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  • APPEL manifestation contre le dictateur ERDOGAN

    MANIFESTATION Samedi 10 décembre 2016 · 14h · Pl. Neuve · Genève Journée Internationale des Droits Humains

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    Liberté pour tous les députés du HDP  ! — Levée immédiate de l’interdiction qui pèse sur 1490 ONG, notamment les associations de femmes  !

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    Venez nombreuses et nombreux pour dénoncer la répression politique massive contre l’opposition démocratique en Turquie, le mouvement politique kurde, les ONG, dont les associations de femmes, et contre la liberté des médias. Unissons nos voix pour dénoncer le silence de la Suisse et de l’Europe qui contribue à renforcer la dictature d’Erdogan.

    Dans la nuit du 3 au 4 novembre 2016, un coup d’Etat a été commis contre la volonté politique du peuple kurde en Turquie. Un putsch politique a été perpétré lorsque la police turque a forcé les portes des domiciles de 12 députés du HDP (Parti démocratique des Peuples, troisième force politique du pays), parmi lesquels ses co-présidents, et procédé à leur arrestation.

    Le 7 novembre, Erdogan a déposé des plaintes pénales contre tous les membres du groupe CHP (Parti républicain du peuple) au Parlement turc avec le prétexte que la plus grande force oppositionnelle du pays l’avait diffamé.

    Le 12 novembre 2016, le gouvernement turc a interdit 370 ONG qui luttent pour le respect des droits humains, soutiennent les victimes de violence et s’engagent pour la culture des Kurdes et d’autres minorités. Entre autres, toujours sous prétexte de l’Etat d’urgence, ce sont toutes les associations de femmes qui ont été interdites en Turquie. Les forces de sécurité de l’Etat turc ont posé des scellés et fermé les locaux du KJA (Congrès des femmes libres) à Diyarbakir. C’est une atteinte directe aux droits des femmes et une grave remise en question des acquis et du travail mené par les mouvements autonomes des droits des femmes .

    Mi-novembre, les autorités judiciaires ont licencié 203 juges et procureurs, invoquant leurs lines supposés avec l’organisation de l’imam turc Fetullah Gülen. Les univtersités sont également privées de leurs compétnces d’élire leurs propres recteurs.

    «  Une fois de plus, le principe selon lequel «  la souveraineté appartient sans exception au peuple  », inscrit en grosses lettres sur la façade de l’Assemblée nationale turque, a été piétiné. Dans la Turquie d’aujourd’hui, la souveraineté n’appartient d’aucune manière au peuple, elle a été confisquée par le président turc Recep Tayyip Erdogan, par l’administration de son parti, l’AKP, et par sa police répressive. Le HDP représente le seul obstacle politique réel face au règne du parti et de la pensée uniques en Turquie.  » (Communiqué du HDP concernant l’arrestation de ses député·e·s).

    L’administration de l’AKP a profité du coup d’Etat manqué du 15 juillet, qui lui a servi de prétexte pour engager une campagne contre l’opposition démocratique, le mouvement politique kurde, contre les organisations de femmes et contre toutes les voix d’opposition dans les médias et à l’université. La Turquie post-15 juillet n’est plus gouvernée par l’Etat de droit qui a tout simplement été anéanti, mais par des décrets lois (Kanun Hükmünde Kararnameler - KHK) qui sont la «  constitution d’Erdogan  ».

    La Turquie est en pleine négociation pour son adhésion à l’Union européenne, mais sa politique totalitaire et liberticide la place sur un chemin effrayant, celui de la guerre civile et des ravages qu’elle engendre. Des parlementaires et des maires représentant la volonté des électeurs•trices sont pris en otage ; des administrateurs désignés par le gouvernement remplacent les maires destitués ; les médias d’opposition, qui sont la voix et l’oreille de la société, sont muselés ; les journalistes et les membres des réseaux associatifs sont arrêtés ; les universitaires et les fonctionnaires sont limogés en masse du jour au lendemain ; la société civile et les organisations féministes et féminines sont réprimées.

    En 1994, l’arrestation des membres du mouvement politique kurde avait entraîné un conflit qui a causé la mort de milliers de personnes et le déplacement forcé de millions d’autres. Aujourd’hui, 22 ans après, la répression politique exercée contre le mouvement politique kurde et d’autres forces d’opposition ne fera qu’alimenter la guerre. Dans les années 90, la politique négationniste et guerrière turque avait contraint des centaines de milliers de Kurdes et de Turcs à se réfugier en Europe.

    Aujourd’hui, les Etats européens gardent le silence en raison des accords passés avec la Turquie concernant les réfugié·e·s. Cependant, la campagne actuelle de répression pourrait entraîner une vague de migration de millions de Kurdes et de Turcs vers l’Europe.

