Le bus qui a pris son départ après le 20ème festival culturel qui a eu lieu à Mannheim, le 8 septembre, parcourra 69 villes centrales à travers 8 pays d’Europe. La tournée a pour but de sensibiliser et de promouvoir activement le soutien public pour la liberté du Leader Kurde, Abdullah OCALAN.
Aujourd’hui, le bus est arrivé à Genève, où une centaine de personnes a pris part à une manifestation pour demander la liberté d’Abdullah OCALAN. Le rassemblement a été suivi de discours et danses folkloriques sur la place des Nations. Les manifestants ont promis de travailler activement pour la campagne de signatures (LIBERTE POUR OCALAN) en faveur du leader kurde actuellement en prison en Turquie.
Les activistes Kurdes ont également tenu une réunion au centre culturel kurde de Genève durant la soirée.
La prochaine destination du bus sera Rome en Italie, une ville historique pour le peuple kurde dont le leader a été arrêté dans la capitale italienne le 13 novembre 1998. Demain, également à Rome, les kurdes demanderont la liberté pour OCALAN. Le combat continue!
Qui est Abdullah Öcalan ?
Des millions de Kurdes considèrent Abdullah Öcalan comme leur représentant. Environ trois millions et demi d'entre eux l'ont affirmé en signant la pétition menée en ce sens en 2006. Il est leur leader dans la lutte pour les droits culturels et démocratiques, et il est devenu le symbole de la liberté pour les Kurdes. Öcalan, qui s'oppose à la séparation et à la sécession, milite pour un Moyen-Orient démocratique avec des droits égaux pour tous les peuples : voilà les propositions qu'il fait et les perspectives qu'il propose.
Son engagement pour la paix
Depuis 1993, avec ses efforts infatigables pour la paix, Öcalan essaie de créer les conditions pour une solution pacifique au conflit. Enlevé illégalement et emprisonné depuis 1999, Öcalan n'a pas pour autant renoncé à son engagement pour une résolution pacifique de la question kurde et, à sa demande, la guérilla maintient la suspension de ses actions, décrétée unilatéralement malgré les attaques de l’armée turque depuis le mois d'août 2010.
Isolation
A maintes reprises et depuis 1999, le Conseil de l'Europe et le Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants (CPT) ont critiqué l'isolement inhumain dans lequel était maintenu Öcalan. Il était le seul prisonnier sur l’île – surveillé par 1000 soldats et totalement isolé du monde extérieur. Depuis la fin de l’année 2009 il n’y a désormais plus qu’un prisonnier isolé mais six – Öcalan ne peut que très rarement voir les 5 autres prisonniers, on l’a toujours privé de ses droits fondamentaux.
Ainsi les conditions à Imrali restent les pires de toutes les prisons turques. Le seul responsable est le gouvernement, car les militaires n’ont plus le contrôle de la prison
Escalade de la violence
Le gouvernement simule les reformes démocratiques, mais les maires kurdes démocratiquement élus et des centaines de politiciens ont été emprisonnés, des députés traînés devant la justice et leur organisation politique, le Parti pour une Société Démocratique, banni; de lourdes peines sont prononcées même à l'encontre des enfants. L’utilisation de la langue kurde est toujours limitée par des interdictions.
Il n’y a toujours aucune école publique où le kurde est enseigné. Le commandement militaire continue de bombarder à sa guise, jusque sur le territoire irakien. La soi-disant « initiative kurde » du gouvernement n'a eu presque aucun résultat. La menace d'une nouvelle escalade de la violence est imminente, provoquée par la politique irresponsable du gouvernement de l'AKP.
Erdogan se défile pour ne pas négocier
Le gouvernement AKP essaie, une fois de plus, de tromper la communauté internationale. Au lieu de saisir la main tendue pour la paix et de s'engager dans la voie d'une résolution de la question kurde, Erdoğan et ses ministres provoquent les Kurdes et tentent de briser leur volonté. Ils encouragent les pogroms antikurdes et donnent carte blanche à l'armée pour mener ses opérations, le tout sous couvert de la mascarade d'une « politique démocratique ». En août 2009, Abdullah Öcalan a proposé une « feuille de route pour la paix »
contenant des propositions concrètes pour une solution pacifique. Depuis, le gouvernement essaye d’empêcher que l’opinion publique ne voie ce texte. Ceci dit il est connu que le gouvernement « dialogue » depuis longtemps avec Öcalan. Or, le prochain pas devrait suivre : des négociations sérieuses sur la résolution de conflit.
Pourquoi sommes-nous ici ?
Une fois de plus, nous venons manifester contre le complot international qui a conduit à l'enlèvement d'Abdullah Öcalan, le 15 février 1999, il y a de cela presque 11 ans. Nous voulons la paix et une solution démocratique pour le Kurdistan et la Turquie. Nous croyons qu'Abdullah Öcalan, avec ses concepts pour une autonomie démocratique dans une république démocratique, est l'architecte et le garant d'une telle solution. La torture inhumaine et l'isolement pratiqués à son encontre doivent cesser, et il doit être reconnu comme partenaire pour une solution politique.
C'est pourquoi, nous exigeons :
● La fin de la torture et de l'isolement, et la fermeture définitive de la prison d'Imrali !
● Reprise immédiate des négociations pour une résolution politique des conflits !
● Le dialogue, pas la violence : Liberté pour Abdullah Öcalan - Paix au Kurdistan !
Paix au Kurdistan
Initiative Internationale « Liberté pour Abdullah Öcalan – Paix au Kurdistan »
www.freedom-for-ocalan.com
Maison Populaire de Genève
www.assmp.org