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Manifestation - Page 9

  • OIT: les représentants de l'Etat iranien doivent être expulsés. Pour les libertés syndicales en Iran


    Rassemblement à Genève le 13 juin 2013 Place des Nations de 12h à 14h Pour la défense des droits des travailleurs et des libertés syndicales en Iran en Iran, les travailleurs sont privés de libertés essentielles:

    • - le droit de faire grève,
    • - le droit de manifester,
    • - le droit de constituer des organisations syndicales.


    Accusés d'avoir enfreint ces interdictions, des milliers de salariés sont arrêtés,nombre d'entre eux sont jetés en prison et certains condamnés à mort.

    Les organisations syndicales françaises CFDT, CGT, FSU, Solidaires et UNSA appellent les organisations de travailleurs présentes à Genève à l’occasion de la Conférence internationale du travail 2013 à se rassembler Place des Nations pour
    exiger :
     

    • La libération des syndicalistes emprisonnés ;
    • - Le droit de constituer des syndicats indépendants en Iran ;
    • - Une présence dans la délégation iranienne à la Conférence internationale du Travail de l’OIT d’organisations de travailleurs représentant réellement leurs intérêts et non pas de prétendus « syndicalistes » qui ne sont que des complices du régime.


    Ce rassemblement permettras aux représentants syndicaux présents d’exprimer leur solidarité envers les travailleurs et syndicalistes iraniens.
     

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    Photos: Demir SÖNMEZ

     

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  • Genève est solidaire avec les manifestants en Turquie

    A l'appel d'une vingtaine organisations (partis politiques, syndicats et associations), 150 personnes se sont réunies cet après-midi sur la Place de Bel-air à Genève pour apporter leur soutien aux manifestants en Turquie qui luttent pour le respect des droits démocratiques et pour la reconnaissance des droits des minorités ethniques et religieuses dans ce pays.

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    Discours de M. Melik Özden, député socialiste du Grand Conseil genevois
    lors du rassemblement de soutien au mouvement populaire en Turquie
    Genève, le 8 juin 2013

     

    Un vent de révolte souffle sur la Turquie


    Un vent de révolte souffle sur la Turquie depuis une douzaine de jours. Tout est parti de la place historique de Taksim à Istanbul. La contestation d’un aménagement urbain, violemment réprimé, s’est transformée en mouvement populaire contre les politiques gouvernementales et étendue peu à peu sur tout le territoire de la Turquie. Et ce, malgré l’interdiction de manifester, malgré la répression aveugle des forces de l’ordre, malgré l’arrogance d’un gouvernement déconnecté de la réalité, malgré la censure et/ou complaisance des grands médias.

    Qui sont ces manifestants ? Ce sont des turcs bien sûr mais aussi des minorités ethniques telles que des kurdes, des arabes, des arméniens ou des assyriens. Ce sont aussi des sunnites bien sûr mais aussi des athées et des minorités confessionnelles telles que des alaouites (des alévis comme on les appelle en Turquie) et des chrétiens. Ce sont des ouvriers, des fonctionnaires, des syndicalistes, des étudiants, mais aussi des intellectuels. Ce sont des femmes, des hommes, des jeunes et des personnes âgées. Bref, ce sont des peuples, des citoyens qui revendiquent le respect de leurs droits les plus élémentaires : le droit de manifester, la liberté d’opinion et d’expression, le droit d'être consulté, le droit d'être entendu, le droit de participer à la prise de décision les concernant.

    A l’origine de cette révolte populaire réside des méthodes autochrates et antidémocratiques du gouvernement turc. Le chef de ce gouvernement, qui ne cache pas ses ambitions de ressusciter l’Empire ottoman, utilise sa majorité parlementaire pour faire taire toute opposition dans ce pays.

    En 10 ans de pouvoir, M. Erdogan a concentré tous les pouvoirs entre ses mains, faisant fit de la séparation de pouvoir, pourtant un des principes élémentaires de la démocratie. En effet, outre les pouvoirs législatif et exécutif, le chef du gouvernement turc contrôle la justice et les grands médias. Il les utilise d'ailleurs à sa guise pour intimider et faire taire ses opposants.