    Pour ces raisons :

    Nous appelons le Conseil fédéral, le Conseil de l’Europe, l’OSCE et les Nations unies, à prendre des mesures pour mettre fin à ce coup d’Etat politique en Turquie ;

    Nous appelons les autorités suisses à ne pas se limiter à de simples déclarations et à prendre des mesures concrètes et effectives ;

    Nous appelons le Conseil fédéral à exiger la libération immédiate des politicien•e•s, des journalistes, des enseignant-e-s et des militant-e-s, retenus prisonniers arbitrairement ;

    Nous appelons le Conseil fédéral à exiger la levée immédiate de l’interdiction qui pèse sur les associations féminines et féministes en Turquie ;

    Le CICR et le Conseil de l’Europe doivent exiger de pouvoir visiter les prisonniers et prisonnières en attendant leur libération ;

    Le Conseil Fédéral doit demander à ce que la mission d’observation planifiée de longue date par l’ONU au sud-est du pays soit finalement acceptée par le gouvernement turc ;

    Nous appelons le Conseil Fédéral à donner mandat à l’officier de liaison, récemment nommé auprès de la Turquie, de rassembler les éléments de preuves relatifs aux crimes de guerres et aux atteintes graves aux droits humains perpétrés en Turquie et au Kurdistan ;

    La collaboration de la Suisse avec les services secrets turcs doit immédiatement être interrompue, et cela aussi longtemps que les droits humains ne seront pas garantis en Turquie et que l’autodétermination du peuple kurde sera traitée militairement et non politiquement ;

    Toute exportation de matériel de guerre et de minutions en provenance de la Suisse doit cesser, comme celle de tout matériel ou licences dont l’utilisation pourrait être détournée. Le Conseil fédéral doit mettre un terme à tout soutien apporté à l’industrie d’armement turque, jusqu’à ce que l’état de droit et la démocratie soient restaurés en Turquie.

    Parti Socialiste Suisse

    Les Verts Suisse

    solidaritéS CH

    Mouvement des Femmes Kurdes Suisse Marche Mondiale des Femmes Suisse

    Centre Kurde des droits de l’homme

    Dem-Kurd / HDK-Suisse

    Maison Populaire de Genève

  • Manifestation contre l’accord TISA à Genève

    Quelque 600 manifestants ont défilé dimanche après-midi dans les rues de Genève pour protester contre l’Accord sur le commerce des services.

    Les manifestants ont dénoncé un traité «destructeur et inique». TISA est une attaque contre le bien commun, a déclaré un membre de SolidaritéS. Le député socialiste Roger Deneys a mis en garde contre un démantèlement des acquis sociaux qu’il faut «combattre jour après jour».

    Plusieurs orateurs ont aussi critiqué l’opacité des négociations en marge de cet accord. Cinquante Etats, dont la Suisse, souhaitent aboutir à un accord rapidement. Les ONG ont, dès le début des négociations en 2013, dénoncé une grave atteinte des droits démocratiques.

    Le Comité Stop TISA Genève a demandé l’arrêt immédiat des négociations et l’abandon définitif du projet TISA. Selon cet organisme, ce traité dit de libre-échange donne aux multinationales les clés du pouvoir et soumet les services publics ou privés à la concurrence.

    Forces de l’ordre bien visibles

    Sur appel des ONG, des syndicats et de l’ensemble de la gauche, les manifestants se sont rassemblés dans le froid près de la gare Cornavin. Le cortège a défilé sur le Pont du Mont-Blanc, dans la rue du Rhône, aux Pâquis pour terminer devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC), tout près de l’ONU.

    Les protestataires étaient encadrés par des forces de l’ordre bien visibles. La police avait à l’oeil une vingtaine de jeunes dont certains avaient le visage dissimulé. Quelques fumigènes ont été allumés dans la rue du Rhône. Aucun autre incident n’a perturbé la manifestation. De nombreux chants contre les multinationales ont réchauffé l’ambiance.

    Lundi 05 décembre 2016  ATS

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    APPEL DE LA MANIFESTATION STOP TISA
    TiSA est un traité négocié entre 50 pays, en totale opacité, depuis début 2012.
    Imaginez un monde où...
    ...les cantines scolaires appartiennent à des firmes telles que Coca Cola, Starbucks ou McDonald’s.

    ...Nestlé décide de faire venir des travailleurs de pays à bas salaires pour réduire leurs coûts de production au détriment des travailleurs locaux.

    L’objectif de TiSA : libéraliser l’ensemble des services
    Cela veut dire les soumettre à la concurrence internationale et les déréglementer au maximum, qu’il s’agisse de services publics, de services subventionnés ou mandatés.
    Les prestations fournies seront dès lors considérées comme de la concurrence déloyale par les multinationales.
    L’Etat (donc le contribuable) devra alors subventionner à même hauteur un service public et son homologue du secteur privé. Même les acquis sociaux et syndicaux seront attaqués.

    La démocratie, un « obstacle au commerce » ?
    Certaines politiques publiques, même décidées démocratiquement, dans le domaine des transports, de l’énergie, de l’environnement, de la protection des consommateurs ou encore de la santé et de la formation deviendront inapplicables car considérées comme des « obstacles non nécessaires au commerce », des obstacles aux profits et aux intérêts des multinationales, au détriment des petites et moyennes entreprises locales et des associations.

