Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Médias - Page 2

  • A la mémoire de Rémi Ochlik et Marie Colvin, morts dans un bombardement à Homs.

    Remi Olchik.jpgIl n'avait que 28 ans mais il avait déjà photographié de multiples scènes de guerre. Rémi Ochlik est mort 22 février, avec sa consœur américaine, Marie Colvin, dans un bombardement à Homs.

    Rémi Ochlik était un photographe de grand talent. Le printemps arabe, était l’un de ses sujets, les suivants auraient été de la même veine. Le monde est en manque complet de nouvelles et d’images, pourtant chacun a le droit d’en prendre conscience sur Internet.


     

    Vous pouvez visiter le site des images
    de Rémi Ochlik, non réclamées sur :

    http://www.ochlik.com/



    Lors d´une prise de parole à St Bride´s en novembre 2010, Marie Colvin avait expliqué qu´elle était parfaitement consciente des risques encourus dans son métier.

    «Notre mission est de rapporter les horreurs de la guerre avec exactitude et sans préjugés», avait-elle dit. «Nous devons toujours nous interroger si l´histoire en vaut le risque. Qu´est-ce que le courage et qu´est-ce ce que la bravade ?». «Il n´a jamais été aussi dangereux d´être un correspondant de guerre parce que le journaliste en zones de combat est devenu une cible principale», soulignait-elle.


    Il y a deux images de la guerre : ces photos révélaient la vérité alors que les médias officiels manipulent.

     

    Lien permanent Catégories : Médias
  • IPI: la Turquie est la plus grande prison pour les journalistes


    IPI.jpgL'Institut international de la presse (IPI) a appelé le gouvernement turc à libérer immédiatement tous les journalistes emprisonnés, dans la déclaration finale de sa 60e Assemblée générale.

    Les membres de l'organisation ont condamné les violations graves de la liberté de presse à travers le monde, lors du Congrès de l'IPI du Monde 2011 tenue le 26 septembre à Taipei, à Taiwan.

    AU MOINS 64 JOURNALISTES EN PRISON

    Dans la déclaration finale, l'institut a exprimé « sa grave préoccupation devant le maintien en détention d'au moins 64 journalistes en Turquie ».  Faisant référence à son rapport de juillet, l'IPI a rappelé que la Turquie est la plus grande prison du monde pour les journalistes devant la Chine et l'Iran.  La déclaration appelle gouvernement turc à libérer immédiatement tous les journalistes emprisonnés.

    h-20-2601371-1317286498.jpg

     

     

    ERDOGAN A CRÉÉ UNE ARMÉE MÉDIATIQUE

    Aujourd'hui, les journalistes ont peur de critiquer le gouvernement AKP, au pouvoir depuis 2002.  La liberté d'expression est menacée plus que jamais et la plupart des médias sont devenus de véritables instruments de propagande du gouvernement.

    Les médias pro-AKP n'hésitent pas de pointer du doigt les opposants et la police les arrête ensuite sans aucune preuve tangible. Les journalistes kurdes sont les premières cibles, tandis que tous les autres qui critiquent ouvertement le gouvernement se voient dans la ligne de mire de la politique d'intimidation. Le premier ministre Recep Tayyip Erdogan, sa police, son armée et la confrérie Fethullah Gulen, allié fort du gouvernement accusé d'avoir infiltré dans tous les institutions étatiques,  sont aujourd'hui intouchables.

    Les journalistes sont souvent victimes de l'usage abusif de la Loi anti-terroriste (LAT) par les autorités turques pour condamner et censurer tout journaliste mentionnant la question kurde et certains de ses acteurs politiques.

    RSF : IL EST TROP FACILE D'ARRÊTER LES JOURNALISTES

    « La couverture de certains sujets reste systématiquement réprimée par la justice. Il est bien trop facile d'arrêter et de condamner des journalistes pour avoir fait leur métier ou exprimé une opinion ; de saisir leurs documents, de remonter à leurs sources. Et dans le contexte actuel de lutte pour le pouvoir féroce au sommet de tous les organes de l'État, la justice ne se prive pas de le faire » dénonçaient les Reporters sans frontières dans son rapport d'enquête  publié le 16 juin 2011.

    Le 12 juin dernier, le commissaire aux Droits de l'Homme du Conseil de l'Europe, Thomas Hammarberg, avait également dénoncé la situation « particulièrement préoccupante » de la liberté d'expression et de la liberté des médias en Turquie. « Le respect et la protection de la liberté d'expression sont primordiaux pour les progrès de la démocratie en Turquie » avait déclaré le Commissaire.

    DES JOURNAUX SUSPENDUS

    Des dizaines de journaux kurdes, mais aussi gauches alternatives ont été interdis depuis l'arrivé de l'AKP au pouvoir.

