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  • Deniz Gezmiş, Yusuf Aslan et Hüseyin İnan.Ils ont été pendus le 6 mai 1972 par l’état fasciste Turc

     

     

    Deniz Gezmiş,Hüseyin İnan et Yusuf Aslan avaient été condamnés à mort par un tribunal militaire. Ils ont été pendus le 6 mai 1972 par l’état fasciste Turc

    "La peine de mort qui a été prononcée à leur égard résulte des conditions extraordinaires que connaissait le pays à cette époque. Ces condamnations étaient injustes."

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    Deniz Gezmiş est né le 2 février 1947 à Ayas, une sous-préfecture d’Ankara. Fils d’une famille de professeurs, il étudia ses années de primaire, et ses années de collège à Sivas puis le lycée à Istanbul. C’est pendant ses années de lycée qu’il découvrit les pensées de gauche et participa aux manifestations.

    En 1965, il fut membre du Parti travailliste turc (Türkiye Işçi Partisi) à Üsküdar. Deniz fut arrêté pour la première fois le 31 août 1966, lors d’une manifestation en faveur des fonctionnaires de Çorum.

    Deniz entra à l’Université de droit d’Istanbul le 7 novembre 1966. Par la suite, le 19 janvier 1967, il fut arrêté lors de la protestation de la Fédération nationale turque des étudiants (Türkiye Milli Talebe Federasyonu ) et jugé le lendemain avec ses deux amis, pour être relâché le jour-même. Pendant le meeting chypriote organisé par les organisations étudiantes, il brûla le drapeau des États-Unis d’Amérique avec Aşık İhsani, ce qui lui valut d’être arrêté et relâché par la suite. Avec Aşık İhsanı, qui étudiait dans la même faculté à Istanbul, il fonda le 30 janvier 1968 Organisation des révolutionnaires étudiants en droit (Devrimci Hukuklular Örgütü).

    Le 7 mars 1968, il fut arrêté pour avoir protesté contre le discours du chef d’état Seyfi Öztürk à la faculté de science pendant le rassemblement de l’AIESEC, et incarcéré jusqu’au 2 mai. Il fut jugé le 30 mai pour avoir protesté contre la 6e flotte américaine présente en mer Egée puis acquitté le 20 septembre.

    En octobre 1968, avec ses camarades : Cihan Alptekin, Mustafa İlker Gürkan, Mustafa Lütfi Kıyıcı, Cevat Ercişli, M. Mehdi Beşpınar, Selahattin Okur, Saim Kurul et Ömer Erim Süerkan, il créa l’Union des étudiants révolutionnaires (Devrimci Öğrenci Birliği). Le 28 novembre 1968, il fut arrêté avec ses camarades pour avoir manifesté à l’aéroport de Yeşilköy(Actuellement : Atatürk), contre l’arrivée de Robert Commer, qui était l’ambassadeur des États-Unis à Ankara. Après cette arrestation, ils furent obligés à nouveau de le relâcher. Il mena l’occupation de l’université de droit d’Istanbul, suite au projet de réforme des universités. Il fut blessé après l’attaque de l’université par la police turque pour libérer l’université. Malgré un mandat d’arrêt contre lui, il s’enfuit de l’hôpital et partit pour la Palestine fin juin. Il resta en Palestine jusqu’à Septembre. Le 1er septembre 1969, il fut exclu de l’université de droit pour avoir participé à l’occupation de l’université.

    Durant sa période de cavale, il envoya des déclarations aux journalistes dans des lieux tenus secret. Le 23 septembre 1969, alors qu’il se rendait à l’université de droit, la police fut contactée et Deniz se rendit à la police pour être relâché le 25 novembre. Après l’assassinat d’un révolutionnaire nommé Battal Mehetoğlu par des jeunes de droite, la police perquisitionna l’université et trouva un sniper. La police accusa Deniz Gezmiş pour possession d’arme à feu, et demanda un nouveau mandat d’arrêt. Il fut arrêté le 25 décembre 1969 avec Cihan Alptekin. Les deux camarades furent relâchés, le 18 septembre 1970 soit plus de 9 mois après.

    Il s’éloigna des mouvements étudiants, et continua sa lutte dans différents domaines.

    Deniz Gezmiş, Sinan Cemgil, Hüseyin Inan, Cihan Alptekin, Sinan Kazim Özüdoğru, Mustafa Yalçiner, Aydin Çubukçu, Kadir Manga, Yusuf Aslan, Ömer Ayna, et Alpaslan Özdoğan créèrent la Armée de libération du Peuple de Turquie (Türkiye Halk Kurtuluş Ordusu).

