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  • 50 prises de position pour le “NON” 32 prises de position pour le “OUI” 2 prises de position pour la liberté de vote

    La société civile se prononce massivement contre le projet de constitution !

    Voici en effet la liste des Prises de position des Partis politique, des associations et

    des groupes, en vue de la votationpopulaire du 14 octobre 2012 pour le projet de

    constitution de la République et Canton de Genève



    50 prises de position pour le “NON”


    32 prises de position pour le “OUI”


    2 prises de position pour la liberté de vote


      

                                                     PRISES DE POSITION en vue de la votation populaire du 14 octobre 2012            

    Acceptez-vous le projet de constitution de la République et canton de Genève, du 31 mai 2012 ?

     

    Partis représentés au Grand Conseil

     

    PLR. Les Libéraux-Radicaux

    OUI

    Les Verts

    OUI

    M.C.G. Mouvement Citoyens Genevois

    NON

    Les Socialistes

    OUI

    PDC Les Démocrates-Chrétiens

    OUI

    UDC Genève

    NON

    Groupes politiques représentés à l'Assemblée constituante

     

    Libéraux et indépendants

    OUI

    Socialiste pluraliste

    OUI

    Les Verts et associatifs

    OUI

    AVIVO Défense des aînés, des locataires, du progrès social, des services publics

    NON

    Radical Ouverture

    OUI

    Les Démocrates-Chrétiens PDC

    OUI

    G[e]'avance

    OUI

    solidaritéS et gauche en mouvement

    NON

    M.C.G.

    OUI

    Associations de Genève

    -

    Autres associations ou groupements

     

    40% d'exclus des droits politiques : NON! ViVRe (Vivre, Voter, Représenter)

    NON

    9 novembre 1932 : PLUS JAMAIS ÇA !

    NON

    Aînés pour la constitution

    OUI

    Arbres et forêts : www.sauvonsnosarbres.ch

    NON

    Association de Défense des Patients et des Assurés (ADEPAS)

    NON

    Association transports et environnement (ATE) prise de position sur les articles concernant la mobilité (190-192)

    OUI

    Attac - Genève Association pour une taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne

    NON

    AVIVO : Les retraité-e-s contre une constitution trompeuse et régressive

    NON

    Cartel intersyndical du personnel de l'État et du secteur subventionné

    NON

    CGAS - Communauté genevoise d'action syndicale

    NON

    Chambre de commerce, d'industrie et des services de Genève

    OUI

    Citoyenneté cantonale ouverte aux étrangers !

    NON

    Collectif travail et santé

    NON

    Comité unitaire "non à une constitution trompeuse et rétrograde"

    NON

    Constitution NON ! Retour de la chasse à Genève NON !

    NON

    ContrAtom

    NON

    Coordination laïque genevoise

    NON

    Défense de l'art. antinucléaire 160E issu de l'initiative populaire "L'énergie, notre affaire!"

    NON

    Défense des Aînés, des Locataires de l'Emploi et du Social (DAL)

    NON

    Démocratie participative pour tous ! www.campagnevivre.ch

    NON

    Fédération des Entreprises Romandes - Genève

    OUI

    Fédération genevoise des associations LGBT

    OUI

    FéGAPH - Féd. genevoise des associations de personnes handicapées et de leurs proches (facebook.com/FeGAPH)

    OUI

    Femmes pour la parité

    NON

    Femmes solidaireS

    NON

    FRC, section de Genève (Fédération Romande des Consommateurs, section de Genève)

    OUI

    FSS et AGPEDA - Des droits garantis pour les personnes sourdes et malentendantes

    OUI

    GENEVANIMALISTE

    NON

    Genève sans chasse

    NON

    Groupe de réflexion de l'église protestante de Genève

    OUI

    Groupe pour une Suisse sans armée – GssA

    NON

    HAU (Handicap Architecture Urbanisme) - Pour un environnement construit accessible à tous (www.hau-ge.ch)

    OUI

    Initiative : www.profauna.ch

    NON

    Intersyndicale des Services industriels de Genève

    NON

    Jeunes libéraux-radicaux genevois

    OUI

    Jeunes pour la Constitution 2012

    OUI

    Jeunesse Socialiste Genevoise

       -

    La Gauche - Genève

    NON

    LE SEGE (Syndicat des employés genevois) contre le démentèlement des droits syndicaux et des droits fondamentaux

    NON

    Le Syndicat des Services Publics de Genève SSP/VPOD

    NON

    Les locataires disent non à cette constitution !