    Azadiya Welat, le seul journal en langue kurde en Turquie, a été suspendu à neuf reprises depuis qu'il sort de manière quotidienne en 2006. Parmi les journalistes en prisons figurent au moins neuf journalistes de ce quotidien kurde, dont trois anciens rédacteurs  en chef.

    Le 26 Septembre, le journal bimensuel Yeni Dönem Yayıncılık, a été suspendu pour un mois par un tribunal d'Istanbul pour « propagande d'une organisation terro riste ».

    Le 10 Septembre, le journal Halkin Günlüğü a été suspendu pendant un mois et son 18e numéro a été saisi  pour "propagande d'une organisation terroriste armée".

    Le 28 Aout, la 11 e cour d'assise d'Istanbul a ordonné la fermeture du journal kurde Rojev, auxiliaire d'Azadiya Welat, pour un mois pour avoir  publié sur sa première page une photographe du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et son chef emprisonné Abdullah Ocalan.

    Le 21 Aout, Azadiya Welat a été suspendu pour la troisième fois depuis début de l'année pendant un mois.

     

    Source/Lien : MédiaPart


    Lien permanent Catégories : Médias
  • Debout pour le journalisme en 2010!

    Sans oublier la situation en Turquie, les journalistes européens sont debout pour le journalisme

     

     

    f1d6b7f-207908e-b.jpg

     

     

     

     

    Aujourd'hui, la Fédération européenne des journalistes (FEJ) et ses membres, les syndicats et les associations de journalistes à travers l'Europe, profitent de la journée « Debout pour le journalisme » pour raviver l'esprit de mission et de solidarité dans le travail des journalistes.

    "Chaque 5 novembre, les journalistes participent à cette journée « Debout pour le journalisme» partout en Europe. Ils rejettent la pression commerciale, l'ingérence politique et les attaques sur les droits de travail ", a déclaré le Président de la FEJ, Arne König. "Les journalistes prennent position pour défendre des principes clés - les droits d'auteurs, l'indépendance rédactionnelle, le droit à des conditions de travail décentes et le droit à l'organisation syndicale. Tous ces éléments sont primordiaux pour gagner la confiance du public dans le journalisme en tant que force pour la démocratie. "

    La campagne « Debout pour le journalisme » a été lancée en 2007 pour défendre l'éthique du journalisme, des emplois décents et les droits syndicaux. Le 5 novembre, les journalistes à travers l'Europe rappellent les défis qu'ils rencontrent dans leur travail quotidien à travers des débats, des manifestations ou d'autres actions collectives.

    A Bruxelles, la journée a été utilisée pour lancer une campagne de solidarité avec le Syndicat turc des journalistes (TGS), dont les membres sont constamment confrontés à un climat de peur et d'intimidation. La FEJ a remis une lettre de protestation à M. Selim Kuneralp, le représentant permanent de la Turquie auprès de l'Union européenne et a demandé que son gouvernement libère les 50 journalistes actuellement détenus dans les prisons turques.

     

    La FEJ et ses membres déclarent que le 5 novembre 2010 est le moment de relancer les engagements pour la liberté des médias, le journalisme indépendant, et les valeurs de service public et  pour appeler à une plus large reconnaissance du journalisme comme un bien public. Sans de meilleures conditions de travail et sans le  respect des droits professionnels, la démocratie européenne ne pourra pas prospérer et ceci est particulièrement vrai en Europe centrale et orientale, où les syndicats de journalistes et leurs membres luttent pour surmonter l'ingérence politique dans les médias, l'absence d'emplois décents et de dialogue social sur leur lieu de travail.

     

    "Si l'avenir doit être aussi brillant que les journalistes le veulent, nous devons forcer les gouvernements à respecter nos droits fondamentaux, à commencer par la protection des sources, et nous devons obliger les employeurs à mettre fin aux coupes arbitraires dont sont victimes les rédactions, qui font du journalisme une profession frappée par la précarité » a déclaré Aidan White, Secrétaire général de la FEJ. "Nous devons aussi porter notre message aux citoyens et à tous les niveaux de la société civile. Le journalisme est une force de progrès social. Il représente une force positive, au service de tous. "

     

    Debout pour le journalisme: http://europe.ifj.org/fr/pages/5-novembre-2007-debout-pour-la-defense-du-journalisme-stand-up-for-journalism

     

    Campagne Turquie: http://www.ifj.org/en/pages/turkey-campaign-set-journalists-free

     

     

    turkey.jpg

     

     

     

    La FEJ représente plus de 260.000 journalistes dans 30 pays.
Pour plus

     

    d'informations, veuillez contacter la FEJ à 32 2 235.2200

     

    http://europe.ifj.org/fr/articles/sans-oublier-la-situation-en-turquie-les-journalistes-europeens-sont-debout-pour-le-journalisme

     

    Lien permanent Catégories : Médias