Cette après midi à la place de la navigations une centaine de paysans suisse se sont mobilisaient pour une agroécologie de proximité, plus de paysannes et de paysannes Suisse. Puis ils se sont rendu en vélos et caravannes au deuxième anniversaire d’occupation etde culture de cette friche industrielle à Plan-les-Ouates.
Pour plus d’informations Journée internationale des luttes paysannes
http://www.uniterre.ch/data/docs/2013/Flyer_17_avril.pdf
Cher MIGROS,
Il y a deux ans vous nous avez annonce par voix publicitaire une nouvelle vision de l'agriculture.
La poule qui descend de la campagne en ville pour pondre son oeuf directement dans une barquette vide préparé dans le magasin du quartier.
- Une agriculture qui respecte
- le cycle de la vie des poules,
- le métier des paysans
les citoyens qui désirent connaitre les pondeuses et leurs conditions de vie. Chaque éleveur envoie ses poules dans une MlGROS de quartier ou elles sont attendues par les citoyens, le gérant et les employés du magasin.
Le dialogue entre paysans, citoyens et gérants des magasins s'installe dans la vie de tous les jours et redonne place a une culture alimentaire basée sur la connaissance et la transparence de toutes les 6tapes de la production de nos aliments.
Fini l'industrie de la bouffe, finie la MlGROS qui impose aux éleveurs la race des poules, la composition des aliments, le prix des œufs et des poulets.
Fini le paysan comme simple sous-traitant de l'industrie Fini l'illusion des consommateurs de pouvoir choisir leur mode d'alimentation tout a la fin de la chaine alimentaire, quand il est trop tard pour corriger les modes et les conditions de production.
Voila l'utopie que votre publicité a réveillée et qui nous rend aujourd'hui horriblement frustres.
A l'occasion de la journ6e internationale des luttes paysannes nous vous demandons de commencer a mettre en œuvre les images très positives de votre publicité.
Pour commencer nous vous suggérons :
1) de mettre a disposition de nos poules des barquettes vides. Contre une indemnité adéquate nos poules sont d'accord de descendre en ville.
2) de donner aux g6rants de chaque magasin la liberté de négocier directement avec des producteurs et des citoyens du quartier la
possibilit6 de s'approvisionner avec des aliments de proximité.
3) d'accepter la vente des outres de 3l de lait genevois demandées par les citoyens. Ce lait est payé 1 Fr. aux paysans au lieu des 50 cts payés actuellement. Ce prix rémunérateur permet de maintenir une production a Genève et correspond tout a fait a l'image de votre vache publicitaire qui vient se faire traire en ville.
Photos: Demir SÖNMEZ