    NON

    Les Patriotes Genevois

    NON

    Libre Pensée de Genève (LPG)

    NON

    "Ligue suisse contre la vivisection"

    NON

    Marche Mondiale des Femmes - Genève

    NON

    Moins d'État social et plus d'armée ? NON MERCI

    NON

    Mouvement Populaire des Familles (MPF)

    NON

    Non à la spéculation immobilière. Non à cette constitution !

    NON

    NON au retour de la chasse ! Non à la nouvelle constitution !

    NON

    Oui à une région verte et solidaire

    OUI

    Oui au droit à un environnement sain

    OUI

    Parti communiste genevois

    NON

    Parti du Travail

    NON

    Parti évangélique Genève (PEV)

    NON

    Parti Pirate Genevois

    OUI

    Plateforme "Oui à la constitution 2012"

    OUI

    Pour la construction de logements

    OUI

    Pour la fluidité des transports

    OUI

    Pro Fauna

    NON

    Protection des animaux

    NON

    Rassemblement des Artistes et Acteurs Culturels (RAAC)

    OUI

    Sauvons nos arbres

    NON

    SIT - Syndicat interprofessionnel de travailleuses et travailleurs

    NON

    Unia Genève

    NON

    Union Nature Faune "UNAF"

    NON

    Vert'libéraux Créateur de qualité de vie

    OUI

    www.ps-ge.ch

    OUI

    www.solidarites-ge.ch

    NON

     

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  • Marinaleda et les Asturies éveillent l'indignation genevoise

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    La soirée s'était annoncée en soutien aux luttes sociales en Espagne, et elle n'a pas déçu son auditoire genevois. Divisée en deux parties, la première s'attaquait aux luttes des mineurs aux Asturies, alors que la deuxième se référait aux luttes paysannes en Andalousie. Le Nord et le Sud de l'Espagne, donc, avec deux formes de lutte différentes dans leurs pratiques mais solidaires entre elles idéologiquement.

    Aux Asturies, les mineurs

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    En représentation des mineurs asturiens on a eu Segundo Menéndez Collar, militant du Courant Syndical de Gauche, qui a lancé trois messages claires à l'auditoire. Le premier : les mineurs n'ont d'autre choix que de lutter (même physiquement) contre un Gouvernement qui les condamne au chômage et contre une police qui les réprime brutalement, s'ils veulent encore garder un petit espoir d'exercer dignement leur droit au travail. Le deuxième : le vrai but du Gouvernement espagnol n'est pas d'arrêter la consommation nationale du charbon, mais de satisfaire les politiques d'austérité de Bruxelles par le biais des coupes à l'industrie minière, et puis d'importer d'autres pays (par le biais d'exploitation ouvrière) le 80 % du charbon dont l'Espagne a en tout cas besoin. La troisième : les mineurs ne s'opposent pas à la lutte écologiste contre les combustibles fossiles; ils prônent eux-mêmes une transition énergétique qui ne passerait pas, comme aujourd'hui, par l'hypocrisie de la délocalisation (beaucoup plus contaminante et coûteuse), mais par une vraie réorientation écologiste de notre modèle économique et social. Une lutte locale, donc, avec une vraie conscience globale. Ce n'est pas pour rien qu'ils appuient aussi le mouvement mineur dans d'autres pays, comme l'Afrique du Sud.

