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Réagissons contre cette méthode honteuse du régime répressif d'Ankara visant ses opposants

Le despote islamo-fasciste turc Recep Tayyip Erdogan fait recours à une méthode la plus honteuse de son régime répressif installé en Turquie étape par étape depuis sa montée au pouvoir.

Le ministère turc de l'Intérieur appelle tout le monde en Turquie et dans les pays étrangers à dénoncer en échange d'un montant important tout ce qui se trouvant dans une liste des "terroristes recherchés".

 

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Au total, il y a 880 noms sur cinq listes - rouge, bleu, vert, orange et gris.

Les dénonciateurs sont récompensés avec montants différents selon la liste dans laquelle se trouve la personne recherchée:

Liste rouge: 851.063 Euros
Liste bleue: 319.149 Euros
Liste verte: 212.766 Euros
Liste orange: 127.660 Euros
Liste grise: 63.830 Euros

Le ministère turc de l'intérieur annonce dans sa page Internet que même les "terroristes" ne figurant pas dans ces listes différentes peuvent être dénoncés en échange d'une récompense.

Récemment, Salih Muslim, ancien dirigeant du Parti de l'union démocratique kurde (PYD) syrienne et Mihraç Ural, leader du THKP-C ont été ajoutés à la liste rouge.

Salih Muslim se trouve actuellement à Bruxelles pour dénoncer l'opération militaire de l'Armée turque dans la région Afrin du Kurdistan syrien.

Quant à Mihraç Unal, il été parmi les personnalités représentant des organisations syriennes invitées par la Russie à la conférence de Sochi.

Dans la liste rouge, se trouvent déjà plusieurs personnalités kurdes vivant en Belgique comme les anciens membres de lu Parlement turc Zübeyir Aydar et Remzi Kartal.

Parmi ceux qui ont été ajoutés par le ministère de l'Intérieur à la liste verte, se trouve également le citoyen belge Bahar Kimyongür.

Il avait été arrêté à trois reprises, aux Pays-Bas, en Italie et en Espagne en raison de l’existence d’une « notice rouge » délivrée par Interpol à la demande de la Turquie. La Belgique avait prêté son concours à l’exécution de son arrestation aux Pays-Bas.

Cette « notice rouge » de la police turque avait à chaque fois été déclarée illégale par les juridictions des différents pays concernés. Le 22 août 2014, Interpol avait officiellement retiré la « notice rouge » visant le ressortissant belge.

Il faut que l'opinion publique belge réagisse contre cette nouvelle opération honteuse du régime d'Ankara visant centaines d'opposants qui sont soit citoyens belges soit réfugiés politiques en Belgique.

Dogan Özgüden
Rédacteur en chef

http://www.info-turk.be <http://www.info-turk.be/>

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