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Politique - Page 34

  • Lettre d'information de Sami Kanaan

    Nouvelles de la campagne ... en ville!

    Les élections approchent; bienvenue dans ma liste de diffusion!

     

    Il reste moins de 6 semaines jusqu'aux élections municipales du 13 mars, date à laquelle nous connaîtrons la configuration des parlements des communes genevoises, pour les 4 prochaines années, dont celui de la Ville de Genève. Même si l'attention médiatique et populaire porte encore principalement sur les votations de mi-février, ce qui est logique, la campagne pour les élections municipales a déjà commencé.
    L'enjeu en Ville de Genève est de maintenir une présence forte des Socialistes en particulier et de la gauche en général afin de poursuivre le travail en faveur des habitantes et habitants et ainsi améliorer la qualité de vie pour toutes et tous, de manière durable et partagée. Je me réjouis de pouvoir conduire la liste socialiste n° 2, ensemble avec Sandrine Salerno, actuellement Maire de Genève, en vue de concrétiser cet objectif. Les Socialistes ont un bilan crédible et des projets ambitieux pour notre Ville; nous sommes bien éloignés des effets de manche de certains candidats et de leur communication superficielle largement alimentée par des fonds privés !

    Dès ce jour je diffuserai environ 1 fois par semaine par voie électronique une lettre d'information (Newsletter en bon franglais) qui récapitule les dernières actualités parues sur mon site www.samikanaan.ch.

    Les destinataires peuvent, bien évidemment, se désinscrire à tout moment pour ne plus la recevoir ou, au contraire inciter d'autres personnes à s'inscrire (par le biais du site). Les commentaires et suggestions sont naturellement bienvenus.

    Rendez-vous le 13 mars!

     

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    Nouvelle loi sur le chômage : dur dur pour les artistes !

     

    En date du 28 janvier je publiais sur mon blog hébergé à la Tribune un article consacré aux effets pervers de la révision de la loi sur le chômage qui entre en vigueur le 1er avril 2011, notamment pour les artistes, qui ont déjà à la base un statut précaire. Cette révision a des effets pervers pour de nombreuses personnes, surtout les jeunes et les personnes de plus de 55 ans, et je reviendrai là-dessus. Dans cet article, je souhaitais apporter un éclairage à la situation particulière des artistes et contribuer au débat en apportant quelques propositions.

     

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    Chômage: action urgente requise!

     

    En date du 19 janvier 2011 je publiais sur mon blog hébergé sur le site de la Tribune de Genève un article qui précisait et étoffait mon "coup de gueule" de début janvier 2011, à savoir le fossé grandissant entre une Genève en plein croissance économique, presque débridée, unique en Europe, et un taux de chômage élevé (lire aussi la réaction de Pascal Décaillet). Ce fossé, qui ressemble à un grand écart de moins en moins soutenable, génère des tensions croissantes au sein de la population genevoise et dans la région en général (le taux de chômage a aussi augmenté en France voisine).

    Et les effets concret de la révision de la loi sur le chômage, qui entre en vigueur le 1er avril 2011, vont encore accentuer ce fossé!

    Il devient urgent d'agir, de mettre en commun toutes les ressources, les compétences et les intelligences disponibles pour enrayer et inverser cette tendance! Un pacte pour l'emploi devient urgent et indispensable.

     

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    Les Socialistes Ville de Genève - Liste n°2 - Election du Conseil municipal du 13 mars 2011

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  • Manifestation du jour

     

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    Cet après-midi de nombreuses militantes et militants se sont pressé-e-s devant l’entrée du Grand Conseil pour soutenir l’initiative populaire de l'association actif-trafiC pour la mobilité douce à Genève (pistes cyclables sécurisées et continues sur les routes principales, traversée piétonnes attractives) déposée en Juillet 2009, et qui sera traitée ce soir par les député-e-s genevois-e-s.

    Ce texte qui demande plus de sécurité pour les cyclistes et les piétons, est soutenu par les partis de gauche, les associations de défense de l'environnement et même par le PDC. Il ne s’agit donc pas d’une initiative extrémiste qui demanderait le ciel. Les initiant-e-s demandent la mise en place, dans un délai de huit ans, d''un plan directeur qui permettrait de relier les différents tronçons de pistes cyclables en leur donnant davantage de continuité.

    L’initiative pose la question du libre choix du mode de transport : en effet à Genève il y a beaucoup d’endroits où les deux roues sont en danger, par manque de sécurité, ce qui enjoint les cyclistes potentiels à renoncer à utiliser ce mode de transport. 

    L’initiative est contestée par le lobby patronal de la voiture, le Groupement transports et économie (GTE). La loi sur la circulation routière met la voiture (sur le réseau primaire) en priorité sur les autres modes de transport. Cette initiative ose donc poser une question essentielle en matière de mobilité : quelles sont les priorités de Genève en matière de transport ? Est-ce que nos routes, primaires ou non, sont d’abord faites pour favoriser la sacro-sainte circulation automobile, ou devons-nous permettre à chaque mode de transport d’obtenir une circulation sécurisée ? 