    En Andalousie, Marinaleda et le SAT

       

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    Du côté andalou, ce sont le maire-adjoint de Marinaleda (Séville), Antonio Aires Gálvez, et le secrétaire du SAT (Syndicat Andalou des Travailleurs), Diego Cañamero Valle, qui ont intervenu. La présence de Juan Manuel Sánchez Gordillo, maire de Marinaleda, qui avait été affichée au début, a dû être excusée à cause de problèmes d'agenda de la dernière minute. Le résultat n'a pourtant pas déçu l'auditoire, tant s'en faut. On a été surpris, tout d'abord, par un Antonio Aires qui a fait une très didactique histoire de Marinaleda et de son activité historique d'autogestion qui a commencé en 1976, une année après la fin de la dictature de Franco, et qui s'est prolongée jusqu'au aujourd'hui en ajoutant à la culture des produits agricoles leur transformation industrielle. C'est dans les dates elles-mêmes (35 ans de démocratie en Espagne) et dans les débuts de transition industrielle du village qu'on a pu voir son plus fort message politique. L'histoire de Marinaleda est celle d'une lutte pour l'autogestion qui a fortement divergé de l'histoire officielle de l'Espagne mais qui converge maintenant, avec la crise économique, qu'on subit pareillement partout. L'aide financière du Gouvernement espagnol, pourtant, qui permet à Marinaleda de subsister, soulève forcément un débat : est-ce que la résistance du petit village gaulois face à la toute-puissante Rome est devenue inoffensive, en tant que dépendante de son financement, ou est-ce que ça nous oblige à penser à d'autres Marinaledas nécessaires pour rendre l'alternative systémique viable ? Antonio Aires, conscient de ce talon d'Achille, ne s'est pas lassé de demander au public genevois un soutien moral, politique et économique pour ce projet social plus juste, qui n'a certes pas conquis une totale indépendance pour l'instant, mais qui a fort bien montré sa capacité productive, sa dimension humaine et son fonctionnement démocratique.

     

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    La vedette de la soirée, pourtant, a été sans doute Diego Cañamero, un orateur inépuisable, avec tous les charmes et les ressources des leaders charismatiques, mais libre peut-être de leur principal défaut : la récupération par les médias. Souvent à l'ombre de Gordillo, il a réussi à tenir face au public genevois des propos révolutionnaires sans s'éloigner du bon sens paysan attaché aux questions concrètes, et sans tomber non plus dans la démagogie. Cañamero, qui a avoué n'avoir jamais fait des études, à démontré connaître l'Andalousie comme sa poche, et il a accablé d'érudition et d'humour un auditoire plutôt universitaire qui n'a pu que révérer sa puissance rhétorique et la profonde conviction de ses propos. On n'est pas habitués à une telle radicalité et cohérence idéologique avec des mots si simples et si directs. On n'entend pas souvent une telle détermination dans la lutte pour les droits des travailleuses et travailleurs, pour la justice sociale et pour un système qui met l'intérêt général et les valeurs humaines au-dessus des profits financiers. Et on ne l'entend surtout pas avec une conscience politique aussi basée dans le concret, dans les problèmes quotidiens des gens, dans leurs conditions spécifiques de travail. Critique radicale au système capitaliste sans même pas avoir à invoquer ses fondements théoriques.

    La soirée de soutien aux luttes sociales espagnoles était co-organisée par le groupe écosocialistes et par la commission internationale de solidaritéS, par les indignés espagnols à Genève, ATTAC-Genève, CADTM, l'Autre Syndicat, UNIA, SIT et ATTAC-74. Les différents groupes ont appuyé en tout ou en partie la soirée, et le partage des soutiens a une raison qui mérite bien d'être expliquée. Les différentes luttes qui sont menées à présent en Espagne soulèvent un important débat social quant à leur légitimité en tant que luttes. Les actions de désobéissance civile en Andalousie, comme les vols symboliques du SAT dans deux supermarchés (Mercadona et Carrefour) pour dénoncer le manque de nourriture des ménages les plus pauvres, ont obtenu un fort soutien populaire, mais aussi des fortes critiques. La lutte des mineurs contre la police, en utilisant les armes propres à leur travail (des explosifs, par exemple), a polarisé encore plus l'opinion populaire, même si leur accueil populaire à Madrid a été massif et chaleureux. En écoutant les arguments de Segundo Menéndez, Antonio Aires et Diego Cañamero, on est sûr d'une chose : le débat qu'ils posent mérite bien d'être posé, socialement et avec urgence, dans la mesure où il avance et résume quelques-unes des clés du débat social, politique et économique actuel, en Espagne comme ailleurs. En les écoutant on se rendra compte à quel point leur lutte est notre lutte si nous remettons vraiment en question non seulement la justice, mais aussi la durabilité de notre style de vie capitaliste.

