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Manifestation contre l’accord TISA à Genève

Quelque 600 manifestants ont défilé dimanche après-midi dans les rues de Genève pour protester contre l’Accord sur le commerce des services.

Les manifestants ont dénoncé un traité «destructeur et inique». TISA est une attaque contre le bien commun, a déclaré un membre de SolidaritéS. Le député socialiste Roger Deneys a mis en garde contre un démantèlement des acquis sociaux qu’il faut «combattre jour après jour».

Plusieurs orateurs ont aussi critiqué l’opacité des négociations en marge de cet accord. Cinquante Etats, dont la Suisse, souhaitent aboutir à un accord rapidement. Les ONG ont, dès le début des négociations en 2013, dénoncé une grave atteinte des droits démocratiques.

Le Comité Stop TISA Genève a demandé l’arrêt immédiat des négociations et l’abandon définitif du projet TISA. Selon cet organisme, ce traité dit de libre-échange donne aux multinationales les clés du pouvoir et soumet les services publics ou privés à la concurrence.

Forces de l’ordre bien visibles

Sur appel des ONG, des syndicats et de l’ensemble de la gauche, les manifestants se sont rassemblés dans le froid près de la gare Cornavin. Le cortège a défilé sur le Pont du Mont-Blanc, dans la rue du Rhône, aux Pâquis pour terminer devant l’Organisation mondiale du commerce (OMC), tout près de l’ONU.

Les protestataires étaient encadrés par des forces de l’ordre bien visibles. La police avait à l’oeil une vingtaine de jeunes dont certains avaient le visage dissimulé. Quelques fumigènes ont été allumés dans la rue du Rhône. Aucun autre incident n’a perturbé la manifestation. De nombreux chants contre les multinationales ont réchauffé l’ambiance.

Lundi 05 décembre 2016  ATS

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APPEL DE LA MANIFESTATION STOP TISA
TiSA est un traité négocié entre 50 pays, en totale opacité, depuis début 2012.
Imaginez un monde où...
...les cantines scolaires appartiennent à des firmes telles que Coca Cola, Starbucks ou McDonald’s.

...Nestlé décide de faire venir des travailleurs de pays à bas salaires pour réduire leurs coûts de production au détriment des travailleurs locaux.

L’objectif de TiSA : libéraliser l’ensemble des services
Cela veut dire les soumettre à la concurrence internationale et les déréglementer au maximum, qu’il s’agisse de services publics, de services subventionnés ou mandatés.
Les prestations fournies seront dès lors considérées comme de la concurrence déloyale par les multinationales.
L’Etat (donc le contribuable) devra alors subventionner à même hauteur un service public et son homologue du secteur privé. Même les acquis sociaux et syndicaux seront attaqués.

La démocratie, un « obstacle au commerce » ?
Certaines politiques publiques, même décidées démocratiquement, dans le domaine des transports, de l’énergie, de l’environnement, de la protection des consommateurs ou encore de la santé et de la formation deviendront inapplicables car considérées comme des « obstacles non nécessaires au commerce », des obstacles aux profits et aux intérêts des multinationales, au détriment des petites et moyennes entreprises locales et des associations.

Activité qui s’étend du commerce à l’administration incluant les services et médias publics, les transports, la gestion de l’eau et de l’énergie, le traitement des déchêts, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et aux particuliers, l’éducation, la santé, l’action sociale, etc.

Des tribunaux d’arbitrage privés
TiSA prévoit, comme les autres traités (CETA, TAFTA...), un organisme de règlement des différends Etat contre Etat, compatible avec celui de l’OMC, c’est-à-dire basé sur un arbitrage privé, avec à la clef des millions d’indemnisations pour les multinationales, si les profits se trouvent être limités par des lois de l’Etat « fautif ».

Encore davantage d’austérité
Ce traité renforce les politiques d’austérité, déjà pratiquées actuellement par nos Etats, politiques n’ayant d’autre dessein que de renforcer les privatisations au seul profit des actionnaires. Une fois privatisés, les services deviendront inaccessibles aux plus démunis et appauvriront les classes moyennes.
se déclarer

« Zone hors-TiSA » : une démarche indispensable
Conscientes de la menace qui pèse sur nos droits démocratiques, plusieurs communes se sont déjà déclarées « zones hors TiSA » : Ville de Genève, Carouge, Meyrin, Plan-les-Ouates, Puplinge, Lausanne, Vevey, Renens, Sainte-Croix, Biasca, Le Locle, Berne, Zurich et Bellinzone.

En novembre 2015, le Grand Conseil genevois a approuvé à une écrasante majorité une résolution demandant que le Canton de Genève se déclare « zone hors-TiSA ».
En Europe, 2000 collectivités se sont déclarées contre les accords de « libre-échange ».

CLAUSE CLIQUET
(« RATCHET »)
Système de « crémaillère » qui agit de sorte à ce que l’Etat ne puisse plus revenir sur une décision de libéralisation, c’est-à-dire qu’il ne pourra plus jamais nationaliser ce qui a été privatisé.

CLAUSE GEL
(« Standstill »)
Tout service qui est aujourd’hui privatisé devrait le rester. Avec TiSA, une caisse d’assurance maladie publique ne serait plus jamais possible en Suisse !

Mobilisons-nous !
TiSA est un danger pour les services publics et porte gravement atteinte à nos droits démocratiques. Quant à nous, citoyens, il est urgent et vital de nous informer et surtout de nous mobiliser contre TiSA !
La négociation continue, sa finalisation est prévue pour début 2017 !
Notre revendication : l’arrêt immédiat des négociations !

STOP TISA Genève, Stop-TiSA-VD, Stop-TiSA-Bâle, Acidus, Adetra, AGEEP, Alliance Sud, Les Amis du Monde Diplomatique, Assoc. de Soutien au Peuple Grec, Attac Suisse, Attac France (Officiel), ATTAC Genève, CADTM, Cartel intersyndical du personnel de l'Etat et du secteur subventionné, CGAS, CJP, FAMCO, Les Verts Genevois, MvRC, Parti Du Travail Genève, PRG, PSI - Public Services International, solidaritéS Genève, SEV CGN, SPG, SSP Région Genève, Syndicom Section Genève, Unia Genève, Parti Socialiste, SIT

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©Photography Geneva by Demir SÖNMEZ

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