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  • Du monologue au dialogue... Du dialogue au silence...

    Communiqué commun: Du monologue au dialogue... Du dialogue au silence...

    Le 19 janvier 2007, la liberté d'expression s'écroulait devant l'immeuble du journal AGOS et se noyait dans le sang de son rédacteur en chef, Hrant Dink. Les bas-fonds de l'Etat turc venaient de condamner à mort le futur d'une Turquie ouverte au renouveau, à la réconciliation de ses peuples, à la vérité historique et à l'Union européenne.  

    Sans le savoir, l'Etat venait d'ébranler les fondements du mutisme de la société turque. Hrant Dink croyait en son pays. Son pays le lui a rendu. 

    Dans un silence assourdissant, sa Turquie est née, celle dont il rêvait : elle se réunissait spontanément, d'un front commun et dans sa multiplicité pour rendre un dernier hommage à un visionnaire, pour dire stop à la folie des haines fratricides. 

    En octobre 2009, on interroge encore, on cherche toujours. Mais on sait. Mais ils savent. D'audience en audience, un spectacle de Guignols en continu. 

    L'Europe a condamné, l'Europe a demandé de condamner les coupables. Mais la volonté politique des plus hautes instances est-elle réellement de faire éclater la vérité au risque d'avérer un scandale politique ? 

    Ogun Samast a été armé par un Etat dans l'Etat, une entité ultranationaliste désireuse de museler tous ceux qui iraient à l'encontre du discours officiel : « qui sont Ergenekon » ? Pourquoi la justice turque continue-t-elle à protéger les responsables en éparpillant les procès, en se moquant ouvertement du droit, en ricanant lors des audiences ? Est-ce cela le legs de Hrant Dink? Non.  

    Il rêvait d'une Turquie moderne, fière, tournée vers l'Europe et capable de relever tous les défis  pour entrer dignement dans l'Histoire. 

    Mais au lieu de cela, les réseaux des pouvoirs militaires veillent au grain, les Loups Gris ne baissent pas la garde et de concert, ils condamnent, châtient et assassinent sans procès à l'intérieur et à l'extérieur du pays. 

    Le procès s'éternise et se heurte à des murs de plus en plus épais. Oublier Hrant Dink, c'est l'assassiner une deuxième fois. Baisser les bras devant le manque de volonté de la justice turque, c'est vider de sens la vie de Hrant Dink. 

    Tous ceux qui croient, qui espèrent et qui ont foi dans l'avenir ont le devoir de ne pas baisser les bras, de ne pas oublier et de réclamer inlassablement la justice pour ce journaliste passionné mais aussi pour tous les autres qui l'ont précédé et qui le suivent en Turquie, pour tous ceux que l'on tente de museler par un semblant de droit reflété dans un code pénal qui fait honte aux valeurs démocratiques
    universelles

    "Oui, je peux me voir dans l'inquiétude et l'angoisse d'une colombe, mais je sais que dans ce pays les gens ne touchent pas aux colombes. Les colombes peuvent vivre en plein coeur des villes, au plus chaud des foules humaines. Non sans crainte évidemment, mais avec quelle liberté ?"

    Hrant Dink.jpg


    Association des Arméniens Démocrates en Belgique
    Associations des Assyriens de Belgique
    Fondation Info-Türk
    Institut kurde de Bruxelles

     

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    Maison Populaire de Genève

    www.assmp.org


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  • La neige, Genève et liberté Murad AKINCILAR


     

     

    La neige, Genève et les Panneaux d'affichage pour liberté Murad AKINCILAR

     

     

     

    Genève, ville de la paix et de la solidarité internationale

     

    Maison Populaire de Genève remercie au Conseil Administratif de la ville de Genève

     


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  • Appel l'initiative de Lutte Contre La Peine de Mort ..



    A la presse et l'opinion publique.



    Nous, petit groupement militant contre la peine de mort, invitons toute la presse à notre manifestation.

    Notre but :

    1. Critiquer la peine de mort en interpellant les gouvernements par la pression de l'opinion publique.

    2. Montrer une forme de solidarité avec celles et ceux qui sont confrontés à la peine de mort. Ils ne sont pas seuls, nous sommes avec eux.


    Notre manifestation aura lieu le 12 janvier 2010 entre 14h00 et 16h00

    devant le bâtiment des Nations Unies, Palais Wilson

    à Genève.


    L'initiative de Lutte Contre La Peine de Mort


    A la presse et à l'opinion public.


    Chers amis,

    Notre coeur voudrait pouvoir se passer de l'explication qui suit et nous souhaiterions que le thème de la peine de mort ne soit plus à l'ordre du jour dans la presse. Mais, malheureusement, la peine de mort existe bel et bien et nous nous devons d'élever nos voix contre cet acte inhumain. Nous sommes quelques personnes à être très touchées par la violence de ces actes et nous sommes déterminés à nous battre afin d'exprimer notre totale désapprobation de toute peine de mort, violence et torture.

    La punition allant jusqu'à la mort reflète une mentalité barbare instituée dans le but d'établir une forme de domination par la force. Certains Etats veulent garantir leur supériorité et la continuité de leur pouvoir en bafouant sans scrupule les droits fondamentaux des citoyens.

    Dans plusieurs régimes dictatoriaux, certaines personnes sont menacées et emprisonnées parce qu'elles osent émettre des critiques sur la manière de diriger. Très souvent, les condamnés à mort n'ont fait aucun crime et n'ont droit à aucune assistance judiciaire.  La peine de mort doit être exclue y compris pour les criminels. Nous proclamons que la liberté de pensée doit être respectée en tant que droit fondamental.

    Aujourd'hui, l'Iran met l'ensemble de la population sous son joug de violence et de sévérité. Les gens sont menacés de mort s'ils ne suivent pas la ligne du gouvernement. Les prisons sont bondées ; des démocrates, intellectuels et étudiants, révoltés contre le système, forment la grande majorité de la population carcérale. Des exécutions quotidiennes ont lieu dans les prisons. Des jeunes de moins de dix-huit ans sont punis de peine de mort et leurs bourreaux attendent le jour de leur dix-huit ans pour passer à l'acte. Juste avant nouvel-an, un enfant et quatre Kurdes ont été tués par des barbares. Zeynep Celaliyan, jeune femme courageuse qui n'hésite pas à s'insurger contre les persécutions mise en place par le gouvernement, ainsi que quatorze jeunes Kurdes attendent la mort en ce moment.

    Et nous ? Allons-nous rester silencieux et détourner le regard face à tant d'injustices et d'horreur ? Ne rien dire nous rend coupable !

    L'être humain a droit à la vie. La peine de mort qui est en vigueur aux Etats-Unis, en Iran, en Chine et dans quatre-vingt-six autres pays du monde doit être abolie et si des crimes doivent être punis, se sont ceux des tyrans qui exécutent et donne la mort en se prenant pour Dieu.

    Le 10 décembre 1948, La Déclaration Universelles des Droits de l'Homme a été signée. L'article 5 dit ceci :

    « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. »



    Nous appelons donc chaque pays à faire son devoir. Le droit à la vie est un droit sacré.



    L'initiative de Lutte Contre La Peine de Mort


    kurd.vicdani.red.insiyatifi@gmail.com

     

    www.assmp.org