    Faut-il le rappeler, on compte encore de nos jours 15 mille prisonniers politiques en Turquie parmi lesquels des députés, des maires, des conseillers municipaux, des journalistes, des syndicalistes, des étudiants, même des enfants kurdes qui ont eu l’audace de lancer quelques pierres aux forces de l’ordre lors des manifestations.

    Sur le plan économique, le gouvernement turc met en oeuvre des politiques néolibérales avec une orthodoxie inouïe. Il n'existe presque plus de services publics en Turquie en main de l’Etat: tout est privatisé. Il y a bien sûr des classes, surtout proche du pouvoir, qui vivent confortablement en Turquie. Les institutions économiques et financières internationales parlent même d'une croissance économique spectaculaires. Cependant, la majorité de la population vit dans la précarité. Les droits syndicaux et du travail sont bafoués au quotidien.

    Mais, M. Erdogan est allé encore plus loin. Il s'immisce désormais dans la vie privée de tout un chacun. Celui qui veut décider par exemple combien d'enfants doit avoir une femme ? Comment les gens doivent s'habiller ? Quels produits ils doivent consommer ? etc. etc.

    Le Premier Ministre semble être obnubilé par ses succès électoraux, allant jusqu'à qualifiés les manifestants de vagabonds, voire de terroristes. Certes, le parti de M. Erdogan a obtenu presque 50% des voix lors de dernières élections. Mais il oublie que l'autre moitié de la Turquie n'est pas d'accord avec lui. Il oublie également que la délégation du pouvoir des peuples n'est pas permanente dans une démocratie qui se respecte.

    Ce sont surtout ces politiques et méthodes de gouvernement qui ont fait descendre dans la rue des millions de personnes. Certes le bilan de cette révolte populaire est lourd : trois morts, des centaines blessés, dont plusieurs dizaines graves, et cinq mille arrestations. Mais en même temps cette répression a fait prendre conscience aux peuples que la liberté, la démocratie n'a pas de prix. Il faut la conquérir et la défendre pied à pied.

    Aujourd'hui, nous sommes réunis ici à Genève pour apporter notre soutien aux revendications légitimes des peuples et des citoyens qui luttent pour leurs droits fondamentaux en Turquie. Que demandent-ils ? Ils revendiquent:

    • Le respect et l’élargissement des droits démocratiques;
    • La reconnaissance des droits du peuple kurde et autres minorités ethniques telles que arabes, arméniens et assyriens;
    • La reconnaissance des droits des minorités religieuses en particulier ceux des alaouites et chrétiens.

    Ils revendiquent également l'arrêt des projets urbanistiques qui détruisent l'environnement, les institutions culturelles et les quartiers populaires au profit des intérêts privés et partisanes.

    Ils réclament par ailleurs la démission des responsables de la répression policière et la libération immédiate et inconditionnelle des personnes arrêtées, avec l’abandon des poursuites judiciaires à leur encontre. Ils réclament aussi la démission du Premier Ministre autocrate. Bien que ce dernier ait adouci son discours depuis hier, il continue à envoyer ses policiers pour réprimer des manifestations et à faire arrêter des manifestants. Le Premier Ministre turc et son gouvernement ne semblent pas avoir compris le message des peuples et des minorités religieuses qui composent la Turquie. Ils ne veulent pas un nouveau tyran, mais veulent cohabiter dans un pays démocratique et respectueux de leurs droits fondamentaux. Ils veulent avoir leur mot à dire sur leur avenir. Aidons-les dans cette lutte noble.

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    DISCOURS POUR LE RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN AVEC LE MOUVEMENT POPULAIRE TURC, GENÈVE, 8 JUIN 2013 (Solidaritès Genève)


    Depuis plus de 10 jours, le peuple turc se mobilise contre le gouvernement AKP. La mobilisation autour du parc de Gezi aura été  l’étincelle de trop. La répression policière  a d’ailleurs été terrible contre les manifestants et manifestantes et nous voulons rendre hommage aujourd’hui à leur courage et leur détermination dans cette lutte.

    Plus que le parc, c’est l’attitude du gouvernement AKP, notamment son autoritarisme et son néo libéralisme sauvage depuis des années, qui nourrit les protestations.