    Deniz Gezmiş participa au hold-up d’une banque d’Ankara au nom de "THKO", le 20 janvier 1971. Le 4 mars 1971, il participa aussi à l’enlèvement de quatre Américains à Ankara. Les quatre Américains seront relâchés par la suite.

    Son arrestation et son exécution

    Quelques jours après le coup d’état du 12 mars, Deniz Gezmiş et Yusuf Aslan voulaient rejoindre Sivas mais en cours de route ils s’arrêtèrent pour réparer leur motocyclette mais une dénonciation les trahit et un affrontement éclata avec la police. Ce jour là, Yusuf Aslan fut arrêté tandis que Deniz Gezmis fut arrêté le 16 novembre, tous deux à Gemerek : une province de Sivas. Deniz Gezmiş fut transféré à Kayseri et, ramené au ministère de l’Intérieur à Haldun Menteşoğlu.

    Son procès eut lieu le 16 juillet 1971, à Altindağ (Ankara). Le président du tribunal était le Géneral Ali Elverdi et le procureur de la république était Baki Tuğ. Le procès de Deniz ainsi que de ses deux autres camarades : Yusuf Aslan et Hüseyin Inan prit fin le 9 octobre 1971, et ils furent condamnés à la peine de mort par le tribunal dans l’affaire THKO-1.

    Deniz Gezmiş, Yusuf Aslan et Hüseyin Inan furent pendus le 6 mai 1972, entre 01:00 et 03:00 au centre pénitencier d’Ankara. Les trois hommes ne voulurent pas d’Imam au moment de leurs exécutions, chose rare. Ses derniers souhaits

    Il y a différentes versions sur les derniers souhaits de Deniz Gezmiş avant son exécution.

    Selon certains Deniz aurait voulu écouter Aranjuze de Joaquín Rodrigo, avec cela un verre de thé (çay). Il aurait aussi avant sa mort dit "Vive la Turquie entièrement indépendante, Vive la fraternité des peuples turcs et kurdes, Vive les travailleurs et les paysans, A bas l’impérialisme..." et aurait poussé lui même le tabouret qui le tenait pour se pendre lui même. Ce que fit aussi Hüseyin Inan.

    Deniz aurait aussi souhaité que son avocat vît la scène de sa pendaison pour démentir tout autres rumeurs. Il aurait souhaité que son avocat embrassât un par un tous ses camarades révolutionnaires, et il aurait voulu être enterré à côté de son camarade Taylan Özgür mort en 1969. Son parka fut rendu à son père comme il le voulut.

     

     

     

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    DENIZ GEZMIS

    Père, quand la lettre sera entre vos mains, je ne serais plus parmi vous. Même si je vous prie de ne pas avoir de chagrin, je sais que vous en aurez.


    Malgré cette situation, j’attends de vous une compréhension ; les hommes naissent, grandissent, vivent, meurent, ce qui est important ce n’est pas de vivre longtemps mais de faire plus de chose possible durant sa vie.

    Pour cette raison, j’estime que c’est normal que je parte tôt, de plus, avant moi mes amis n’ont jamais hésité devant la mort.

    N’ayez pas de doute, je ne succomberai pas ; ton fils n’est pas faible (ociz) et sans issue. Sur cette voie, ton fils a accédé en connaissance de cause et savait que sa fin serait comme celle-ci. Nous n’avons pas les mêmes points de vues mais je pense que tu me comprendras. Pas seulement toi, je pense que tout le peuple turc et kurde, qui réside en Turquie, me comprendra.

    Pour mes funérailles, j’ai donné les directives à mon avocat. De plus, je l’annoncerai au procureur.

    J’aimerais être enterré à côté de mon ami Taylan Ozgür qui 0 été tué à Ankara en 1969. Pour cette raison, n’essayez pas d’amener mon corps à Istanbul. Cependant, il est de ton devoir de consoler ma mère. Je laisse tous mes livres à mon petit frère, j’aimerais que tu lui recommandes particulièrement de devenir un savant. Ilfaut qu’il s’occupe de la science et il ne doit pas oublier que s’occuper de la science signifie également servir l’humanité.

    Le temps de partir est venu. Deniz, en se tournant vers ses avocats, a fait ses adieux.

    Il a contemplé avec un sourire douloureux. Il s’est avancé vers la potence de la cour avec des pas ferme. A cause de ces habilles serrés de pendaison et de ses mains attachés, il est monté sur la potence avec soutien.

    Deniz en montant sur celle-ci a essayé lui-même de se mettre le nœud autour de son cou. Quand il a passé le nœud autour de son cou, quelque personne regardant cet acte fessait signe au bourreau de tirer le tabouret.