     

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    Maison Populaire de Genève

    www.assmp.org


  • Procès d'Haykel EZZEDDINE: Menace sur la liberté d’informer!


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    C’est depuis maintenant une année, un mois et trois jours que le groupe Mutuel poursuit en justice le blogueur Haykel Ezzeddine dont le blog est hébergée sur la plateforme de la Tribune de Genève. Son tort est d’avoir publié en primeur une affiche électorale du MCG sans l’avoir caviarder et qui parle d’arnaque et d’escroquerie d’état en mentionnant 3 assureurs maladies. Comme il n’a pas arrêté de le clamer depuis sa mise en accusation par le groupe Mutuel, le gérant de Planète photos déclare haut et fort qu’il n’est pas le concepteur ni l’initiateur de cette affiche et qu’il n’est membre d’aucun parti politique. Son créneau et son emblème est l’information, une information libre sans parti pris. Le puissant groupe Mutuel réclame à Haykel Ezzeddine la somme de chf. 20’000.- pour tort moral, sinon des excuses publiques!!! Des excuses pour avoir informé nos concitoyens sur un événement politique important qui s’est déroulé dans notre canton! Et puis quoi encore??? 

    Encore un retour en arrière pour signaler la contradiction de ce vrai faux-procès intenté contre le droit d’informer et de disposer d’une information libre et pluraliste. Dès réception d’un courrier de la part de l’assureur, le blogueur Haykel Ezzeddine a enlevé l’affiche incriminée mais se retrouve au tribunal avec ce support qui a été largement diffusé par les médias suisses. Et aucun organe de presse n’a été convoqué par le tribunal pour répondre à la même assignation que le blogueur. Le groupe Mutuel accuse notre blogueur de “diffuseur” exceptionnel pour cette affiche allant jusqu’à mettre en doute son travail de blogueur intègre et reconnu par ses pairs! C’est désolent! Je me souviens très bien de la première séance du tribunal qui a eu lieu le 5 septembre 2011. M. Stauffer est venu au Palais de justice avec cette affiche en format poster et s’est amusé à la montrer aux médias, pire encore à prendre la pose avec (voir mon blog du 5 septembre 2011 (Le blogueur Haykel Ezzeddine victime d’un vrai faux procès!). Je me demande encore une fois qui est le “diffuseur” exceptionnel de cette affiche, le blogueur ou le politicien qui a imprimé cette affiche avec un encart “censuré” pour mieux engrangé les bénéfices des urnes? 

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    Pendant cette même séance du 5 septembre l’équipe de Stauffer a attiré l’attention sur le subside des assurances maladies. Par quelle jolie pirouette on entend plus parlé de cette “trouvaille électorale”.

    Il y’a quelques jours en arrière, le groupe Mutuel et le MCG sont arrivés à un accord “confidentiel”. Par contre les poursuites sont maintenues contre le blogueur! C’est le comble! Le MCG publie cette affiche et celui qui l’a révèle publiquement s’empêtre actuellement dans des tracasseries judiciaires. Un bouc émissaire, voilà le rôle endossé malgré lui par notre collègue Haykel.  A Genève, il vaut mieux être riche et puissant que journaliste ou blogueur peut-être parce que ça dérange le système établi! Pour terminer et comme tout citoyen curieux qui se préoccupe des affaires de la citée, une grande interrogation me taraude l’esprit:
    quel accord a pu faire l’assureur avec le parti MCG dont la devise est la défense des citoyens genevois!

     

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