    Activité qui s’étend du commerce à l’administration incluant les services et médias publics, les transports, la gestion de l’eau et de l’énergie, le traitement des déchêts, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et aux particuliers, l’éducation, la santé, l’action sociale, etc.

    Des tribunaux d’arbitrage privés
    TiSA prévoit, comme les autres traités (CETA, TAFTA...), un organisme de règlement des différends Etat contre Etat, compatible avec celui de l’OMC, c’est-à-dire basé sur un arbitrage privé, avec à la clef des millions d’indemnisations pour les multinationales, si les profits se trouvent être limités par des lois de l’Etat « fautif ».

    Encore davantage d’austérité
    Ce traité renforce les politiques d’austérité, déjà pratiquées actuellement par nos Etats, politiques n’ayant d’autre dessein que de renforcer les privatisations au seul profit des actionnaires. Une fois privatisés, les services deviendront inaccessibles aux plus démunis et appauvriront les classes moyennes.
    se déclarer

    « Zone hors-TiSA » : une démarche indispensable
    Conscientes de la menace qui pèse sur nos droits démocratiques, plusieurs communes se sont déjà déclarées « zones hors TiSA » : Ville de Genève, Carouge, Meyrin, Plan-les-Ouates, Puplinge, Lausanne, Vevey, Renens, Sainte-Croix, Biasca, Le Locle, Berne, Zurich et Bellinzone.

    En novembre 2015, le Grand Conseil genevois a approuvé à une écrasante majorité une résolution demandant que le Canton de Genève se déclare « zone hors-TiSA ».
    En Europe, 2000 collectivités se sont déclarées contre les accords de « libre-échange ».

    CLAUSE CLIQUET
    (« RATCHET »)
    Système de « crémaillère » qui agit de sorte à ce que l’Etat ne puisse plus revenir sur une décision de libéralisation, c’est-à-dire qu’il ne pourra plus jamais nationaliser ce qui a été privatisé.

    CLAUSE GEL
    (« Standstill »)
    Tout service qui est aujourd’hui privatisé devrait le rester. Avec TiSA, une caisse d’assurance maladie publique ne serait plus jamais possible en Suisse !

    Mobilisons-nous !
    TiSA est un danger pour les services publics et porte gravement atteinte à nos droits démocratiques. Quant à nous, citoyens, il est urgent et vital de nous informer et surtout de nous mobiliser contre TiSA !
    La négociation continue, sa finalisation est prévue pour début 2017 !
    Notre revendication : l’arrêt immédiat des négociations !

    STOP TISA Genève, Stop-TiSA-VD, Stop-TiSA-Bâle, Acidus, Adetra, AGEEP, Alliance Sud, Les Amis du Monde Diplomatique, Assoc. de Soutien au Peuple Grec, Attac Suisse, Attac France (Officiel), ATTAC Genève, CADTM, Cartel intersyndical du personnel de l'Etat et du secteur subventionné, CGAS, CJP, FAMCO, Les Verts Genevois, MvRC, Parti Du Travail Genève, PRG, PSI - Public Services International, solidaritéS Genève, SEV CGN, SPG, SSP Région Genève, Syndicom Section Genève, Unia Genève, Parti Socialiste, SIT

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  • Hommage à Fidel Castro, camarade des peuples du monde entier.

    Près de 200 personnes se sont rassemblé sur la place des nations pour rendre hommage au plus grand leader du XXe siècle, leader de la révolution cubaine, le camardes des peuples d' Amérique latine et du monde entier.

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    Gracias Comandante !

    Fidel a été l’incarnation de la révolution, c’est-à-dire, la preuve vivante qu’un petit groupe de jeunes hommes et jeunes femmes déterminés peuvent sortir un peuple entier de la misère et de l’humiliation et lui procurer une existence collective digne, libre, heureuse, juste, à l’abri de l’angoisse du lendemain.
     
    Comme la révolution française, la révolution cubaine a été, de ses débuts, universelle, pratiquant une solidarité intransigeante au-delà de ces frontières.

    J’ai été pendant 8 ans, rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à l’alimentation. Du Bangladesh au Guatemala, de la Mongolie au Niger, j’ai rencontré des médecins cubains, qui gratuitement et avec une extraordinaire compétence, soignaient les plus pauvres, dans les coins les plus reculés de ces pays.
     
    L’héroïsme de l’armée cubaine a battu le corps expéditionnaire Sud-Africain à Cuito-Cunene en 1988 initiant la fin du système de l’apartheid et assurant l’indépendance de l’Angola et de la Namibie.

    Boukharine dit : « Les révolutionnaires morts sont comme des étoiles éteintes, longtemps après leur disparition leur lumière nous illumine encore »

    Fidel, son œuvre, la lumière qui émane de lui, reste aujourd’hui encore l’espérance pour des centaines de millions d’êtres humains dans le monde.

    Hasta Siempre Comandante !
    Jean Ziegler
    Paris, 1er décembre 2016

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