    L’arrogance et ses dérives autoritaires, se manifestent notamment par des pressions sur les médias pour ne pas diffuser des informations sur les protestations en Turquie.

    Faut il le rappeler que la Turquie de Erdogan a été au service des grandes puissances impérialistes et de leurs politiques depuis de longues années, de même ce gouvernement a été au service du grand capital international. Pour accroître la compétitivité des entreprises turques et favoriser la classe dominante, l’AKP n’a cessé de restreindre les pouvoirs des syndicats et de limiter des droits des travailleurs et travailleurs et d’user d’une répression féroce à leur égard.

    De nombreux syndicalistes sont d’ailleurs en prison ! les libertés démocratiques fondamentales ne sont pas respectés : plus de 100 journalistes croupissent dans les prisons turques – davantage qu’en Iran ou en Chine, qui sont des régimes déjà très autoritaires et répressif – et nombre de leurs confrères ont été licenciés ou ont dû quitter leur emploi en raison de pressions du gouvernement. Plus de 800 étudiant-e-s, professeurs et intellectuel- le-s ont également été emprisonnés pour leur activisme.

    La grande majorité sont accusés de liens avec les kurdes du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan). Cette accusation est souvent avancée par le pouvoir pour justifier l’arrestation de toute personne qui défend la liberté d’expression, les libertés syndicales ou le droit de manifester sans représailles.

    Dans la question Kurde d’ailleurs, malgré les avancées notables de ces derniers mois et le début du processus de paix, depuis 2009, 8000 sympathisant- e-s prokurdes, politiciens, avocats, universitaires, écrivains et journalistes, ont été arrêtés sur des accusations de terrorisme.

    La Turquie d’Erdogan serait il un modèle à suivre comme présenté par de nombreuses démocraties occidentales pendant de nombreuses années ? Surement pas ! L’exemple à suivre c’est le mouvement populaire turc présent dans les rues aujourd’hui !

    Certains médias, particulièrement occidentaux mais aussi orientaux, veulent limiter ce combat entre laiques et croyant, cela est faux. Bien sûr que nous sommes les premiers soutiens et supporters de la laicité, mais la laicité seule n’est pas garant de démocratie, ni d’égalité et de justice sociale comme le passé a d’ailleurs pu le montrer en Turquie avec l’armée et les nationalistes, qui ont notamment poursuivi des politiques discriminatoires envers les populations non Turcs.

    Le vrai changement passe par l’unité des classes populaires face aux tentatives des politiques, AKP et nationalistes, de les diviser. Comme une pancarte d’un manifestant le disait : « Avez vous compris pourquoi il nous divise entre Sunnites et Alevis, entre Turcs et Kurdes, car nous sommes cela (en référence au masse se rassemblant et au mouvement populaire) lorsque nous sommes unis nous »,. Oui il s’agit d’une lutte entre un peuple voulant la dignité et la liberté face à un régime répressif, injuste, et autoritaire! C’est l’unité des classes populaires qui est la solution pour un changement radical.

    Aujourd’hui nous témoignons et manifestons notre solidarité avec le mouvement populaire turc dans sa lutte pour la liberté et la dignité. Nous nous solidarisons également avec nos camarades, frères et sœurs qui se battent pour une Turquie démocratique, sociale, séculaire et qui respecte et traite toutes les populations de Turquie, ethnique et religieuse, sur un pied d’égalité et sans discriminations. Nous apportons en particulier notre soutien à la lutte du peuple kurde pour son autodétermination.

    Vive les peuples en lutte pour leur émancipation.

    Vive la liberté et la dignité

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    Photos: Haykel Ezzedine et Boran Sonmez

  • Les fonctionnaires sont sous la neige et La démocratie derrière la barrière!

    Cet après midi devant l’Hôtel de la Ville environ 300 fonctionnaires  se sont rassemblé, mais pour la première fois devant une barrière de “zone interdit police” pour dénoncer les coups prévues au budget 2013. L’ensemble des organisations du personnel des services publics (Cartel intersyndical du personnel de l’Etat et du secteur subventionné, du Syndicat des services publics SSP/VPOD) a pris la décision pour une journée d’action le 24 décembre 2012.

     

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    Photos: Demir SÖNMEZ