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Culture - Page 4

  • Soirée de clôture du Fifdh haute en couleurs !

     

    La soirée de clôture du 10ème Festival du Film et Forum International sur les droits humains a eu lieu ce 10 mars 2012 au Bâtiment des Forces Motrices (BFM) à Genève.

    Cette soirée a été accompagnée par la présence de
    Claude Wil
    d, Ambassadeur, Chef de la Division Sécurité humaine du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE),
    Nicolas Niemtchinow, Ambassadeur de France auprès de l'ONU à Genève,
    Isabel Rochat, Conseillère d'Etat, République et canton de Genève,
    Sandrine Salerno(excusée), Conseillère administrative de la Ville de Genève,
    Gerald Staberock, secrétaire général de l'OMCT,
    Barbara Hendricks, cantatrice, Ambassadrice de bonne volonté du HCR.
    Ainsi que de nombreuses et nombreux amis des droits humains.

    La chanteuse américaine BARBARA HENDRICKS a donné un magnifique concert et spectacle du BALLET JUNIOR DE GENÈVE “Flabbergast”, une chorégraphie de Gustavo Ramirez Sansano : par une gestuelle quotidienne, avec une drôlerie et une légèreté assumée, ce spectacle fulgurant a illustré le choc des cultures. La bande son, inspirée des rythmes de salsa et de conga, est extraite de films célèbres des années 1950 et 1960.

    Le palmarès a été dévoilé lors de cette même soirée de clôture. Le voici !

    Le Grand prix du Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH) - Offert par l’Etat de Genève

    “Duch, le Maître des Forges de l'Enfer”

    Prix de la fondation Barbara Hendricks pour la Paix et la Réconciliation. En mémoire de Sergio Vieira de Mello

    “Better This World” de Katie Galloway et Kelly Duane de la Vega a aussi été primé. Le film dénonce avec brio et sans concession le système judiciaire le système américain.

    Mention spéciale du jury

    «Heart of Sky - Heart of Hearth» de Frauke Sandig et Eric Black, qui s'interrogent sur la disparition d'un peuple victime de la mondialisation.

    Le Grand prix de l'Organisation mondiale contre la torture (OMCT)

    “Belarussian Dream”, qui met en lumière le combat des défenseurs des droits de l'homme en Europe obtient.

    Prix du jury des Jeunes

    «The Ambassador», un documentaire tourné en partie en caméra cachée qui dénonce le néocolonialisme en République centrafricaine.

    Cette édition a connu une fréquentation semblable à la précédente avec plus de 20'000 festivaliers. «A noter une très forte présence de jeunes et surtout une participation active aux débats», précisent les organisateurs. Au total, 46 films et 11 débats et tables rondes figuraient au programme. La prochaine édition aura lieu du 1er au 13 mars 2013.

     

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  • Genève, pas Los Angeles!

    10ième Festival du Film et Forum International sur les droit d'humain cérémonie d'ouverture ont eu lieux le 2 mars 2012 , salle arditi à Genève.

    M. Didier Burkhalter, Conseiller fédéral, Chef du Département fédral des affaires étrangères, Mme Navi Pillay, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme (excuse et envoyé représentent), M. Ridha Bouabid, Ambassadeur de l'Organisation Internationale de la Francophonie auprès des Nations Unies, M. Sami Kanaan, Conseiller administratif de la Ville de Genève, Département de la culture et du sport, Mme Michelle Bachelet, Sous-secrétaire générale des Nation Unies et directrice exécutive de l'ONU Femmes (par vidéo) Ainsi que les membres du Jury international et notre chères et chers amis des droits humains ont participé le soirée 10ième Festival du Film et Forum International sur les droit d'humain cérémonie d'ouverture


    Genève, pas Los Angeles.

    Genève s'est encore prouvée être la capitale internationale des droits de l'Homme. Pendant que les Oscars étaient distribués à Los Angeles, à Genève il n'y avait pas de représentant des médias internationaux. Il n'y avait pas non plus les stars internationaux du tapis rouge mais les militants internationaux des droits de l'homme. cette rencontre fut amicale sans gala ni glamour.

    C'est cela la différence entre le festival du film à Los Angeles et à Genève. Cette différence était visible dans les discours et la pensée des personnes présentes.

    Toutes les conférences faisaient référence aux violations des Droits de l'Homme de notre époque. Dans son discours Sami Kanaan a dit que la votation du 11 mars sur la loi sur les manifestation était également une violation des droits fondamentaux et constitutionnels et a appelé à voter contre cette dernière. Et voici ci-dessous un discours de Sami Kanaan “

    M. Didier Burkhalter, Conseiller fédéral, Chef du Département fédral des affaires étrangères a remercié les participants et a réaffirmé son soutien à ce festival.

    Pour soutenir le cinéma et la lutte pour les Droits de l'Homme j'invite tout les résidents de la capitale internationale des Droit de l'Homme à se rendre dans les cinémas.