    Le vote de ce soir n’apportera sans doute malheureusement pas de réponse allant dans le sens d’une volonté forte du canton de s’engager pour la mobilité douce, et un contre-projet sera opposé à cette initiative selon toute vraisemblance, ralentissant ainsi le processus...

    Longtemps encore les accidents de la route à Genève concerneront en large partie les cyclistes ou piétons laissés pour compte, au nom du Dieu Voiture et de ses lobbys tout-puissants. Et pendant ce temps, Maudet et autres Rochat s’en prennent aux « cycloterroristes », ainsi qu’aux cyclistes de la Critical Mass...

    Ceux-ci n’ont que peu de poids, et ne disposent pas d’appui identiques à ceux des lobbys de la voiture, mais ils ont pour eux leur tripes et seront dans la rue, dès demain vendredi 28 janvier 18:30, Pont des Bergues : rendez-vous à toutes les personnes qui veulent une meilleure qualité de vie et une vraie politique en faveur de la mobilité douce !

    Julien Cart, co-président des Jeunes Vert-e-s Genève

     

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  • L’espace des libertés progresse en Tunisie… et régresse en Turquie

     

    L’espace des libertés progresse en Tunisie… et régresse en Turquie

    par Amitiés kurdes de Bretagne

    "L’espace des libertés progresse" avait déclaré sans rire le président Sarkozy lors de sa visite en Tunisie en avril 2008, à l’invitation de l’ex-président Ben Ali : on peut donc se demander pourquoi, au même moment, la secrétaire d’Etat aux Droits de l’Homme Rama Yade n’avait pas été autorisée à rencontrer l’association des femmes tunisiennes !

    La complaisance dont ont fait preuve dirigeants français, ambassadeurs et hommes d’affaires, "qui sont nombreux à avoir des résidences secondaires en Tunisie" comme le rappelle le New York Times, est aujourd’hui dénoncée unanimement par les médias qui, jusqu’alors - ne l’oublions pas - avaient été bien timorés pour relayer les appels au secours des défenseurs des Droits de l’Homme et des victimes de la répression d’une dictature insupportable et "univoque" (n’en déplaise au Ministre de la Culture !).

    Aujourd’hui donc, la presse, dont le retournement est aussi spectaculaire qu’opportuniste, court derrière cette révolution tunisienne et loue cette population éduquée, exaspérée par les injustices et l’oppression, qu’elle semble découvrir.

    Pourtant 900 000 touristes français passent chaque année leurs vacances en Tunisie, 600 000 tunisiens et franco tunisiens vivent en France, 25 000 expatriés français travaillent en Tunisie et la Tunisie fait partie des pays de la francophonie !

    Cette révolte n’est pas le fruit du hasard, c’est la victoire de la rue contre un parti au pouvoir, répressif, affairiste et corrompu, c’est la victoire d’internet face à la presse "politiquement correcte" et discréditée ; c’est la victoire d’une jeunesse qui entend aujourd’hui à ne pas se faire voler sa victoire.

    L’onde de choc tunisienne va-t-elle se propager jusqu’en Turquie ?

    Pour l’instant ni nos dirigeants, ni la presse, ne semblent tirer des enseignements de ce qu’il faut bien appeler un fiasco diplomatique et médiatique :

    en règle générale, les gouvernements français ont défendu la stabilité politique pour protéger les citoyens français, les entreprises et leurs intérêts économiques, écrit Steven Erlanger, correspondant à Paris du New York Times, ils ne formulent que très peu de critiques publiques à l’égard des dictateurs.

    Bien au contraire, pouvons-nous ajouter ! La déclaration de la Ministre des Affaires Etrangères proposant à Ben Ali l’aide de la France en matière de répression ne nous surprend pas quand on sait que justice et police françaises collaborent avec les services secrets turcs au nom de la lutte anti-terroriste. En Turquie, comme en Tunisie hier, les adversaires du pouvoir sont considérés comme des "terroristes" ; l’un des premiers gestes du nouveau gouvernement tunisien aura été de libérer les 1 800 détenus politiques, alors qu’en Turquie se poursuit, dans l’indifférence générale de la presse française et de la classe politique, le procès de toute une élite kurde accusée de séparatisme et d’atteinte à la sûreté de l’Etat : depuis avril 2009, la Turquie a procédé à plus de 2 000 interpellations et incarcérations de cadres et élus politiques et associatifs, y compris parmi les membre des associations de défense des Droits de l’Homme ; 43 journalistes sont également détenus [1] ; des enfants et des jeunes le sont aussi pour avoir jeté des pierres sur des véhicules blindés [2]. 151 personnalités, dont 40 femmes, sont actuellement jugées par la VIème Haute Cour criminelle de Diyarbakir. Les peines requises vont de 15 ans à la prison à vie.

    (André Métayer, http://akbdrk.free.fr, 23 janvier 2011)

    [1] 43 journalistes - dont dix rédacteurs en chef - et écrivains ont passé le nouvel an en prison, 655 personnes dont 197 journalistes ont été jugés au cours des neuf premiers mois de 2010, 12 journaux suspendus et 7 000 sites internet bloqués (contre 3 700 en 2009) - source : Reporters sans Frontières.

    [2] Plus de 2 500 mineurs étaient détenus fin 2009 en Turquie selon Thomas Hammarberg, Commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe.

     

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