom du Maison Populaire de Genève

    Demir SÖNMEZ ,Hüseyin KAYA, Ali GARIP, H.Mehmet KIZILBAKIR , Sevinc SÖNMEZ  et Dogan KARAKUS

     

     

     

     

     

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  • UBS Rendez-nous nos 66.000.000.000 fr.


    Il nous les faut pour nos assurances sociales et pour stopper la débâcle écologique

    Comme chaque année au mois de janvier le monde de l’économie se rencontre dans le cadre du Forum économique de Davos pour faire le point sur les stratégies préservant le mieux les intérêts des plus riches de la planète. Il y a une année, en 2009, ce petit monde venait de vivre une grande frayeur : l’affaire des subprimes aux Etats-Unis s’était muée en crise économique majeure, la plus grande depuis celle de 1929. Il y a une année toutes les manifestations de rue s’opposant aux stratégies voulant sauver les profits au prix d’un appauvrissement brutal des populations ont été soit interdites, soit entravées par des mesures bureaucratiques et policières.

     

    Rendez-nous nos 66.000.000.000,- !

    Il nous les faut pour nos assurances sociales et pour stopper la débâcle écologique

     

    photo : © Ezzedine Haykel

    Comme chaque année au mois de janvier le monde de l’économie se rencontre dans le cadre du Forum économique de Davos pour faire le point sur les stratégies préservant le mieux les intérêts des plus riches de la planète. Il y a une année, en 2009, ce petit monde venait de vivre une grande frayeur : l’affaire des subprimes aux Etats-Unis s’était muée en crise économique majeure, la plus grande depuis celle de 1929. Il y a une année toutes les manifestations de rue s’opposant aux stratégies voulant sauver les profits au prix d’un appauvrissement brutal des populations ont été soit interdites, soit entravées par des mesures bureaucratiques et policières.

    Petit retour sur 2009

    Mais ce petit monde qui avait pourtant mené à la crise se frottait déjà les mains, la quasi-totalité des Etats dits « riches » de ce monde volait à son secours à coups de milliers de milliards de dollars détournés des fonds publics. Il fallait d’une part « sauver le système financier » et « relancer les économies ». Ce petit monde savait pertinemment que ces mesures ne résorberaient pas la crise, mais qu’elles la transfèreraient sur le dos des travailleurs et des travailleuses, des sans emplois, des invalides, des retraités, des étudiants, cela dans le monde entier, et que la crise financière deviendrait une crise sociale majeure : augmentation massive du chômage, augmentation des déficits des institutions chargées de la gestion du filet de sécurité sociale, etc. Tout le monde savait aussi que cet argent ne serait désormais plus disponible pour lutter contre le délabrement écologique de la planète, le sommet écologique de Copenhague n’a été qu’une mascarade.

    Où sont nos 66 milliards bradés à l’UBS ?

    Jamais les Etats ne s’étaient montrés aussi serviles et peu soucieux des intérêts communs. Et jamais les Etats n’ont aussi unilatéralement pris en charge les dettes de particuliers. Les 66 milliards engloutis pour acheter à prix fort − au nom du peuple ! − les actifs pourris de l’UBS illustrent on ne peut mieux la devise capitalo-bourgeoise : socialiser les dettes, privatiser les profits. Maintenant, Madame Doris Leuthard crie victoire, elle a revendu avec profit des actions UBS qui recommençaient à rapporter, mais elle ne dit plus rien des 66 milliards d’actifs pourris qui creusent les déficits et plombent les comptes de la Confédération. Comme désinformation on ne fait pas mieux !

    Pourquoi sommes-nous ici ?

    Nous voulons la vérité… et nous voulons que l’argent public serve les intérêts de la majorité des citoyens et pas ceux d’une poignée d’actionnaires. Nous voulons que les 66 milliards bradés à l’UBS servent à renforcer le filet des sécurités (AVS, caisse de chômage, AI, assurance maladie, assurance maternité) ; nous voulons qu’ils servent à développer des crèches pour nos enfants, à mettre en œuvre des programmes de lutte contre le délabrement écologique ; nous voulons des mesures permettant d’éradiquer la pauvreté.