    Deniz, tout d’un coup, a commencé à hurler dans ce silence frais de ce printemps et dont l’aube qui n’était pas encore levé.

    « VIVE L’INDEPENDANCE DU PEUPLE DE LA TURQUIE, VIVE LA GRAND DOCTRINE DU MARXISME ET DU LENINISME, VIVE LA LUTTE DE L’INDEPENDANCE DU PEUPLE TURC ET KURDE, A BAS L’IMPERIALISME »

    6 mai 1972 Ankara

    La nuit 01:25



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    A l‘intention de mon père, de ma mère, de mes frères et de mes amis proches

    Je n’arrive pas à trouver beaucoup de mots à dire. La fin inévitable qu’attend chaque homme, c’est dressé devant moi plus tôt pour des raisons que vous connaissez.


    Je devine votre chagrin et votre douleur. A l’avenir, j’ai l’espoir que vous comprendrez mieux la situation. Soyez fort. Essayez d’oublier vos tristesses et vos peines. Avec tout mon être, je vous envoie mes meilleures salutations. Il y a beaucoup de chose à écrire mais malheureusement ce n’est pas possible. Mes salutations de tout cœur …

    Ils ont habillé Hüseyin d’une chemise de pendaison. Hüseyin a fait ses adieux à ses avocats et en se retournant du côté du public, il a dit ’’Est-ce que vous pensez que cette lutte va être terminée avec nous’’. Puis il a marché vers la potence avec des pas fermes et sûr. Il est monté sur la table et non pas sur le tabouret. Il allait crier ses derniers mots avant de monter sur le tabouret et de se faire passé le nœud autour de son cou.

    Hüseyin a 03:00 heure du matin, à la lueur le l’aube a crier sur le tabouret ses derniers mots contre l’obscurité de la nuit ;

    ‘’ MOI JE N’AI JAMAIS PENSE A AVOIR DU PROFITS, J’AI TOUJOURS LUTTE POUR LE BONHEUR DE MON PEUPLE ET POUR LEUR LIBERTÉ. J’AI PORTE CE DRAPEAU JUSQU’À AUJOURD’HUI AVEC DIGNITÉ. A PARTIR DE MAINTENANT JE CONFIS CE DRAPEAU AU PEUPLE TURC.

    VIVE LA PAYSANNERIE,

    VIVE LES TRAVAILLEURS,

    VIVE LES RÉVOLUTIONNAIRES.

    A BAS LE FASCISME … ! ’’

    Après ses derniers mots Hüseyin a mis le nœud autour de son cou et il a donné plusieurs coups dans le tabouret pour le faire tomber. Son corps mince est tombé dans le vide et il s’est balancé… Deniz a rencontré une fois de plus Yusuf …

    6 mai 1972 Ankara 03.00 du matin

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  • Manifestations soutien du juge espagnol Baltasar Garzon

    Manifestations soutien du juge espagnol Baltasar Garzon

    le 4 mai 2010 à la place des Nations

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    Nous, espagnols, suisses, français, chiliens, argentins, défenseurs des droits humains et signataires de ce manifeste, nous nous adressons à vous afin de vous faire part de notre inquiétude, perplexité et consternation, face à la décision, du 3 février 2010, du magistrat instructeur de la Seconde Chambre du Tribunal Suprême, Luciano Varela de poursuivre l’enquête judiciaire à l’encontre du Juge Baltasar Garzon pour délit présumé de « prévarication » judiciaire.



    La plainte contre le Juge Baltasar Garzon fait suite à sa tentative de répondre à l’obligation de qu’a l’Etat espagnol d’enquêter sur les crimes imprescriptibles contre l’humanité commis sous la dictature franquiste, et plus particulièrement les crimes de disparition forcée. Il est accusé d’avoir ignoré la loi d’Amnistie datant de 1977, de violer le principe de non-rétroactivité de la loi pénale, le principe de légalité ainsi que la prescription de l’action pénale.

    Partant, nous vous rappelons les éléments suivants :

    • Le 31 octobre 2008, le Comité des droits de l’homme de l’ONU a exprimé son inquiétude face aux obstacles que rencontrent les victimes en Espagne depuis de nombreuses années pour obtenir vérité, justice et réparation.

     

    • Dans ce contexte, le comité des droits de l’homme, a également insisté auprès des autorités espagnoles afin qu’elles prennent les mesures nécessaires pour annuler la loi d’amnistie de 1977 et garantir l’imprescriptibilité des crimes contre l’humanité.