     

     

    Voici le lien pour accéder au riche programme du FIFDH, qui se déroulera à partir du 2 mars jusqu’au 11 mars 2012.

    http://www.fifdh.org/2012/index.php?rubID=1&lan=fr

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    Ouverture FIFDH / note intervention Sami Kanaan

     

    Monsieur le Conseiller fédéral,

    Madame le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme,

    Madame la Sous-secrétaire générale des Nations Unies qui s’est adressée à nous par un message vidéo,

    Monsieur le Représentant permanent de l’Organisation internationale de la francophonie,

    Mesdames les ambassadrices, Messieurs les Ambassadeurs

    Mesdames et Messieurs les Députés (du Grand Conseil),

    Mesdames et Messieurs les Conseillers municipaux,

    Mesdames et Messieurs les Constituants,

    Messieurs les Directeur général et Directeur général adjoint du Festival du Film et Forum international sur les droits humains,

    Mesdames et Messieurs les membres du Jury,

    Mesdames et Messieurs,

    Et surtout chères et chers amis des droits humains

    Voici dix ans que le Festival du film et forum international sur les droits Humains (FIFDH) poursuit la mission qu’il s’est fixé : être une tribune libre, sans tabous, dédiée au respect des droits humains.

    Le FIFDH nous rappelle à quel point il est important que l’art se saisisse de sujets tels que les droits humains. La culture, exceptionnelle caisse de résonnance, joue un rôle évident dans la défense de ces droits. Il l’est plus encore à Genève, ville de paix, ville internationale, carrefour d’organisations internationales et non gouvernementales. Je me réjouis ainsi du rôle que joue désormais le FIFDH dans la cour des défenseurs de la dignité et de la justice, à Genève, qui accueille, à la même période, le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU.

     

    Très récemment nous avons pu apprécier un autre exemple d’expression artistique au service des droits humains, celui du spectacle « Human Writes » de la célèbre compagnie de danse William Forsythe au sein même du Palais des Nations à Genève, dans la salle des pas perdusLe respect des droits humains, c’est d’abord le respect des personnes. C’est affirmer que la vie, chaque vie, est une réalité à prendre en considération et une valeur à protéger. C’est aussi la lutte pour les droits civils, politiques, sociaux, économiques et culturels. C’est un combat permanent, incessant, qui implique un engagement sans complaisance, et qui est au cœur de la démarche du FIFDH.

    Le FIFDH s’attache à présenter des œuvres fortes, comme autant de témoignages qui permettent de focaliser les débats sur des problématiques d’actualité. Les rencontres avec les cinéastes, les écrivains, les intellectuels qui mettent leurs expériences et leurs talents au service de la cause permettent d’impliquer un public nombreux - plus de 20'000 spectateurs l’an passé !Nous célébrons donc ce soir les 10 ans du festival, mais nous pourrions tout aussi bien souhaiter que la manifestation ait perdu sa raison d’être, faute de thèmes à traiter et d’injustices à dénoncer. Malheureusement, le rêve n’est pas prêt de devenir réalité.

    Comme jamais, les indignations suscitent la révolte des peuples. Les colères, les soulèvements et les crimes d’état se manifestent aux quatre coins de la planète, tandis que les dérives du néo-populisme menacent même l’Europe. Même en Suisse, même à Genève, le risque de dérives néo-populistes et réactionnaires existe ; preuve en est la révision de la Loi sur les manifestations, soumise au vote populaire le dimanche 11 mars, et qui constitue une forte régression des droits démocratiques fondamentaux, une régression inacceptable. Il faut donc encore compter sur le rendez-vous annuel avec des cinéastes, des écrivains et des intellectuels engagés, ou tout simplement des militants eux-mêmes, qui risquent souvent leur vie, pour briser l’ignorance, dépasser l’indifférence et dénoncer les silences qui entrainent les sociétés sur les voies de l’oppression et de la manipulation.

    Tout particulièrement cette année, on pensera au peuple syrien, à qui est dédié cette édition du festival, mais aussi à l’opposante birmane Aung San Suu Kyi, figure emblématique s’il en est d’une volonté de résistance inébranlable et non-violente.

    La Ville de Genève et l’Etat de Genève, au nom de qui je m’exprime aussi aujourd’hui, soutiennent pleinement cette indispensable tribune libre qu’est depuis dix ans le FIFDH. Je me félicite aussi du partenariat fort avec les Nations Unies, notamment le Haut commissariat aux droits humains, ainsi qu’avec la Confédération, dont la présence ici ce soir du Conseiller fédéral Didier Burkhalter constitue une belle preuve. J’ai d'ailleurs appris avec plaisir qu’aujourd'hui même M. Burkhalter a publié les priorités du Conseil fédérale en matière de politique étrangère, et que la promotion des droits humains et de la Genève internationale figure en bonne place. Et souhaite que ces dix jours de projections et de débats contribuent à faire passer auprès du public un message essentiel : en matière de droits humains, le combat pour la dignité contre le silence est l’affaire de tous.