    Avant de se proclamer « rentables » et d’engraisser ses actionnaires, l’UBS doit rembourser l’argent public

    La Confédération doit exiger un plan de remboursement des 66 milliards bradés à l’UBS. A défaut, celle-ci doit saisir les profits réalisés, cela jusqu’à remboursement complet des 66 milliards. La Confédération doit rendre ce plan public et chaque année faire rapport sur son application.

    A Davos ou à Genève, manifester, c’est notre droit !

    Notre but c’est d’informer, et de dire au peuple que ses édiles ne peuvent et ne pourront plus brader ses intérêts. Nous dirons cela par tous les moyens possibles et imaginables. Nous ne voulons plus que certaines vérités soient tues ou cachées derrière des négociations de plus en plus oiseuses sur le droit de manifester. Ce droit, nous le prendrons, il n’est pas négociable.

    Genève, le 27 janvier 2010

    Coordination des anticapitalistes.

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  • une lutte exemplaire et victorieuse

     

     

    aéroport de Genève + grève à Swisspor

     

     

     

    Mercredi matin 13 janvier 2010 les employés du tribagage et de la piste de Swiss¬port ont repris le travail après 10 jours de grève. Ils l’ont fait la tête haute et peuvent être fiers de la bataille qu’ils ont menée car ils ont obtenu gain de cause sur une grande partie de leurs revendications.

    Après cette lutte importante, le comité de soutien organise une fête

    mercredi 10 février à partir de 20h

    à la salle du Faubourg rue des Terreaux-du-Temple 4

    repas, musique, etc.

     

     

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    http://www.tsr.ch/tsr/index.html ?siteSect=500000&bcid=729259#vid=11708824

    L’accord signé par le Syndicat des services publics (SSP) et l’entreprise Swissport prévoit la mise en place d’une convention collective de travail à partir du 1er janvier s’appliquant à l’ensemble du personnel de l’entreprise. La convention collective acceptée en septembre 2009 par une organisation minoritaire à la botte de l’employeur, contre l’avis du SSP majoritaire dans ce secteur, n’apportait aucune amélioration des conditions de travail et salariale à des travailleurs qui accomplissent un travail très dur.

    Dans un secteur qui ne connaît pas la crise – augmentation des activités aéroportuaires, augmentation du nombre de passagers et donc de valises à manipuler - il est scandaleux d’imposer de tels salaires et conditions de travail.

    Swissport, l’ancienne société de handling de Swissair, appartient à l’espagnol Ferrovial depuis 2005. La société de capital-investissement détient aussi des entreprises de construction et de transports, principalement en Europe, pour un total de 36,2 milliards d’euros. Swissport réalise un chiffre d’affaires de près de 2 milliards de francs dans 38 pays avec 100 000 employés. Son résultat opérationnel s’élevait à 108 millions de francs en 2008.

    Après avoir épuisé toutes les voies de la négociation et des médiations, les employés du tribagage et de la piste et leur syndicat ont décidé de se mettre en grève et d’avancer un cahier de revendications comportant notamment :

    1. une CCT forte,

    2. une augmentation salariale pour 2010,

    3. la revalorisation du travail irrégulier,

    4. la suppression des pénalités financières en cas de maladie du personnel.

    Ces dernières étant même une atteinte à un droit humain élémentaire : ne pas être pénalisé pour raison de santé. Toutes ces revendications étaient amplement justifiées en regard du travail pénible de ce personnel et des résultats de cette entreprise.

    Le résultat de la grève est que sur tous ces points une amélioration certaine a été obtenue, à savoir :

    1) une prime de 100.- CHF par mois pour tous les grévistes ;

    2) une augmentation salariale généralisée de 40.- CHF, sur les grilles de salaires et sur tous les salaires réels ;

    3) une augmentation des points « HTI » pour travail irrégulier qui passent de 2.75 CHF à 3.10 CHF (cette mesure représente une augmentation générale moyenne de 40.- CHF et d’environ 50.- CHF pour les grévistes) ;

    4) La suppression du prélèvement des 20% de salaire les 3 premiers jours de maladie, sur présentation d’un certificat médical.

