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La fête de la police a été célébrée sous les bombes lacrymogènes

Pour assurer la « sécurité » du défilé de son 200ème anniversaire, la police genevoise a bloqué le centre ville face à 200 jeunes manifestants  Surarmée et comme malheureusement de plus en plus à son habitude, la police a usé une force disproportionnée. C’est à se demander, si c’était une démonstration de force pour justifier ses dépenses budgétaires, surévaluées pour un Canton comme Genève. Si la police a le droit de défiler, les libertés publiques exigent que les citoyens puissent aussi manifester. Or, l’interdiction   de la manifestation des jeunes est certainement à l’origine de la confrontation qui a fait malheureusement des victimes, y compris parmi les badauds. Genève, capitale des droits de l’homme et de la paix, ne mérite certainement pas ce genre d’images.

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