    Merci aux organisateurs et aux membres du jury international pour cette piqûre de rappel bienvenue...

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    Demir SÖNMEZ
    Maison Populaire de Genève
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  • 10 ANS D'ENGAGEMENT en faveur des droits humain


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    Le FIFDH fête ses 10 ans Une décennie d’engagement pour la dignité humaine

     

    Une édition rebelle


    Les résistants et les rebelles, les révoltes citoyennes, les faiseurs de paix, celles et ceux qui engagent leur vie sur le terrain en faveur des droits humains, c’est à eux que le FIFDH dédié sa dixième édition. Et tout particulièrement au peuple syrien et à l’opposante birmane Aung San Suu Kyi.

    10 ans, c’est non seulement l’occasion de faire la fête, mais aussi de faire le point sur les avancées et l’avenir des droits de l’homme. Les débats thématiques de cette année s’intéressent au futur des démocraties en devenir après le printemps arabe (avec notamment le regard croisé de quatre femmes venues de Tunisie, d’Iran, d’Egypte et du Bahreïn) ; aux médiateurs qui osent la paix ; à la justice internationale par le biais des procès khmers rouges ; au dialogue entre Israël et la Palestine ; à la contestation des Indiens d’Amazonie contre l’establishment économique ; au combat des défenseurs pour les droits humains en République démocratique du Congo. La crise financière est également au cœur des discussions, tout comme la montée du national populisme en Europe.

    Documentaire emblématique du FIFDH 2012, Sri Lanka’s Killing Fields - sur les crimes de guerre commis contre la population tamoule -, montre l’impact concret de l’image et du cinéma dans la lutte pour les droits humains : la diffusion du film devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a provoqué la constitution d’une commission d’enquête. L’équipe de réalisation est nominée au Prix Nobel de la Paix 2012.

    Le Jury international


    Présidé par le grand cinéaste mauritanien Abderrahmane Sissako, avec également : Tarun J. Tejpal, le chantre de l’anti-corruption en Inde ; Shumona Sinha, l’auteure indienne francophone de Assomons les pauvres, roman nominé au prix Renaudot 2011 ; la cinéaste franco-israélienne Michale Boganim ; le dissident hongrois et professeur de cinéma Lázló Rajk ; le réalisateur et producteur suisse Nicolas Wadimoff.

    Rencontres avec des personnalités d’exception


    La tribune libre du FIFDH rassemble des défenseurs des droits de l’homme, tant ceux qui œuvrent en avant scène que ceux qui agissent dans l’ombre : Stéphane Hessel ; le sociologue français Edgar Morin ; Louise Arbour ; Jean Ziegler ; Micheline Calmy-Rey ; Roberto Lavagna, ex-ministre de l’économie argentine qui a dit NON aux plans d’austérité du FMI ; le leader de la résistance syrienne Haytam Al-Maleh et Samar Yazbek, opposante syrienne exilée en France ; la bloggeuse et militante tunisienne Lina Ben Mehnni ; le rapporteur spécial de l’ONU Louis Joinet ; Elias Sanbar, Ambassadeur de Palestine à l’UNESCO ; Davi Kopenawa, Chef des indiens Yanomami.

    Echanges avec des cinéastes


    Seront présents les ciné
    astes et les réalisateurs : Rithy Panh (Duch, le maître des forges et Gibier d’élevage), Manon Loizeau (Chronique d’un Iran interdit), Karl Zéro (Dans la peau de Poutine), Thierry Michel (L’affaire Chebeya), Sofia Amara (Syrie, dans l’enfer de la répression), Michale Boganim (Land of Oblivion), Davy Chou (Le Sommeil d’or), Janez Burger (Silent Sonata)...

    Temps forts


    Hommage à Vaclav Havel, le dissident devenu président qui a mis les droits universels et la liberté au centre de sa politique. Projection de son premier et unique film Leaving La Nuit des droits humains, avec les ONG qui ont accompagné le FIFDH ces 10 dernières années, un concert de Barbara Hendricks et Flabbergast ou le choc des civilisations dansé par le Ballet Junior de Genève

    8 mars, journée internationale des femmes : le cinéma oriental décliné au féminin La Révolution tunisienne : vue de l’intérieur par le collectif de photographes tunisiens Dégage !

    Voici le lien pour accéder au riche programme du FIFDH, qui se déroulera à partir du 2 mars jusqu’au 11 mars 2012.

    http://www.fifdh.org/2012/index.php?rubID=1&lan=fr

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    Maison des Arts du Grütli, CP 5251 - 1211 Genève 11 - T. +41 22 809 69 00 - Direction : Léo Kaneman Contacts Presse : Sylvie Cohen M +41 76 562 86 32 – Eva Cousido M +41 78 928 94 07 communication@fifdh.ch / www.fifdh.org

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