    Trois mesures sur 4 touchent donc l’ensemble du personnel. Les grévistes ont gagné 190.- CHF sur les 250.- demandés. Ils ont nettement améliorer leur CCT, laquelle est désormais signée entre le seul SSP et Swissport. La leçon n’est pas nouvelle, mais force est de constater que des travailleurs et des syndicats déterminés, clairs sur les objectifs à atteindre, obtiennent à travers la lutte et la grève des résultats importants.

    Depuis de nombreuses années l’essentiel des luttes ont été défensives, l’intérêt de la lutte des employés du tribagage et de la piste est qu’elle a été offensive. Il faut le souligner et prendre exemple pour les futures batailles à mener.

    Le 2 janvier 2010 les grévistes de Swissport ont commencé leur mouvement en même temps que le personnel de Dnata, seconde entreprise d’assistance au sol à l’aéroport. Les grévistes des deux entreprises ont ainsi affirmé la nécessité d’une CCT de branche pour mettre un terme à la concurrence déloyale que se livrent leurs employeurs pour s’arracher les marchés en rognant au final sur les conditions de travail. Les grévistes de Dnata soutenus par le SIT et le SSP ont repris le travail le 2 janvier en fin de journée après avoir obtenu satisfaction de leurs revendications. La lutte commune pour qu’une CCT commune voie le jour va se poursuivre.

    Cette lutte a aussi permis de mettre en évidence des aspects scandaleux et une attitude anti démocratique de la part du Conseil d’Etat genevois.

    • L’aéroport est une régie publique autonome, placée sous la tutelle de l’Etat, qui se doit de veiller aux conditions de travail ; dans ce cas d’espèce sur le domaine à l’AIG. Or M. Longchamp, président du Conseil d’Etat, a donc violé la législation suisse : l’Etat est obligé de demander aux fournisseurs des marchés publics et des mandats de prestations de respecter les conditions usuelles locales de la branche. Dans ce conflit il a interdit de définir justement ces conditions usuelles à travers une CCT commune des entreprises « ground handling » ! » Il a même été jusqu’à menacer d’appeler une troisième entreprise pour intensifier la concurrence.

    • Comme chef de l’AIG, M. Longchamp – aux multiples casquettes - est aussi responsable d’avoir envoyé du personnel d’un établissement public financé par l’Etat auprès d’une entreprise privé pour tenter de briser la grève. Il a utilisé des moyens d’Etat pour soutenir unilatéralement la position d’un employeur.

    • Le Conseil d’Etat a également ordonné que la police agresse violemment les grévistes et leur interdise l’accès à leur lieu de travail.

    • Le Conseil d’Etat a même envoyé un haut fonctionnaire tenir des propos injurieux, publiquement, contre les travailleurs en grève, contre des militant-e-s syndicalistes et contre le SSP. Cette attitude est inquiétante car elle révèle clairement que les autorités politiques n’hésitent plus à se placer dans le camp de ceux qui veulent empêcher toute expression sociale et réprimer toute contestation.

    Une bataille reste donc à mener par tous les syndicats et partis politiques de gauche afin de justement rétribuer le travail et juguler la recherche effrénée du profit.

    Comité de soutien aux travailleuses et travailleurs de l’aéroport de

    Cointrin - Genève

    La Communauté genevoise d’action syndicale (CGAS) et tous les syndicats du canton

    Cartel intersyndical du personnel de l’Etat et du secteur subventionné

    Les Communistes

    Le Parti du Travail

    Les Socialistes

    solidaritéS

    Gauche anticapitaliste

    NPA Nouveau parti anticapitaliste

    Association Maison Populaire de Genève

    Les Verts

    Mouvement pour le socialisme

     

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