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UBS Rendez-nous nos 66.000.000.000 fr.


Il nous les faut pour nos assurances sociales et pour stopper la débâcle écologique

Comme chaque année au mois de janvier le monde de l’économie se rencontre dans le cadre du Forum économique de Davos pour faire le point sur les stratégies préservant le mieux les intérêts des plus riches de la planète. Il y a une année, en 2009, ce petit monde venait de vivre une grande frayeur : l’affaire des subprimes aux Etats-Unis s’était muée en crise économique majeure, la plus grande depuis celle de 1929. Il y a une année toutes les manifestations de rue s’opposant aux stratégies voulant sauver les profits au prix d’un appauvrissement brutal des populations ont été soit interdites, soit entravées par des mesures bureaucratiques et policières.

 

Rendez-nous nos 66.000.000.000,- !

Il nous les faut pour nos assurances sociales et pour stopper la débâcle écologique

 

photo : © Ezzedine Haykel

Comme chaque année au mois de janvier le monde de l’économie se rencontre dans le cadre du Forum économique de Davos pour faire le point sur les stratégies préservant le mieux les intérêts des plus riches de la planète. Il y a une année, en 2009, ce petit monde venait de vivre une grande frayeur : l’affaire des subprimes aux Etats-Unis s’était muée en crise économique majeure, la plus grande depuis celle de 1929. Il y a une année toutes les manifestations de rue s’opposant aux stratégies voulant sauver les profits au prix d’un appauvrissement brutal des populations ont été soit interdites, soit entravées par des mesures bureaucratiques et policières.

Petit retour sur 2009

Mais ce petit monde qui avait pourtant mené à la crise se frottait déjà les mains, la quasi-totalité des Etats dits « riches » de ce monde volait à son secours à coups de milliers de milliards de dollars détournés des fonds publics. Il fallait d’une part « sauver le système financier » et « relancer les économies ». Ce petit monde savait pertinemment que ces mesures ne résorberaient pas la crise, mais qu’elles la transfèreraient sur le dos des travailleurs et des travailleuses, des sans emplois, des invalides, des retraités, des étudiants, cela dans le monde entier, et que la crise financière deviendrait une crise sociale majeure : augmentation massive du chômage, augmentation des déficits des institutions chargées de la gestion du filet de sécurité sociale, etc. Tout le monde savait aussi que cet argent ne serait désormais plus disponible pour lutter contre le délabrement écologique de la planète, le sommet écologique de Copenhague n’a été qu’une mascarade.

Où sont nos 66 milliards bradés à l’UBS ?

Jamais les Etats ne s’étaient montrés aussi serviles et peu soucieux des intérêts communs. Et jamais les Etats n’ont aussi unilatéralement pris en charge les dettes de particuliers. Les 66 milliards engloutis pour acheter à prix fort − au nom du peuple ! − les actifs pourris de l’UBS illustrent on ne peut mieux la devise capitalo-bourgeoise : socialiser les dettes, privatiser les profits. Maintenant, Madame Doris Leuthard crie victoire, elle a revendu avec profit des actions UBS qui recommençaient à rapporter, mais elle ne dit plus rien des 66 milliards d’actifs pourris qui creusent les déficits et plombent les comptes de la Confédération. Comme désinformation on ne fait pas mieux !

Pourquoi sommes-nous ici ?

Nous voulons la vérité… et nous voulons que l’argent public serve les intérêts de la majorité des citoyens et pas ceux d’une poignée d’actionnaires. Nous voulons que les 66 milliards bradés à l’UBS servent à renforcer le filet des sécurités (AVS, caisse de chômage, AI, assurance maladie, assurance maternité) ; nous voulons qu’ils servent à développer des crèches pour nos enfants, à mettre en œuvre des programmes de lutte contre le délabrement écologique ; nous voulons des mesures permettant d’éradiquer la pauvreté.

Avant de se proclamer « rentables » et d’engraisser ses actionnaires, l’UBS doit rembourser l’argent public

La Confédération doit exiger un plan de remboursement des 66 milliards bradés à l’UBS. A défaut, celle-ci doit saisir les profits réalisés, cela jusqu’à remboursement complet des 66 milliards. La Confédération doit rendre ce plan public et chaque année faire rapport sur son application.

A Davos ou à Genève, manifester, c’est notre droit !

Notre but c’est d’informer, et de dire au peuple que ses édiles ne peuvent et ne pourront plus brader ses intérêts. Nous dirons cela par tous les moyens possibles et imaginables. Nous ne voulons plus que certaines vérités soient tues ou cachées derrière des négociations de plus en plus oiseuses sur le droit de manifester. Ce droit, nous le prendrons, il n’est pas négociable.

Genève, le 27 janvier 2010

Coordination des anticapitalistes.

Lien permanent Catégories : Politique

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