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La commémoration du 9 novembre 1932: Se Souvenir et Agir!

La commémoration du 9 novembre 1932 s’est déroulé pour son 82e «anniversaire

Le 9 novembre 1932, il y a 82 ans, l’armée suisse tire sans sommation contre des manifestants protestant contre la tenue d’un meeting fasciste, treize personnes sont tuées sur la plaine de Plainpalais. Nous avons un devoir de mémoire.

Le 9 novembre 1932, 13 personnes tombaient sous les balles de l’armée suisse ! Alors que des camarades étaient mobilisés à l’occasion d’une manifestation populaire pour s’opposer à un meeting fasciste, organisé par l’Union nationale et autorisé par le gouvernement de l’époque, et ainsi signifier leur désaccord profond avec cette idéologie destructrice, des manifestants et des passants furent assassinés par les forces armées.
Les autorités avaient jugé qu’une contre-manifestation n’était pas souhaitable et l’avaient donc tout simplement interdite. Les camarades anti-fascistes convaincus de la
nécessité de protester contre la tenue d’un meeting de cette sorte, avaient bravé l’interdiction et s’étaient réunis.

Ce jour-là, l’armée a décidé de tirer sur les manifestants faisant 13 morts et inscrivant en lettre rouge ce moment dans la longue et parfois douloureuse histoire
de la classe ouvrière.

Depuis, chaque année, des militante- s d’organisations politiques et syndicales se retrouvent à la Pierre de Plainpalais pour rendre hommage aux personnes décédées, mais aussi pour raviver leur mémoire et la nôtre.

Au-delà de la mémoire des morts, si ce moment reste important dans l’agenda des syndicats et des partis de gauche c’est qu’il nous rappelle que l’Etat bourgeois est capable de violences meurtrières lorsqu’il se sent menacé par les classes populaires.

Mais aussi que la bourgeoisie s’allie facilement avec le fascisme si celui-ci lui permet de maintenir ses avantages de classe !

Mais au-delà des enseignements historiques qui aiguisent notre vigilance, cette commémoration relève également d’une actualité brulante. Si comme dans les années trente, nous traversons une des plus graves crises structurelles du capitalisme, que les tensions sociales s’exacerbent, que la montée des droites populistes et fascisantes se fait de plus en plus forte, face à ces événements, nous pouvons craindre des similitudes avec 1932 dans la réaction de l’Etat bourgeois.

D’ailleurs, la politique mise en place par le gouvernement actuel, emmené par un M. Maudet décomplexé, s’attaquant aux plus démunis, aux plus faibles, tout en renforçant les forces de police et la gestion répressive de la pauvreté, semble nous donner raison.

Répression de la pauvreté

Le PLR, le gouvernement et d’autres partis politiques se font les chantres de la répression. Le projet de budget 2014 du gouvernement s’inscrit complètement dans cette tendance de glissement d’une gestion social de la misère vers une criminalisation de celle-ci. Couper dans les prestations sociales pour augmenter le nombre de prisons, tel est leurcredo.

L’augmentation du nombre de policiers, l’installation de caméra de vidéosurveillance, la répression des petits délinquants sont autant de signaux de durcissements de l’action de l’Etat à l’égard de ces citoyens. La surpopulation carcérale en est malheureusement une conséquence que trop tragique. Cette orientation politique inhumaine et dangereuse doit être dénoncée.

Réduction des droits démocratiques

Parallèlement à l’intensification de la répression des populations les plus fragiles, le duo Barazonne-Maudet cherche à restreindre la contestation sociale en rendant l’exercice des droits démocratiques de plus en plus ardu. Les autorisations de manifester toujours plus contraignantes,les consignes de police toujours plus encadrantes, la répression contre les expressions populaires spontanées toujours plus intenses et les poursuites judiciaires toujours plus nombreuses sont autant de moyen que la bourgeoisie met en place pour protéger ses privilèges de classe.

Militarisation de la police

Le projet de loi liberticide de Messieurs Maudet et Jornot sur la police (LPol) confirme cette tendance.


En effet, outre le caractère encore plus arbitraire des droits de la police face aux citoyens prévu dans cette loi, celle-ci propose d’organiser mili taire ment la police.


Loin de l’idée d’un service public à la disposition de la population et de sa sécurité, la police que nous façonne le PLR est celle d’un corps armé devant répondre au doigt et à l’oeil au gouvernement et au Ministère Public. M. Maudet, capitaine sans armée, cherche à se créer une milice genevoise qui pourra servir ses intérêt et celui de ses amis. Face à ses dérives inquiétantes qui voient la répression s’intensifier, les libertés fondamentales être bafouées, les droits de la police renforcés, l’arbitraire promus en tant que règle et le pouvoir de Messieurs Maudet et Jornot multiplié, la commémoration du 9 novembre doit aussi être l’occasion de dénoncer cette politique. Les traits que semblent prendre la politique genevoise nous fait craindre de revoir se produire des événements identiques à ceux du 9 novembre 1932. Alors, avant de devoir verser le sang pour faire entendre notre voix contre les privilèges de classes, la montée des extrêmes droites et la militarisation de la police, organisons-nous afin de lutter pour une autre société, plus juste, plus démocratique et plus libre.

En attendant, profitons de ce moment de recueillement pour d’une seule voix crier au gouvernement:

PLUS JAMAIS ÇA!

 

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