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Le Club en fauteuil roulant Genève fête ses 25 ans

« Le Club en fauteuil roulant Genève fête ses 25 ans en 2015. Hormis les quelques 200 activités annuelles pour nos membres, dont certaines spécialement apprêtées pour cette année jubilaire, une fête publique a été organisée le 31 octobre à l’Alhambra, scène culturelle de la Ville de Genève. Cette fête a été ouverte par une cérémonie officielle au cours de laquelle les représentants de l’Association Suisse des paraplégiques et du Conseil d’Etat ont apporté d’importants messages de soutien et de remerciements au travail de cette association au service des personnes vivant avec des lésions médullaires et d’autres personnes en fauteuil roulant.
 
Le parrain de l’événement est Philippe Pozzo di Borgo(*) qui a adressé au public un message marquant dont voici l’introduction…
« Décalages

De mon lit d’hôpital à Nantes où je traine depuis de trop longs mois, je suis en pensée avec vous à l’occasion de cette fête du 25è anniversaire du Club en Fauteuil Roulant de Genève.
Décalages donc…

Il y a un premier décalage entre l’apparente fragilité liée au handicap et la force de la personne en situation de handicap.

Il y a un deuxième décalage à affirmer que la fragilité est source de valeurs dans notre société de performance et de normalité.
Et enfin, considérer le handicap nécessite de se décaler et ce décentrage, ce décalage, est source d’intelligence et de beauté à l’image des photos éditées par le Club en Fauteuil Roulant de Genève à l’occasion de ses 25 ans.

Le thème choisi pour cette fête est donc…

 

« Décalages

Handicapé ?
Parce que j’ai une incapacité, une déficience ou une maladie ?

Participer aux activités de tout un chacun m’est limité,

Aller et venir, sortir le soir m’est limité,

Accéder à un magasin, un cinéma ou un bar, un restaurant ou une boîte de nuit m’est limité.

Mais qu’est-ce qui me limite ainsi ?

Le handicap ou simplement...
- le fait que les espaces et aménagements publics, les lieux de loisirs et de travail, les appartements, les transports publics, les avions ne sont pas accessibles ou si difficilement ?

- les stéréotypes ?

Question de préjugés, de regard et d’attitude, créateurs de situations handicapantes…

Le fait est que je suis en fauteuil roulant et que celui-ci ne peut franchir un seuil, passer certaines portes, rouler sur des pavés avec aisance, monter des rampes raides ou longues, se déplacer facilement dans mon appartement, descendre ou monter des escaliers...

Je suis une personne en situation de handicap, variable selon l’espace qui m’entoure et le regard qu’on porte sur moi. Un environnement adapté à mes roues efface cette situation discriminante, un autre regard m’inclut dans le monde.
Avant tout, je suis une personne comme vous, ...juste pas pareille ! »

A l’instar d’Edouard Glissant, le Club en fauteuil roulant Genève propose de « courir le risque de l’échange, de la rencontre » ...du partage avec le public de deux musiques représentatives. Le Tango comme le Rock sont des musiques issues du mélange. Mélange de rythmes africains, de la musique des esclaves, des rythmes américains du sud ou du nord avec les musiques diverses des émigrés d’Europe. Rencontres donc d'histoires de 3 continents, de migrations de la pauvreté, de la domination, porteuses des émotions retenues longtemps dans le coeur de femmes et d'hommes blessés. Le Tango "explose" ces émotions, ses souffrances, nous livre la mélancolie au travers des cordes et du bandoneon. Le Rock, lui, porte les émotions du rythm’n blues, mêlé à l'esprit festif des fêtes populaires. Comme le Tango, une musique qui fait danser, chalouper, tanguer, et se rencontrer les danseurs et danseuses!

Pour cette fête, le Club en fauteuil roulant Genève a choisi des musiciens et musiciennes de talents, « Cuarteto Tango Indigo » et « Le Beau Lac de Bâle », reconnaissables entre tous par leurs styles, car, comme le dit Astor Piazzolla, "Quand on créé, il faut avoir son propre style. Sans style, il n'y a pas de musique".

Une très belle fête donc, comme les affiches créées par des étudiant-e-s de la HEAD-Genève, filières Design Mode et Communication visuelle. »

(*) dont l’histoire personnelle racontée dans « Le second souffle », a servi de base au film « Intouchables » 

 

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Copyright ©Photography Geneva by Demir SÖNMEZ

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