     

    • Le comité des droits de l’homme a par ailleurs demandé la mise sur pied d’une commission d’enquête indépendante dans le but d’établir la vérité historique concernant les violations des droits humains commises durant la guerre civile espagnole et le franquisme

     

    • Rappelons également que la loi « sur la mémoire historique » de 2007 n’a pas envisagé les mesures adéquates ni suffisantes en faveur des victimes. Contrairement à ce qui est affirmé, la loi « sur la mémoire historique » de 2007, permet d’agir en faveur des victimes, notamment en ordonnant de procéder aux exhumations.

     

    • Il sied de rappeler ici, que l’Espagne a ratifié, la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions le 24 septembre 2009

     

    Que cette convention à son article 24 entend par « victime » la personne disparue et toute personne physique ayant subi un préjudice du fait d’une disparition forcée .


    L’article dispose également, que toute victime a le droit de connaître la vérité sur les circonstances de la disparition forcée, le déroulement et les résultats de l’enquête et le sort de la personne disparue

    Qui plus est, la disparition forcée constitue un des crimes les plus graves qui ne peuvent être ni prescrits ni amnistiés.

    Enfin, il est pour le moins piquant de relever qu’au moment où un juge espagnol, candidat au prix Nobel de la paix en 2002, ouvre une enquête sur la disparition des victimes du franquisme en tant que crimes contre l’humanité, ce même juge se voit accusé de prévarication dans un pays dit démocratique et signataire des recommandations du Conseil de l’Europe sur l’indépendance, l’efficacité et le rôle des juges.(Recommandation Nr R (94) 12 du conseil de l’Europe ).

    Par conséquent nous tenons à manifester notre gratitude et reconnaissance au Juge Baltasar Garzon, pour avoir agi en faveur du droit des victimes, en Espagne mais aussi au-delà des frontières.

    En effet, Baltasar Garzon, a montré au monde comment les dictatures latino-américaines ont commis des crimes imprescriptibles contre l’humanité, crimes sur lesquels pèse la juridiction universelle.
    Son engagement dans la lutte contre l’impunité, la défense des Droits de l’homme et dans l’instauration d’une Cour pénale internationale est un exemple pour tous.
    Sa vision du droit et de l’application de la justice est un apport à la paix dans le monde, car il n’y a pas de paix sans justice ni vérité.

    C’est pourquoi, nous vous demandons également de soutenir les Juges tels que Baltasar Garzon dans leurs actions visant à contribuer au respect par l’État espagnol de ses obligations en matière de droit international des droits de l’Homme, pour le bien du peuple espagnol mais aussi de l’humanité toute entière.

    Très respectueusement. Genève mai 2010

     

     

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  • Vivre, Voter, Représenter

    Chères associations de la diversité genevoise,



    Comme vous le savez peut-être déjà, la campagne Citoyenneté locale pour toutes et tous : « Vivre, Voter, Représenter »
    a débuté jeudi passé (voir en pièce jointe le communiqué de presse) devant le Mur des Réformateurs, symbole de la multiculturalité genevoise, puisqu'il est constitué de 5 personnes d'origine étrangère.



    Nous avons besoin d'une forte participation d'un maximum d'associations d'étrangères et étrangers sur Genève, afin de pouvoir montrer l'attente de tout un canton derrière la reconnaissance des droits politiques des étrangers au niveau local (commune et canton)
    au sein d'un environnement aussi empreint de diversité comme l'est Genève.



    Merci donc de prendre connaissance de la proposition collective en pièce jointe, et de nous communiquer dès que possible si vous souhaitez rejoindre les organisations qui soutiennent le texte.


    Soutiennent actuellement la proposition :

    Association des juristes progressistes, Camarada, Centre de Contact Suisses-Immigrés, Collectif de soutien aux sans-papiers de Genève, Coordination contre l'Exclusion et la Xénophobie, DiverCité, Fédération Associative Genevoise, Fédération Maison Kultura, La Ligue Suisse des Droits de l'Homme, Maison Populaire de Genève, SIT – Syndicat Interprofessionnel de travailleuses et travailleurs, Unia Genève.

    Merci de communiquer votre soutien à :

    vivre@kultura.ch


    Pour la coordination "ViVRe"


    Julien Cart


    Coordination « Vivre, Voter, Représenter » (ViVRe)  c/o Fédération Maison Kultura, rte de Chêne 41 B, 1208 GE

    Tél : 076 511 70 11



    - Proposition collective à l’Assemblée constituante genevoise


    - Le communiqué de presse annonçant le début de la campagne  « Citoyenneté locale pour toutes et tous :  Vivre, Voter, Représenter », et expliquant les raisons de cette démarche

     

     

    Pour signez cette proposition collective (pétitions) téléchargement les feuilles svp.

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